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En cabine • Mountain Everest Max
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• L'Everest MAX décortiqué

Démontage

Il est toujours agréable de  tomber sur un clavier dont le démontage n'est pas un casse-tête et qui présente peu de risque d’abîmer quoi que ce soit au passage. Après avoir retiré tous les capuchons et passé la dizaine de vis sur la façade avant en aluminium entre les touches, le reste du processus fut d'une facilité relative, les deux portions en aluminium se séparent facilement sans rechigner ni avoir besoin de forcer. On fut un peu surpris de découvrir qu'il n'y avait aucune vis à retirer à l'arrière du clavier (et donc pas d'autocollant à déchirer ou de patins à décoller), c'est rare.

Le bas du clavier est un assemblage d'aluminium et de plastique ABS, deux éléments indissociables, les pas de vis des vis supérieures sont donc en plastique. L'autre portion, la plus importante, concentre l'essentiel du hardware, elle rassemble le PCB, un diffuseur et la plaque supérieure en aluminium.

 

mountain everest max [cliquer pour agrandir]

 

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À l'ouverture, on découvre tout d'abord avec surprise une sorte de mousse isolante, sans aucun doute insonorisante et non conductive. Aucun autre fabricant n'avait fait ça jusqu'à récemment, mais Razer s'est inspiré de la chose il y a peu pour son nouveau Huntsman V2. C'est sur la mousse que reposent 5 petits bouts de PCB visés et branchés par pins sur le PCB principal du clavier caché en dessous.  Il s'agit là des PCB pour tous les connecteurs USB du clavier — les modules, son alimentation et le relais.

 

mountain everest max [cliquer pour agrandir]

 

Une fois retirés et la mousse enlevée, on découvre le PCB principal, noir et très propre. Remarquons que les socles des interrupteurs sont signés Gateron. On s'est arrêté ici pour le clavier. Il est possible de détacher le PCB de la plaque en aluminium, mais pour cela il faudrait au préalable retirer tous les interrupteurs. Au passage, si vous n'avez jamais manipulé d'interrupteurs, prenez garde, les petites pattes en métal sont plutôt fines et fragiles, mais pouvoir remplacer les interrupteurs est évidemment un gros plus pour la réparabilité de l'engin !

Continuons plutôt l'exploration avec le module pavé numérique, qui est construit exactement de la même manière que le reste du clavier, à la différence qu'il y avait cette fois-ci deux vis à retirer à l'arrière (planquées sous des capuchons en caoutchouc non collés dans les coins supérieurs), de la présence de la prise USB sur glissière et de l'affichage LCD. Comme en attestent nos images, l'assemblage est tout aussi propre, toujours avec une couche de mousse recouvrant le PCB et ses socles Gateron.

 

mountain everest max [cliquer pour agrandir]

 

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De l'autre côté, on retrouve aussi la couche en caoutchouc (également, présente sur le clavier) encadrant chaque interrupteur quasi individuellement. On ne sait pas exactement dans quel but, mais on imagine que cela permet d'amortir encore les vibrations, de limiter les fuites de lumière et d'assurer une meilleure diffusion de l'éclairage dans chaque interrupteur, et d'éviter que la saleté ne se répande trop facilement du fait de la modularité des interrupteurs. On remarque aussi que les stabilisateurs et leur tige en métal ne sont pas solidaires du PCB et ont été fixés à la plaque supérieure en aluminium — ils sont par ailleurs amovibles. Enfin, vous pouvez voir que l'affichage des touches n'est pas individuel, il s'agit en réalité d'une seule dalle TFT LCD tactile.

 

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Dans tous les cas, tout ça est plutôt ingénieux, d'une propreté exemplaire et pas trop difficile à opérer. Mountain y a clairement mis du sien pour la création de son premier clavier ! Espérons que cela ne changera jamais. Zou, on range tout ça, on rallume (en espérant avoir tout remis en place comme il faut) et passons au logiciel !

 



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