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Nous avons essayé • Cooler Master MM710 & MM711
MasterMouse MM711 et MM710
MasterMouse MM711 et MM710
MasterMouse MM710
MasterMouse MM711
MasterMouse MM711 et MM710
MasterPlus
cm mm710 711 masterplus performance t
cm mm710 711 masterplus performance t
cm mm710 711 masterplus macros t
cm mm710 711 masterplus macros t

• Démontage, MasterMorceaux 711 et 710

Démonter une souris n’est en général jamais bien difficile, sauf lorsqu’il s’agit d’un modèle un peu plus complexe avec des vis de partout et des formes comme une G502 (à revisiter ici), et c’est encore moins le cas sur ces mulots mégas allégés et simplifiés que sont les MM71x ! Pour retirer la partie supérieure du capot, retirez les patins arrière pour dévoiler deux vis, dévissez, déboîtez le capot en douceur, et voilà. Simple, que dire d’autre ? Attention tout de même, les patins ne se recollent pas systématiquement très bien dès lors qu’ils ont été manipulés et peuvent ensuite laisser des traces sur le tapis.

 

MasterMouse MM711 et MM710 [cliquer pour agrandir]

Les capots.

 

MasterMouse MM711 et MM710 [cliquer pour agrandir]

Ce qui s’y cache !

 

Précisons que la totalité de la structure de la souris est en plastique ABS assez brut, qui parait être de bonne facture, en sachant qu’il existe des versions avec un revêtement brillant (potentiellement moins durable ?). Une fois sous le capot, on trouve un unique morceau de PCB où est concentré l’ensemble des composants, forcément avec quelques petites différences selon la présence de RGB. Le PCB est emboîté et maintenu par des butées d’arrêts à l’arrière, ainsi que deux vis à l’avant (pas de vis en plastique, bien entendu) — une fixation allégée comme le reste, mais ça fait le taf. Bien entendu, le PCB est traité pour résister aux éléments, à savoir l’accumulation de poussière (et miettes de cookies) et les éclaboussures d’eau (et de sueur, miam). Attention, "résistant" ne veut pas dire "waterproof" !

 

Le démontage permet aussi de confirmer la présence du capteur PMW 3389 de PixArt (ne sait-on jamais), mais on remarquera aussi que sont d’origine Omron uniquement les interrupteurs des boutons principaux de la souris. Comme d'habitude, seuls les Omron méritent d'être mentionnés sur la fiche. La molette dispose d’un interrupteur Huano, le bouton juste au-dessus (par défaut pour le réglage du DPI) d’un Kailh, et les latéraux n’affichent aucune origine identifiable (probablement pas Omron). Généralement, le matériel Kailh et Huano exige une force d’activation un peu plus élevée que l’équivalent Omron, mais peut être tout aussi durable et de qualité identique selon les références. Si l’on s’en tient à la page de Kailh, on pense avoir identifié ce modèle certifié pour 1 million de clics ; pour Huano, on suppute des switchs « green point » 5 millions de clics. À moins d’utiliser les boutons secondaires plus que les principaux, ce n’est pas bien dramatique, même si l’on préférerait forcément quelque chose de plus durable (durabilité théorique, dans tous les cas).

 

MasterMouse MM710 [cliquer pour agrandir]

 

MasterMouse MM711 [cliquer pour agrandir]

 

Que dire de plus ? Ce n’est pas le mulot à l’apparence la plus solide ni la plus endurante du marché, néanmoins, le plastique est de qualité et ne plie pas au niveau des ouvertures même en appuyant fortement dessus (et pourquoi le feriez-vous ?). L’assemblage est propre et sans bavure flagrante, les interrupteurs et les boutons disposent de peu ou pas de jeu, y compris la molette crantée bien rigide et le tressage du câble USB est très correct. Cela dit, pour la science et par curiosité, il serait tout de même intéressant de voir l’état de la souris après xx années d’utilisation intense sans nettoyage interne. Des volontaires ? Autrement, les coton-tiges, qui ne sont pas à utiliser avec les oreilles, peuvent dans ce cas se révéler utile pour nettoyer un peu sans avoir à ouvrir la souris. Zou, on passe au logiciel !

 

MasterMouse MM711 et MM710 [cliquer pour agrandir]

 

• Régler les MM71x SOUS Windows

Cooler Master nous avait déjà laissé une bonne impression lors du test du SK650 et récemment le MK850 avec un utilitaire léger, simple et fonctionnel. Les MasterMouse 71x utilisent le logiciel MasterPlus (PER. Only) comme le clavier MK850, revoici rapidement les détails du logiciel et son comportement à l’usage :

 

Cooler Master

Master Plus V2.0.6
Taille téléchargement /installateur 46,8 / 77,8 Mo
Taille après installation 176 Mo

Consommation CPU

App ouverte / réduite

(avec i9-9900K)

- de 1 %

Consommation mémoire

App ouverte / réduite

- de 70 Mo
Nombre de services/tâches

Aucun service en arrière-plan

L'app est ouverte ou fermée

Qualité perçue de l'interface

Claire et bien organisée

Certaines descriptions sont toutefois tronquées

Pas de layout AZERTY

Dernière màj 18/06/2020

 

 Rien ne change par rapport au clavier, l’interface est toujours aussi claire et ergonomique, les réglages principaux sont très facilement accessibles grâce aux onglets. De plus, tous les périphériques compatibles de Cooler Master sont affichés dans la barre à gauche lorsqu’ils sont branchés, passer de l’un à l’autre est simple comme bonjour. Le programme ne propose pas l’option de recherche de mise à jour pour les périphériques ou le logiciel, mais une recherche est effectuée automatiquement au lancement. Dans notre cas, une mise à jour pour le firmware des souris s’est effectuée au premier démarrage, rapidement et sans accros.

 

MasterPlus [cliquer pour agrandir]

 

Évidemment, le nombre d’onglets diffère selon le modèle. La MM710 n’ayant pas de RGB, la partie « éclairage » n’est pas disponible, logique. Pour la MM711, une poignée d’effets est proposée, personnalisable par les couleurs affichées, la luminosité et la vitesse des LED. Oui, il est tout à fait possible d’éteindre complètement l’éclairage (mais dans ce cas autant prendre la MM710).

 

cm mm710 711 masterplus performance t [cliquer pour agrandir]cm mm710 711 masterplus performance t [cliquer pour agrandir]

 

Mis à part le bouton principal gauche verrouillé, chaque bouton physique peut être désactivé ou se voir attribuer une fonction différente de celle d’origine selon plusieurs catégories de fonction, par exemple : souris, clavier, macros, multimédias, profil, etc. En sus, vous pouvez modifier les actions de défilement de la molette dans les deux sens, toutes les fonctions décrites ci-dessus sont disponibles. 

 

cm mm710 711 masterplus macros t [cliquer pour agrandir]cm mm710 711 masterplus macros t [cliquer pour agrandir]

 

La partie « performance » comporte tous les réglages liés au capteur PMW-3389 : sensibilité (les axes peuvent être réglés indépendamment), taux d’échantillonnage, distance de décollage, angle, vitesse de clic, temps de réponse des boutons, réglage de la surface, etc. En somme, plus qu’il n’en faut pour paramétrer parfaitement sa souris en fonction de son utilisation et de ses préférences. On réalise aussi que le DPI maximum de la souris n’est pas 16 000, mais 32 000, et ça fonctionne ! Il va de soi que c’est inutilisable et n’a strictement aucun intérêt, on ne saurait trop deviner pourquoi Cooler Master à prévu la chose, la fiche technique ne le mentionne pas. On aurait tout de même préféré une échelle moins grande et un réglage par pas de 50 au lieu de 100. En tout cas, rien ne vous empêchera de transformer votre MM71x en fusée SpaceX ou en escargot, au choix.

 

Et sinon la concurrence ?

En tant que souris trouées, les MM71x vont d’abord être des alternatives aux modèles concurrents ayant une enveloppe semblable, par exemple les Model de Glorious (PC Gaming Race) avec capteur PixArt PMW-3360 — notre test de la Model D —, on a aussi les G-Wolves avec PMW-3360, peu répandues en France. La Level 10 M et les Ventus de Thermaltake aussi ont quelques ouvertures alvéolaires façon nid d’abeille, mais le concept est différent et le hardware généralement inférieur, elles ne sont de toute façon plus très disponibles. Moins connu, mais distribué en France, Xtrfy propose un modèle M4 (RGB) très proche des MasterMouse et Model D, il embarque d’ailleurs le capteur PMW-3389 et se négocie pour 69 euros — c’est donc pour l’instant l’alternative la plus sérieuse aux MM71x en termes de caractéristiques !

 

Pour du capteur PMW-3389 sans les trous autour, il va falloir lorgner du côté d’HyperX et sa Pulsfire FPS Pro, Lioncast et sa LM60, ThermalTake et les TM5 et Level 20, ainsi que Razer et les Mamba Elite, DeathAdder Elite et Naga Trinity, par exemple. Hormis pour Razer toujours plus cher que la moyenne, les autres modèles sont parfois au même niveau de tarif que les mulots Cooler Master, voire un peu en dessous.

 

Les MM71x ne sont pas particulièrement innovantes, mais la formule taille mini + poids réduit + capteur performant, en plus des ouvertures pour la « ventilation », est assez inédite et difficile à trouver ailleurs pour l’instant.  Le capteur optique proposé ne déçoit pas et propose de bonnes performances, autant pour le jeu que pour des activités bureautiques, en sachant que le logiciel permet des réglages bien précis. L’aspect « ventilation » est-il indispensable ? Difficile de trancher, l’idée de ventiler la main du joueur a déjà fait du chemin. Qui se souvient encore de la Tt eSport Black Element Cyclone Edition avec son ventilateur externe attaché ? Très récemment, Zephyr a présenté une souris gaming avec un ventilateur intégré pouvant monter jusqu’à 10 000 tr/min (didiou) ! Bref, on peut penser que ce type de mulot répond à une demande spécifique sur le marché, aussi niche soit-il, à moins qu’il s’agisse aussi de créer un nouveau besoin. Naturellement, les ouvertures des MasterMouse permettent effectivement de garder la paume un peu plus fraîche, comptoir 3 stars mais la différence avec une souris « pleine » est franchement subtile, à moins d’une condition physiologique favorisant des mains facilement très moites. On se pose évidemment la question de l’encrassement à l’intérieur de la souris, difficile d’y répondre dans l’immédiat, c’est un test à faire sur le long terme. Cela dit, au même titre qu’un clavier, une souris mérite aussi son p’tit nettoyage en profondeur de temps en temps, fût-elle pleine ou trouée. Alors, faut-il se laisser séduire par les MM711 et MM710 ? Si vous chaussez surtout des gants S à M, n’êtes pas sujet à la trypophobie et que vous êtes à la recherche d’un périphérique gaming compact et performant, oui, les MasterMouse (disponibles en 4 versions) sont à considérer, néanmoins sans omettre de jeter un œil aux concurrents !
 



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