Test • Synology DS925+

Branchez, c'est (presque) prêt

Une fois vos disques en place, Synology Assistant ira scanner pour LAN pour trouver le NAS prêt à être initialisé : facile et efficace. Vous pouvez aussi passer par votre navigateur pour le faire : https://finds.synology.com/

Vu que nous sommes chez Synology, l'une des plus-values indubitables à la marque est son support logiciel. Heee ben oui, nous allons évoquer DSM dans sa dernière version déployée : 7.2.2. D'aucuns diront que le rythme d'évolution a ralenti ces derniers mois, nous rétorquerons que c'est là le signe que l'OS est à maturité, et que pour conserver stabilité et qualité de service, il devient nécessaire à la fois d'espacer les mises à jour majeures, tout comme d'éviter des apports futiles au risque d'entacher l'ensemble.

Pour ce qui nous concerne ici, vous serez pris par la main du début jusqu'à la fin pour la mise en route de votre NAS, que ce soit dans le cadre d'une première installation — pré installation → nom du NAS → compte d'administration → connexion & définition d'un volume de stockage → ready to run ! —, comme dans le cadre d'un upgrade en provenance d'un autre dispositif de la marque.

Dans ce second cas, vous seront alors proposés les deux cas de figure : « conserver les configurations système (conserver les fichiers et les paramètres) », ou « réinitialiser les configurations système (conserver uniquement les fichiers) ». Si vous optez pour la conservation des paramètres, vous êtes d'emblée prévenus que "certaines configurations peuvent tout de même être perdues". Garde-fou certes, mais qui a de quoi refréner le passage à l'acte, faute d'éléments réellement précis donnés par Synology. Avec la multiplication des paquets et des fonctionnalités, la mise en garde semble néanmoins légitime, et pourra concerner la plupart du temps des utilisations avancées impliquant des configurations réseaux spécifiques, comme la synchronisation multisite ou encore l'utilisation de machines virtuelles. Des différents retours que nous avons pu glaner ci et là, les éventuels problèmes se résolvent assez facilement avec des réparations de paquets ou une reconfiguration manuelle. Dans tous les cas et par mesure de précaution, on ne saurait vous suggérer d'opérer une sauvegarde de vos données avant toute migration.

Contrairement aux HDD non certifiés, installer DSM sur un DS925+ sur une grappe de SSD non issus de la marque est possible — ici avec une variété hétérogène de disques —, mais le système vous avertira « des risques encourus ».

Une interface de login customisable à votre guise. On peut se faire plaisir !

Les années ont beau passer, DSM reste encore nettement leader. De la convivialité de l'interface à la fiabilité du système en passant par les (très) nombreuses options relatives à la sécurité largement mise en avant par le constructeur, il semble compliqué de le mettre à défaut côté fonctionnalités. Et quand bien même vous y arriveriez, vous disposez d'un shell pour aller lui trifouiller les entrailles, ou encore de la possibilité d'installer des paquets de provenances tierces tels ceux de Synocommunity. He oui mon lapin, DSM c'est du pur jus Unix, basé sur la distribution BusyBox !

Une connection en SSH pour la gestion de son Syno

Pour le plaisir, comme le fredonnerait ce bon vieux Herbert, voici un résumé du changelog depuis l'arrivée de la version 7 — liste qui se veut normalement exhaustive :

On ne peut quand même pas vraiment dire que Syno se repose sur ses lauriers. Et encore, il manque ici une tripotée de corrections et d'améliorations apportées aux applications natives de DSM. Du coup, ça serait sans doute intéressant de la part du constructeur d'allouer des ressources en rab' côté développement des applications mobiles : même si ce n'est pas le cœur de cible de cette typologie de produit, elles sont toujours en retrait en 2025.