Test • RADEON RX 480

• Spécification des cartes

Avant de décrire la carte de référence concoctée par AMD, passons en revue ses principales caractéristiques.

Pour la première mise en oeuvre de Polaris 10, AMD a, tout comme son concurrent, opté pour une approche à 2 cartes : la RX 480 au sommet de la gamme et la RX 470 destinée à rendre encore plus accessible ce nouveau GPU via une puce disposant de moins d'unités activées. Les rouges ne détaillent pas encore complètement la configuration de cette dernière même si tout cela ne devrait pas tarder. Voyons donc ce qu'il en est précisément pour sa grande soeur en comparaison de la plupart des cartes Enthusiast et Performance de la génération 28 nm.

Comme nous l'expliquions lors du dossier dédié aux GTX 1070/1080, chaque constructeur a dégainé 5 GPU de sa musette pour les gammes décrites. Les gros problèmes des rouges lors des 18 derniers mois proviennent donc principalement de la contre-performance de Tonga, censé jouer dans la cour du GM204 (et d'ailleurs lancé juste avant ce dernier), mais qui en définitive a dû être repositionné en face du GM206, faute de performances suffisantes pour "monter" en gamme.

Mais revenons à notre carte employant P10 : la RX 480 utilise la version complète de la puce couplée à des fréquences plus élevées qu'à l'accoutumée chez AMD ce qui conduit à une puissance de calcul proche de 5.8 TFLOPS soit un gain de 47% par rapport à la R9 380X et son Tonga intégral, cette valeur la positionne pratiquement au niveau d'Hawaii tel qu'intégré au sein de la R9 390X. Le rapport de force est identique entre ces cartes au niveau du filtrage de texture, tandis qu'il est plus réduit en termes de fillrate face à Tonga (+31%) voire en recul notable en comparaison d'Hawaii (-40%). Enfin, l'usage de GDDR5 à 8 Gbps (au mieux) permet 41% de gain (hors optimisation contrôleur mémoire) par rapport à Tonga et une perte d'un tiers face à Hawaii et sa largeur de bus pourtant doublée.