Test • Asus ROG Strix B850-I Gaming Wifi

Faites péter les électrons !

Un total de 13 phases pour le CPU, qui permettent d'envoyer tous les ampères nécessaires. Mais comme souvent, la question est plutôt de savoir si les VRM pourront faire leur job sans frôler l'incendie. Réponse en chiffres :

Et fort heureusement, tout est bon du côté des températures, puisqu'on ne dépasse pas les 78°C. Alors oui, c'est environ 15°C de plus que la variante fullsize X870E Hero, toujours chez Asus, mais c'est tout de même une sacrée prouesse sur une carte mère aussi compacte. Nos tests étant réalisés sans le moindre flux d'air, il y a fort à parier que même dans un boitier riquiqui, tout ira bien. Le chipset en revanche a du mal à évacuer la chaleur, et personne ne s'étonnera vu que son dissipateur est coincé entre le PCB et le SSD.

Passons donc aux clichés IR :

Les clichés IR avec un CPU sollicité à 100 % avec des TDP de 60, 120, 180 et 240 W, le tout sans aucune ventilation, même indirecte.

Les 78°C relevés par la sonde de l'étage d'alimentation ne sont même pas visibles à la caméra IR. Cela signifie toutefois qu'il y a un point un peu plus chaud sous le radiateur, invisible en temps normal. On remarquera également que l'ensemble du PCB est bien plus chaud que les dissipateurs environnants, preuve que ces derniers font bien leur travail, malgré l'étroitesse du bouzin. 

Analyse audio

Sur la Strix B850-I Gaming, la partie audio tient sur ce minuscule bout de PCB qui abrite en prime le SSD. La bonne nouvelle, c'est que niveau isolation des circuits, c'est dur de faire mieux que 2 PCB distincts ! Alors, voyons comment se comporte cette carte :

IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation) - THD (Taux de Distorsion Harmonique) / au repos

IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation) - THD (Taux de Distorsion Harmonique) / en charge

Sur nos métriques habituelles, la B850-I Gaming se comporte très bien. Admirablement bien même pour une carte de ce format. Équipée du même chipset son que sa (très) grande sœur, la Crosshair X870E Hero, elle fait jeu égal sur la dynamique et le niveau de bruit. Elle marque très légèrement le pas lorsque l'on regarde la diaphonie (ou crosstalk), mais en réalité, elle se rattrape lors des charges et dépasse alors les valeurs que nous relevons habituellement au repos. C'est d'ailleurs une première dans nos tests, la charge étant justement là pour montrer le pire cas de figure, pas le meilleur. Il en résulte des taux de distorsion qui ne bronchent pas vraiment en charge par rapport au repos, et qui sont dans tous les cas excellents.