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Les US n'aiment toujours pas SMIC, le fondeur chinois désormais blacklisté

Et voilà, c’est acté conformément à ce que le porte-parole du ministère de la Défense avait partagé début septembre, l’administration américaine a jugé bon d’enrichir sa liste noire de compagnies chinoises avec 35 nouveaux noms, parmi eux, le fondeur Semiconductor Manufacturing International Corporation ou SMIC !

Une décision entièrement basée sur le motif d’« un risque inacceptable » pour la sécurité nationale américaine qui ne surprendra absolument personne vu les événements des derniers mois, notamment l'entrée en vigueur des premières sanctions contre SMIC fin septembre. Il n’y a visiblement pas encore de sortie en vue pour la crise entre les deux pays, et il parait assez peu probable que la nouvelle administration puisse y remédier rapidement, si tant est aussi que telle sera sa volonté, ce qui n’est en aucun cas une certitude. De plus, l’administration encore en place semble vouloir tout faire pour compliquer cette future tâche hypothétique.

 

C’est encore un coup dur pour la Chine et son industrie locale, notamment Huawei, pour qui SMIC devait être la solution de secours après avoir été rayé du carnet de commandes de TSMC en septembre. Ces dernières années, le fondeur était passé rapidement du 28 nm au 14 nm, et planifiait déjà une évolution avec certains attributs du 7 nm. Initialement, Huawei comptait recourir à ses services pour équiper ses smartphones, mais aussi pour tenter de rester dans la course de la 5G. Ce dernier avait toutefois clairement vu venir la prochaine action américaine et planifierait depuis peu une production de puces sans technologie US, en contrepartie d’une relégation technologique assez importante, sans oublier la décision de se séparer de sa division Honor.

L’ajout à cette fameuse liste noire signifie que les usines de SMIC vont maintenant avoir encore plus de mal à tourner correctement et que certains progrès technologiques en seront largement compromis, le fondeur ne pouvant plus avoir accès aux technologies ne comportant ne serait-ce qu’un soupçon de travail américain, ce qui empêchera aussi les différents fournisseurs d’offrir leurs services à l’entreprise chinoise. En pratique, il est toujours possible pour des entreprises US de demander des permis dérogatoires, comme AMD, Intel et d’autres compagnies ont déjà pu l’obtenir dans d'autres cas pour certains de leurs produits (pas tous), mais ceux-ci sont strictement accordés au compte-goutte.

 

Au fond, il est parfois bien difficile de distinguer quels sont exactement tous les tenants et aboutissants de ce jeu géopolitique et d’égo national entre de deux grandes puissances, la première ne souhaitant pas perdre sa place, la seconde cherchant à renforcer la sienne par tous les moyens. Un scénario vieux comme le monde... Mais qui rira en dernier cette fois-ci ? À moins qu'on finisse par en pleurer tous ensemble ? (Source)

 

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