Test • Synology DS925+ |
————— 03 Août 2025
Test • Synology DS925+ |
————— 03 Août 2025
Concentrons-nous dans un premier temps sur les performances par port RJ45. La puce RTL8125D, c’est comme un modeste Jean Valjean du réseau : discrète, économique, résiliente, et pourtant capable de porter de lourdes charges de données sur ses épaules. Mais si vous lui demandez les raffinements d’un aristocrate du réseau — comme un Broadcom ou un Intel serveur — elle vous rappellera qu’elle vient du peuple… et que chaque milliseconde compte.
Sur les latences de traitements, via le protocole SMB, on notera que c'est finalement davantage les I/Os des unités de stockage qui font la différence — ne nous remerciez pas pour cette jolie porte ouverte défoncée — et de fait travailler sur SSD apporte un gain notable, bien plus que d'opter pour tel ou tel contrôleur réseau. Le cache SSD apporte ici clairement de la rapidité de traitement. Le CPU étant plus à la tâche avec ce type de contrôleur, la présence du quadcore est ici des plus appréciables. Si l'on regarde le temps nécessaire pour obtenir un verrou exclusif sur un fichier partagé et pour le libérer, opérations critiques si l'en est pour les bases de données ou les opérations multi-utilisateurs, le topo est similaire : pas de révolution notable avec ce jeu de puce Realtek qui, même si elle est bon marché, fait bien son travail y compris face à des contrôleurs plus véloces. Dans les prochaines révisions du protocole de test, nous implémenterons des mesures en offloading, comme en iSCSI, ou encore en multi-flux pour observer l'impact des buffers ; ce afin de mieux illustrer ce propos.
Cela étant, ce DS925+ bien que tentant de se fondre encore un peu plus dans le monde professionnel n'est évidemment pas une solution destinée aux usages serveur — hyperviseurs, stockage haute performance, SDN... — et embarque en conséquence du hardware en phase avec sa cible.
Au terme des 19424576 mesures qui ont dû être menées — avec amour rassurez-vous — pour la confection de ce papier, vous devriez à présent avoir de quoi vous faire une idée en rapport avec vos usages. Le principal constat étant l'apport de l'Ethernet 2.5 GbE : sur les transferts de petits blocs — que vous pouvez par exemple assimiler à du backup, l'un sinon l'usage primordial d'un NAS — où on met les contrôleurs à l'épreuve, les performances en écriture sont nettement meilleures, nécessitant moins de fonctionnalités avancées pour gérer efficacement les flux simultannés qu'en lecture. Le fait de travailler en multicanal, ou d'y adjoindre un cache SSD apporte un gap de performances supplémentaire, toujours appréciable, mais on reste toujours limité par les contrôleurs réseau et éventuellement par le processeur. Un constat d'autant plus amplifié si vous chiffrez vos données.
Dans le cadre d'échanges de blocs de grosses tailles, les choses s'améliorent nettement. La porte ouverte aux fenêtres TCP s'agrandissant, les différences lecture / écriture sont nettement moins marquées et on peut même envisager de venir profiter de la bande passante offerte par l'Ethernet 2.5 GbE, voire de la saturer si vos supports de stockages le permettent — comme ici sur la grappe raid5 de SSD.
Synchronisation des canaux ou overhead sont autant de limitations induites par les contrôleurs, mais les débits sont plus que doublés face au DS923+ et ses ports 1 GbE : l'évolution attendue fait son œuvre. Dommage pour le 10 GbE qui reste forcément intouchable : on ne comprend décidément pas son abandon pour ce cru 2025. On imagine volontier une segmentation voulue pour ne pas faire d'ombre au DS1525+.
Pas assez de paquets disponibles à votre goût ? Ajoutez-en via des communautés de développeurs tierces.
Côté processeur et RAM, c'est un couple qui remplira enfin correctement son rôle avec une réponse rapide aux sollicitations, y compris multi-utilisateurs : serveur de messagerie, drive partagé, cloud, virtualisations, synchronisations multisites, le DS925+ couvrira sans trop d'encombres l'étendue de ses capacités allant du home working aux besoins collaboratifs d'une structure multisites correctement dimensionnée : le lineup "plus" est ici plus en phase avec sa cible que les précédents opus, en dépit de l'abandon d'un Ethernet plus pêchu pour ceux qui le souhaitent.
Mention particulière pour l'une des fonctionnalités phare de DSM 7, le WORM, qui appliqué aux fonctions de snapshots et de réplication, vous permettra une sécurisation de vos instantanés ou de vos partages réseaux en les rendant immuables sans pour autant prendre des plombes lors des phases de transfert.
Enfin du 2.5 GbE...
Efficience & silencieux
Panel logiciel
Performances
Extensible
...Mais plus de 10 GbE !
Ni USB 4 ni Thunderbolt 3
Toujours pas d'iGPU
Politique de compatibilité HDDs / SSDs
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • Installation |
4 • Protocole & comportement environnemental |
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