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NVIDIA rejette l'idée que ses GPU soient des mouchards

Prise entre deux feux — avec, d’un côté du Pacifique, des accusations affirmant que ses puces H20 jouent les espionnes au service de Washington, et de l’autre, des pressions internes appelant à leur faire endosser ce rôle — NVIDIA a tenu à clarifier sa position. Dans un billet de blog intitulé No Backdoors. No Kill Switches. No Spyware., la firme dément catégoriquement l’existence de portes dérobées, de dispositifs de désactivation à distance ou de logiciels espions dans ses GPU.

nvidiaheadquarters

Pour des GPU libres !

« Il n’y a pas de portes dérobées dans les puces NVIDIA. Aucun kill switch. Aucun spyware. Ce n’est pas ainsi qu’on conçoit des systèmes dignes de confiance — et ce ne sera jamais le cas », affirme la société. Selon elle, intégrer de tels mécanismes créerait davantage de failles que de protections, et exposerait le matériel à des attaques, plutôt que de les prévenir. NVIDIA compare ces dispositifs à des défauts structurels tels que ceux impliqués dans les failles Spectre et Meltdown. L’entreprise prétend que l’objectif de tous doit être de corriger les vulnérabilités, pas d’en ajouter de nouvelles au nom d’une sécurité illusoire.

Elle ajoute que la comparaison avec des fonctionnalité telles que « localiser mon téléphone » ou « effacement à distance » en place sur certains smartphones ne tient pas la route ; précise que de telles capacités logicielles optionnelles, contrôlées par l'utilisateur, n’ont rien à voir avec des portes dérobées matérielles. Qu’intégrer un kill switch dans une puce est tout autre chose : « Il s'agit d'une faille permanente échappant au contrôle de l'utilisateur et d'une invitation ouverte au désastre ». En guise d’analogie, l’auteur de l'article écrit : « C'est comme acheter une voiture dont le concessionnaire conserve la télécommande du frein à main, au cas où il déciderait que vous ne devriez pas conduire ».

L’article souligne également l’engagement de NVIDIA envers les logiciels ouverts censés permettre aux clients de tirer le meilleur parti de leurs systèmes. Bref, une prise de parole prévisible qui se veut rassurante, mais qui ne dissipera ni les doutes des suspicieux, ni les envies de contrôle des autres.

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