La mémoire moléculaire : une solution pour davantage de miniaturisation ? |
————— 30 Mai 2018 à 08h09 —— 17456 vues
La mémoire moléculaire : une solution pour davantage de miniaturisation ? |
————— 30 Mai 2018 à 08h09 —— 17456 vues
Si le manque d'innovation côté CPU peut en partie s'imputer à des acteurs peu dynamiques face à un marché ayant atteint saturation, tout n'est évidemment pas si simple. On en parle depuis longtemps, les technologies actuelles de gravure sur silicium montrent leurs limites ; et le futur remplaçant n'est pas encore désigné.
Pourtant, ça n'est pas la recherche primaire (celle financée par le public, dans des laboratoires et parfois sans réelle accroche avec le monde du privé) qui manque, comme il est démontré ici une fois de plus. L'invention du jour provient de la Technical University of Munich (TUM) : des physiciens ont trouvé comment réaliser une cellule mémoire à deux états reposant sur une unique molécule.
Point positif pour l'avenir de la technologie, les conditions de changement d'état sont tout à fait réalistes : il suffit d'appliquer une tension plus ou moins élevée pour réaliser une transition plus où moins poussée du bit moléculaire. Sous cette différence de potentiel et une fois placée dans un milieu complexe composé d'un fragment de verre et d'une fine couche de métal, la molécule change de structure. Cela altère ses propriétés optiques et rend possible la lecture de l'information contenue.
Pouvoir adresser individuellement des molécules est un pas supplémentaire vers un stockage toujours plus dense. Il reste certes encore les problématiques de latence, débit, production de masse et coût, ce qui n'enlève en rien le brio de ce premier résultat. Vivement que l'industrie s'y mette ! (Source : EETimes)
Pas de tubes cette fois-ci, tout du moins pas encore
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Ses usages sont multiples, donc ça fait moins d'investissement total à faire et ainsi plus de profits.
C'est déjà à un stade avancé donc soit les autres technos tomberont dans l'oubliettes, soit elles sont assez avancées pour pouvoir être le stade d'après.
Mais c'est pas mal qu'une université puisse aller aussi loin dans la recherche appliquée. Hors quelques cas particuliers, beaucoup malheureusement ne s'intéressent qu' à la recherche fondamentale qui ne sert que rarement en pratique...
Les disques à écriture unique (R) utilisent un matériau qui "brûle" sous le laser d'écriture, entraînant là aussi une modification de sa réflectivité (ces disques sont aussi de très loin les plus fragiles car les UV et la lumière intense ont le même effet que le laser et finissent par "brûler" leur surface: à conserver impérativement dans une jaquette opaque à la lumière).
Quant aux disques à lecture seule (ROM), ils sont pressés comme les vieux microsillons d'autrefois !
Donc Rom > RW > R
Sachant que pas mal de gens ont fait des backups sur R...