Test • Asus ROG Strix B850-I Gaming Wifi

Protocole de test des cartes mères

Après cet aspect descriptif, il est temps de passer aux choses sérieuses : que vaut cette mobale en situation réelle ? Depuis quelques années maintenant l'overclocking étant devenu peu ou prou inutile, analyser les performances en utilisation standard ou tester les débits sur les transferts de données n'aura pas d'autre effet que de fournir des graphes bourrés de chiffres creux, qui, à part faire plaisir aux services marketing des marques, n'indiquent pas grand-chose. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte réellement : la stabilité et les températures.

 Le but de ce protocole de test est ainsi de mesurer jusqu'où peut aller la carte mère en matière de stabilité, sans se transformer en grille-pain de silicium. Nous avons donc axé notre protocole sur des stress tests.

Déficit de votre RAM centrale ?
Consultez donc : TDP et consommation, entre technologie et entourloupe

Nous commençons donc par relever la température des VRM, tant par la sonde intégrée que via des clichés infrarouges, le tout pour différents niveaux de consommation, afin de potentiellement mettre en évidence des points faibles. Notez que les puissances utilisées concernent bel et bien ce qui transite par les câbles d'alimentation CPU 12V, et non un relevé logiciel de la consommation. À titre d'exemple, malgré un "TDP" de 125 W d'après Intel, notre Core Ultra 9 285K consomme réellement un peu plus de 250 W par défaut, une valeur similaire à celle du "Turbo Max".

Pour les tests de la partie audio, nous enregistrons la sortie analogique de la carte mère avec une Creative Sound Blaster ZxR. Celle-ci nous permet de mesurer les paramètres physiques (distorsions, diaphonie...) des signaux sonores. Un léger changement par rapport à feu notre Xonar, qui explique également la remise à zéro des références par rapport à nos tests précédents.