Microsoft vante un Windows 11 plus affûté pour jouer

C’est un abrégé de 2025 et une déclaration d’intention pour 2026, mais Microsoft espère bien garder Windows 11 au centre du jeu, pour les jeux. Dans un article titré Windows PC gaming in 2025: Handheld innovation, Arm progress and DirectX advances et signé Ian LeGrow (prononcer Le Groh), la firme revient sur ses faits d’armes et expose ceux à venir.

Bilan 2025 et projets pour 2026

Bon, selon la dernière enquête Steam sur le matériel, il n’y a pas encore péril dans la demeure. Bien qu’à la suite de la fin du support de Windows 10, Linux batte ses records de popularité sur la plateforme de Valve auprès de cette frange spécifique, Windows reste le système par défaut et a largement de quoi voir venir. Mais entre le lancement prévu d’une Steam Machine en début d'année prochaine et une Valve qui fourbit ses armes pour mener l'offensive sur plusieurs fronts, Microsoft semble estimer que la meilleure défense, c’est l’attaque. Ou, à tout le moins, que l’immobilisme est rarement vertueux.

Pour 2025, la société nous livre donc un inventaire à la Prévert des aboutissements de Windows 11. Lesquels ont été particulièrement véhiculés par les ROG Xbox Ally, à l’image de la Xbox Full Screen Experience, initialement limitée aux consoles portables, ou de l’Advanced Shader Delivery.

Pour le premier mécanisme, des tests conduits par MSI font état d’une diminution de l’utilisation de la RAM (d’environ 9,3 %) assortie d’une hausse du nombre d’images par seconde (pouvant atteindre 8,6 %). Pour l’ASD, Microsoft reprend le cas d’Avowed, un jeu pour lequel le « temps de chargement du premier lancement a chuté de plus de 80 % », et celui de Call of Duty: Black Ops 7, où ils ont été réduits de 95 %. L’entreprise allègue que des dizaines de titres disponibles via l’application Xbox sur PC prennent désormais en charge l’ASD, et que d’autres suivront grâce à la collaboration avec AMD.

Il y a également une partie consacrée à Windows on Arm, avec notamment une prise en charge des extensions AVX et AVX2 du jeu d’instructions x86 par Prism, l’émulateur qui exécute les logiciels x86/x64 sur Arm. La dernière section porte sur DirectX et l’audio.

Maintenant, la question que vous vous posez est sans doute « What’s next for PC gaming with Windows 11 ? ». La suite repose sur quatre socles. Déjà, la Xbox Full Screen Experience, qui s’étend désormais au-delà des consoles portables, à savoir aux ordinateurs de bureau, aux portables et aux 2-en-1 pour les membres des programmes Windows et Xbox Insider, est amenée à s’imposer comme un standard pour tous les utilisateurs sous peu.

Concernant l’ASD, qui consiste à précharger les shaders d’un jeu pendant le téléchargement, l’auteur de l’article écrit : « Nous avons commencé les premiers travaux d’intégration pour prendre en charge d’autres matériels et boutiques. »

Troisième caillou, l’Auto SR, alias Auto Super Resolution de son nom complet. C’est une fonctionnalité d’upscaling IA au niveau du système d’exploitation. Elle ne nécessite aucune implémentation de la part des développeurs. L’Auto SR a fait ses débuts sur les PC Copilot+ équipés de processeurs Snapdragon X. Début 2026, Microsoft proposera une préversion publique pour la ROG Xbox Ally X portée par le NPU Ryzen AI d’AMD. Nous pouvons donc l’envisager à terme sur des ordinateurs portables équipés de Ryzen avec NPU, voire sur des Core intégrant de telles unités de traitement.

Enfin, la dernière pierre est un fourre-tout, un engagement pris par Microsoft « à faire de Windows le meilleur environnement pour jouer ». Comment ? En continuant « d’affiner les comportements du système qui comptent le plus pour le gaming : gestion des tâches en arrière-plan, améliorations de l’alimentation et du scheduling, optimisations de la pile graphique et mise à jour des pilotes ».

Alors, impatients de continuer à jouer sur Windows 11 en 2026 ?