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Portée par l’IA, NVIDIA franchit un nouveau sommet boursier

En février 2024, NVIDIA pesait déjà quelque 1 870 milliards de dollars — une valeur impressionnante, mais qui est bien éloignée de la stratosphère financière où l’entreprise évolue aujourd’hui. En effet, moins d’un an et demi plus tard, le concepteur de GPU est devenu, mercredi 9 juillet, la première entreprise de l’histoire à franchir temporairement la barre des 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière (environ 3 400 milliards d’euros), grâce à un cours de l’action culminant à 164,15 dollars (redescendu à 162,88 dollars au moment où nous écrivons ces lignes). Une envolée spectaculaire — et toujours sans aucun lien avec les ventes de cartes GeForce RTX 50.

Road to 5K ?

Rappelons que NVIDIA a été fondée en avril 1993 à Santa Clara. Elle est longtemps restée une entreprise spécialisée et relativement discrète. Depuis 2020 et l’avènement de l’intelligence artificielle générative, son action s’envole. Et à partir de 2023, tout s’est accéléré : 1 000 milliards atteints en mai, 2 000 en février 2024, 3 000 en juin, puis 4 000 dès le mois suivant. En à peine quatorze mois, la société a ainsi multiplié sa valeur par quatre, devançant tous les autres géants de la tech — Microsoft (3 700 milliards de dollars), Apple (3 100), Amazon (2 400), Alphabet (2 200) et Meta (1 800).

nvidia cours action

Valeur action NVIDIA depuis 1999 © Google

Nous n’allons pas vous expliquer les raisons de ce décollage. NVIDIA est au cœur de l’écosystème IA, élabore aussi bien le matériel que les couches logicielles qui alimentent les modèles d’entraînement et d’inférence. Elle équipe pas mal de géants du secteur, de Microsoft à Google en passant par OpenAI et Meta.

Trois éléments alimentent cette dynamique, selon les analystes. Prosaïquement, une demande en IA qui continue de croître, et dont NVIDIA profite grâce à son avance technologique en matière de performance et de scalabilité. Enfin, la perspective d’un rééquilibrage géopolitique avec un apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis et certains partenaires — au Moyen-Orient et en Europe notamment — rassure apparemment les marchés sur la capacité de la société à compenser les restrictions qui l’empêchent de vendre certains de ses produits les plus aboutis à la Chine.

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