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Test • ASUS NUC 14 Pro AI / AI+
Prêt au lancement !

Des NUC 14 Pro AI performants ?

Prêt au lancement ! [cliquer pour agrandir]Ces premières présentations faites, passons aux mesures à proprement parler. Nous compléterons avec des mesures à la prise, suivies de quelques clichés pris à la caméra thermique. Pour évaluer ces machines, nous avons reproduit plusieurs scénarios inspirés de nos précédents tests CPU ainsi que des passage en revue des précédants NUC. Notre protocole est toujours en affinage — comme le fromage — ; pour les prochains, n'hésitez pas à nous soumettre d’autres suggestions ou à formuler quelques requêtes spécifiques.

Performances en jeu

Une fois n’est pas coutume, commençons par les performances en jeu. Deux titres ont été retenus : l’éprouvé Counter-Strike 2 (Source 2) et F1 2024 (Ego Engine 4.0). Le choix du premier s’est imposé naturellement : pilier de l’e-sport et toujours en tête des jeux les plus joués sur Steam, CS2 repose sur un moteur bien rôdé. F1 2024, de son côté, bénéficie d’un benchmark intégré, exploite le ray tracing, et s’est imposé comme une référence dans les tests GPU.

Dans la perspective de comparer d’autres mini-PC — à commencer par le NUC 15 Pro+ —, nous avons standardisé les séquences :

  • CS2 : trois rounds sur Dust II.
  • F1 2024 : deux circuits sous la pluie (Bahreïn, très exigeant, et Australie, nettement moins), avec deux tours sur chaque, la caméra en mode « alterner ».

Les tests sont menés en 1080p avec le préréglage graphique « High ». Pour F1 2024, nous évaluons d’abord les performances sans et avec ray tracing.

Côté résultats, le NUC14LNK atteint en moyenne 83 IPS sur CS2, avec 59 IPS pour les 1 % Low. Son frère, le NUC14LNS, affiche 87 et 56 IPS respectivement. Bref, la jouabilité est acceptable pour le joueur occasionnel. D'autant que passer les réglages en Medium voire en Low offrirait forcément un surcroît de fluidité.

Pour F1 2024, seul le NUC AI+ Pro a été mesuré — son équivalent aurait donné des résultats similaires. Voici les scores obtenus :

Circuit / conditionsIPS minIPS maxIPS moyennes
Bahreïn sans RT 31 52 39
Bahreïn avec RT 19 30 23
Australie sans RT 44 70 56
Australie avec RT 21 31 26

Sans surprise, l’activation du ray tracing entraîne une chute des performances d’environ 40 %. Abstraction faite de ce gouffre à IPS — et sans même basculer sur le préréglage Low —, un ajustement de quelques options graphiques, l’activation de la résolution dynamique, voire de la génération d’images, devrait aboutir à un cap stable autour des 60 IPS.

f1 2024 sans rt

Bilan de tours de piste en Australie, sans RT

Ces mini-PC ne constituent évidemment pas une solution de choix pour les joueurs exigeants. Mais au regard de leur petite taille, ils s'en sortent très bien et siéent à un usage ludique ponctuel. Par ailleurs, ils se prêteraient aussi au cloud gaming, par exemple via GeForce Now.

Stockage : une déception

Pour les SSD, Ils proviennent de deux marques différentes. C'est un SSD Micron 2500 (NAND QLC 232 couches) associé au contrôleur PS5021-E21T pour le AI+ Pro ; un WD SN5000S (NAND QLC 162 couches) combiné à un contrôleur Polaris 3 pour le NUC 14 AI Pro. Tous les deux sont des SSD plutôt d'entrée de gamme et DRAM-less : cela semble peu heureux pour des machines qui finalement ne le sont pas. Nous traitons rapidement la partie stockage par rapport à l'habituelle batterie de tests de notre protocole pour SSD.

D'abord les prestations rapides du Micron 2500 sur le NUC 14 Pro AI+ :

crystaldiskmark nuc14lns2crystaldiskmark nuc14lns

Celles du WD SN5000S sur le NUC 14 Pro AI :

crystaldiskmark nuc14lnk2crystaldiskmark nuc14lnk

Pour la faire courte, tant le SN5000S que le Micron 2500 ne sont pas des bêtes de compétition. Les contrôleurs sont aptes à sortir des débits largement meilleurs, en particulier sur les accès aléatoires, mais les NAND QLC choisies pour équiper ces disques handicapent fortement ces derniers.

Si globalement les deux modèles offrent des débits séquentiels â€” comprendre ici : dans le meilleurs des cas possibles â€” conformes aux attentes pour du PCIe 4.0, les résultats pour des accès aléatoires se passent de commentaires en donnant des résultats nettement plus modestes. C'est cohérent pour une gamme QLC, mais on regretterra qu'Asus n'ait pas porté plus d'attention à la partie stockage. D'autant qu'il existe des solutions n'étant pas nécessairement plus chères et autrement plus performantes sur une gamme similaire adaptée aux clients légers.

Performances CPU (Cinebench 2024)

Dans Cinebench 2024, le NUC14LNS se montre un peu plus performant en multi-thread.

  • Le NUC14NLK atteint un maximum de 574 points (MT).
  • Le NUC14NLS atteint en moyenne 590 points, avec un pic isolé à 645 points (non reproduit après cinq tentatives).
  • En single-thread, les scores sont proches : 124 et 127 points respectivement.

Le Core Ultra 9 288V a une moyenne de 126 points en ST et de 620 points en MT. Nous sommes donc un peu dessous sur le deuxième terrain. Sinon, pour nous référer au classement établi pour notre dossier Zen 5 vs Arrow Lake, le Core Ultra 7 265K domine le ST avec 141 points, tandis que le Core Ultra 9 285K reste hors catégorie en multi-core avec 2 409 points — mais c’est bien entendu une autre ligue que nos Lunar Lake, tant en puissance qu’en nombre de cœurs.

Compression 7-Zip et usage web avec WebXPRT4

Dans 7-Zip, les deux machines affichent des scores équivalents avec une taille de dictionnaire de 32 Mo :

  • 59,2 GIPS pour le NLS
  • 58,1 GIPS pour le NLK

C’est nettement en dessous d’un Ryzen 9 9950X qui culmine à 232,4 GIPS, mais la comparaison n’a là encore pas grand valeur.

Le benchmark WebXPRT4 donne 353 points au NUC14NLK et 369 points au NUC14NLS. Une nouvelle fois, le Ryzen 9 9950X est en tête du classement mondial avec 469 points, mais nos machines s’en sortent honorablement.

WebXPRT score global NUC14LNS

webxprt nuc14lns

score general webxprt nuc14lnk

score details webxprt 2 nuc14lnk

Suite Adobe

Nous terminons avec des tests PugetBench portant sur deux logiciels de la suite Adobe : Photoshop (v26.7.0) et After Effects (v25.2.2). Les scores obtenus s’élèvent à 7508 et 4796 points, respectivement. C’est loin des 13 247 points atteints par une puce M4 Max sous Photoshop, ou des 14 763 points d’un Core Ultra 9 285K sous After Effects — mais les écarts sont là encore logiques. À chaque fois, Puget donne plusieurs scores supérieurs. Pour AE, celui d'un MacBook Pro M3 Max avec une moyenne de 5906 ; pour Toshop, d'un laptop armé d'un Core i9-14900HX et d'une RTX 4090 à 8495 points.

Surtout, nous sommes au-dessus des scores moyens renseignés par le logiciel pour ce processeur. Pour Photoshop, elle est en effet de 6950 points (6816 pour l’Arc 140V) ; pour AE, de 4159 points (CPU) et 3931 points (GPU).

Pour finir, nous avons lancé un test AE SHOCK BENCH. Il a fallu 20 minutes et 9 secondes à notre NUC pour le terminer. Pour situer, le bench renseigne 19 minutes et 30 seconde pour un MSI GF66 à base de Core i7-12700H et d'une RTX 3060 ; 12 minutes et 33 secondes pour un MacBook Pro 14 armé d'une M1 Max ; 6 minutes et 1 seconde pour un MacBook Pro 16 équipé d'une M3 Max.



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