La DDR5 continue son envolée, G.SKILL plane à plus de 13 300 MT/s

Il y a tout juste un mois, les overclockeurs SaltyCroissant et sergmann s’affrontaient à coups de modules de DDR5 montés à plus de 13 000 MT/s. Salty avait été le premier à franchir ce seuil, avec de la DDR5-13020 (6 510 MHz), mais il s’était rapidement fait rattraper et dépasser par son confrère maniant une barrette Corsair Vengeance à 6 504,9 MHz, validée en tant que DDR5-13010. Depuis, de l’azote liquide a coulé sur les puces. Et G.SKILL vient d’établir un nouveau record qui donne déjà un sérieux coup de vieux à ceux susmentionnés. Jugez plutôt : le dénommé CENS règne désormais sur le classement HWBOT avec 6 661,4 MHz, soit l’équivalent de la DDR5-13322.

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Vous le constaterez avec la capture ci-dessous, ils sont désormais sept à évoluer au-dessus des 13 000 MT/s. SaltyCroissant a d’ailleurs pris sa revanche sur sergmann (désormais avant-dernier dans cette classe) avec une performance à 6 576,8 MHz ; elle le place en troisième position sur le podium.

Il reste toutefois assez éloigné du deuxième, AiMax et ses 6 605,7 MHz, et à plus forte raison du premier, CENS. Ces deux forment, pour l'instant, la paire qui a franchi le cap des 13 300 MT/s — tout juste un mois après celui des 13 000. Le communiqué partagé par G.SKILL souligne ainsi « qu’au cours des dernières semaines, plusieurs scores de fréquence d’overclocking de mémoire DDR5 ont dépassé la barre des DDR5-13000 ».

Le document révèle aussi que ce nouveau record de fréquence a été atteint avec un module de mémoire Trident Z5 DDR5 de 24 Go, à l'aide d'une carte mère ASUS ROG Maximus Z890 Apex et d'un processeur Intel Core Ultra 9 285K (largement sous-cadencé, as usual), sous refroidissement à l'azote liquide (LN2).

Le score est validé à la fois sur HWBOT et CPU-Z. Vous pouvez consulter ces pages pour plus de détails. Pour conclure, ajoutons que ce rythme effréné s’explique par plusieurs facteurs. Les dernières générations de puces Hynix — les M-die, en l’occurrence — se révèlent nettement plus dociles sous haute tension et LN2, offrant ainsi une marge de manœuvre considérable. Les cartes mères Z890 et leurs BIOS récents peaufinent par ailleurs la qualité du signal et le training mémoire à ces fréquences délirantes. L’IMC des processeurs Arrow Lake apporte aussi un petit surcroît de stabilité en conditions extrêmes. Enfin, les marques multiplient les kits triés sur le volet, quand l’émulation naturelle entre overclockeurs fait le reste. Bref, tous les curseurs sont alignés pour faire tomber les seuils les uns après les autres. Reste à voir jusqu’où ils iront.