Test • Synology DS925+

Côté protocole ?

Des morceaux du moniteur de ressources de DSM 7 capturé durant nos tests

C'est un protocole qui va vous présenter plusieurs cas de figure : des transferts de données massifs aptes à saturer le réseau local, et des transferts de nombreux petits blocs ou le hardware du NAS sera mis à l'épreuve. Pour cela nous procédons à plusieurs transferts de données sur un port isolé 1 / 2.5 / 5 ou 10 GbE, puis au travers du support du SMB multicanal permettant les transferts sur plusieurs IPs. Sur les NAS à 4 baies et plus, les tests de débits bruts sont effectués sur une grappe de disques en RAID 5 uniquement — en RAID 1 si moins.

Notre algorithme maison travaillera dans un premier temps sur un port isolé du NAS en focalisant sur les I/Os de ce dernier via le protocole SMB en mono utilisateur, puis nous procédons au transfert de 250 gros fichiers incompressibles pour un total de 18 Go, puis au transfert d'un autre groupe de 2500 fichiers de petite taille pour une taille totale de 4 Go, le tout selon la répartition suivante :

Les résultats sont exprimés sur une moyenne enregistrée au terme de 10 passes pour chaque typologie de groupes de fichiers, un nombre porté à 50 passes lors de l'activation d'un cache local afin que celui-ci puisse faire son oeuvre.

Tour de chauffe, conso & nuisances sonores

Le DS925+ en charge équipé de 4 HDD dans une pîèce @22°C

On ne va pas y aller par 4 chemins : au temps les HAT3300-xT du haut de leurs 5400 rpm ne génèrent que peu de nuisances calorifiques et sonores, au temps la conception du DS925+ reste impeccable dans cet exercice et il n'aura aucun mal à dégager les excédants d'humeurs échaudées de quelques transistors. Le choix du quadcore Ryzen V1500B s'avère également très pertinent avec son TDP très faible : la tenue thermique du NAS est excellente, et elle se fait en silence.

Au repos, on n’en parle même pas. Bon allez, si un peu : ce NAS sait se faire oublier en dépit de la présence de 4 disques durs mécaniques installés — même si ceux-ci embarquent peu de plateaux dans ce cas précis. Même en lui chargeant le cornet, c'est à dire avec un CPU à 100 % de load via un stress test bien senti durant 60 min en parallèle de quoi nous faisons une opération de maintenance sur la grappe RAID 5 pour stimuler les 4 HDDs présents, le delta de température du HDD le plus impacté sera de seulement 4° C supplémentaires, quand l'air évacué de la machine via les 2x92 mm à l'office passe lui de 28 à 32°C ; d'autant que nous restons en « mode calme » par défaut, c'est-à-dire le mode ayant la courbe de ventilation la plus faible. Il faudra que ce NAS se trouve dans un environnement notoirement voire sérieusement échaudé pour s'énerver côté ventilation, et même dans ce cas les nuisances relevées restent très acceptables.

A gauche au repos, à droite en charge. Dormez tranquilles.

Du côté du pompage de jus d'électrons, plus de puissance ne rime pas avec plus grosse consommation électrique, c'est même plutôt l'inverse. Équipé de 4 disques durs, le DS925+ ne tire que 26 Watts au repos. Si vous lui tirez sur le manche, dans notre cas exposé quelques lignes avant, la consommation sera quasi doublée : ça pourrait faire peur, mais en fait celle-ci culmine à 45 Watts. En bref, c'est parfaitement ce qu'on attend du boitier : être silencieux et assez économe. À noter que pour les relevés de nuisances présentées plus haut, la valeur de 44,7 dB est relevée en mode de ventilation maximal.