Test • Gigabyte, DFI et Asus sur le X58 |
————— 24 Février 2009
Test • Gigabyte, DFI et Asus sur le X58 |
————— 24 Février 2009
• Gigabyte EX58-UD5
Gigabyte à longtemps été amateur de couleur "flashy" et pas forcément de très bon goût (bien qu'il s'agisse là d'un opinion assez personnelle), avec l'EX58-UD5 on revient avec bonheur à du plus classique. Si la carte arbore toujours le PCB bleu presque emblématique de la marque, point de couleur fluo ici, mais un harmonieux mélange de bleu, blanc et aluminium principalement. Le résultat est très réussi la carte étant la plus réussie esthétiquement des 3 concurrentes du jour.
Coté layout c'est plus chargé que la concurrence mais pas de grosse erreur notable hormis le port PCIE 1x limité dans l'usage compte tenu de sa position devant le radiateur du NorthBridge plutôt volumineux et empêchant donc la mise en place de cartes dépassant la longueur du port, soit pratiquement toutes... Mais cela reste parfait pour une carte son peu volumineuse. Notons également le port IDE dans le prolongement du 3éme port PCIE 16x. Côté connecteurs d'alimentation ventilateurs, 6 trouvent leur place sur la carte mère dont deux 4 pins. Enfin pas moins de 7 séries de LED sont disposées sur le PCB pour indiquer rapidement par code couleur (vert/jaune/rouge) le niveau des tensions, températures et fréquences du CPU, de la mémoire et des NorthBridge/SouthBridge.
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De dos pas de surprise on retrouve la contre plaque rigidifiant le socket 1366 ainsi que quelques transistors au niveau des étages d'alimentation comme c'était le cas sur les 2 cartes précédentes.
Le radiateur surplombant le NorthBridge est plutôt imposant et 2 caloducs le relient aux deux radiateurs de l'étage d'alimentation. Il dispose également d'une liaison avec le radiateur du SouthBridge créant ainsi une surface de dissipation globale très importante. Pour revenir au radiateur recouvrant le X58, ce dernier est coiffé d'une plaque anodisée bleue rappelant le nom du géniteur de la carte mère. Comme en témoigne le cliché correspondant, le X58 est lui aussi alimenté via 2 phases à l'instar des DFI et Asus.
Le SouthBridge dispose lui aussi d'un radiateur très imposant (par contre très plat et donc non gênant pour les cartes filles) qui comme écrit précédemment est en liaison directe avec celui du NorthBridge. Vu la chauffe toute relative de l'ICH10R une telle profusion à ce niveau permet surtout d'accroitre la capacité de dissipation d'ensemble par conduction thermique et profite ainsi principalement au X58 dégageant plus de chaleur. Visuellement, il faut avouer que le résultat est plutôt sympathique, rappelant la série rampage extreme de chez Asus dans le principe.
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Passons aux ports d'extension : on retrouve cette fois encore les 2 ports PCIE 2.0 16x, le troisième 16x est toujours conforme à la version 2.0 mais échange avantageusement le câblage interne 4x par un 8x autrement moins pénalisant. Du coup, un tri-SLi pourrait parfaitement se concevoir cette fois sur cette carte. On continue avec un port PCIE 1x et un autre 4x ainsi que 2 ports PCI. Notons également la présence du connecteur floppy sous le port PCIE 16x n°3.
Niveau mémoire, les 6 slots DDR3 sont bien présents et là aussi Gigabyte a dédié 2 phases (devant le connecteur ATX 24pins) à l'alimentation des barrettes qui seront insérées sur ces derniers.
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Pas de problème non plus côté switch Power et Reset qui répondent présents à l'appel. La différenciation physique des 2 est d'ailleurs une bonne idée pour éviter le Reset par inadvertance.
Sur le cliché de droite, on distingue les 2 connecteurs internes firewire ainsi qu'USB et le panel de raccordement pour le boitier. Pas de smart ou Q-Connector ici et c'est bien dommage, Gigabyte a toutefois différencié via des couleurs les différents éléments ce qui peut s'avérer également pratique. Au bout de la carte, on retrouve à l'instar du modèle DFI un afficheur à LED bien pratique au demeurant pour diagnostiquer un problème au boot.
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On passe cette fois à un cran de plus au niveau des connecteurs SATA puisque pas moins de 10 trouvent place sur cette EX58-UD5. Aux 6 gérés naturellement par l'ICH10R (bleu) se rajoutent les 4 d'une puce JMicron (blanc). Tous les connecteurs se retrouvent inclinés à 90° pour éviter de gêner les longues cartes graphiques, cela pourra toutefois être moins pratique dans certains boitiers très étroits.
Niveau back panel c'est une foison de connecteurs soit 8 ports USB, 2 ports Lan (Gigabit) et un port firewire. On retrouve bien sûr les traditionnelles sorties audio analogiques et numériques (optique et coaxial) gérées par une puce HD Audio Realtek ALC889 à 8 canaux. Petit plus, un bouton Clear CMOS bien pratique pour réinitialiser le bios boitier fermé.
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Pour finir avec notre carte, petite vue de l'imposant ensemble de radiateurs surplombant les X58 et ICH10R. Côté socket 1366 ce sont cette fois pas moins de 12 phases qui alimenteront le processeur et qui sont conformes à la spécification VRD 11.1.
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Nous en avons fini avec la partie matérielle de la carte, il est grand temps de passer au bios qui anime cette dernière. Là encore, les couleurs ne trompent pas et on se retrouve avec un bios Award caractéristique. La navigation est similaire à celle de la carte DFI seule les noms de menu peuvent varier d'une carte à l'autre. Le menu maison Gigabyte ne s'appelle pas Genie Bios mais MIT pour Motherboard Intelligent Tweaker. Voyons donc ce dernier en détail.
On retrouve tout d'abord les réglages du coefficient CPU particulièrement utiles sur un Extreme Edition. Notons tout de suite une particularité fort pratique de ce menu, la présence sous les principaux réglages d'une ligne d'information indiquant les fréquences obtenues. On retrouve un sous-menu dédié au CPU ainsi qu'un autre dévolu à l'Uncore et au QPI. Enfin, un sous-menu Advanced clock control permet l'overclocking du Bclk et d'affiner certains paramètres aidant la montée en fréquence.
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Il est possible de régler de manière différenciée les timings principaux en fonction du canal mémoire. Les détails mémoire plus poussés sont accessibles dans un sous-menu dédié, nous détaillerons cela plus bas.
Enfin, les principaux réglages de tension sont accessibles directement au niveau du MIT et là encore un sous-menu permet d'aller plus loin pour ceux qui sont intéressés. C'est là toute la philosophie du MIT, un choix limité aux réglages principaux et des sous-menus pour détailler ces derniers. Le concept est excellent et permet d'accéder très rapidement et en toute simplicité au principal sans pour autant oublier les amateurs de réglages avancés.
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Détaillons les sous-menus en commençant par celui dévolu au CPU. Au sein de ce dernier, on peut jouer sur le coefficient, activer ou désactiver le mode turbo, l'hyperthreading, les technologies d'économie d'énergie, la virtualisation et le nombre de coeurs actifs.
Le sous-menu Advanced clock control permet quant à lui le réglage des fréquences Bclk, PCI Express mais aussi le mode d'overclocking automatique maison soit CIA2 . Enfin les réglages CPU et PCIE Clock drive et skew sont également accessibles.
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Passons au sous-menu mémoire qui permet de choisir le ratio mémoire (avec cette fois et contrairement au bios DFI la fréquence obtenue au travers du ratio pour le Bclk sélectionné). Ensuite on peut sélectionner des sous-menus correspondant aux différents timings mémoires et ce canal par canal.
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Le menu Uncore et QPI permet comme son nom l'indique les réglages de ces 2 derniers. On peut donc choisir les trois coefficients disponibles pour le QPI en mode Fast ou basculer ce dernier en mode Slow si la vitesse du QPI empêche par exemple de booter en cas de Bclk trop élevé. Quant à l'Uncore, il est là aussi réglable au travers de ratios qui peuvent être dissociés de la fréquence mémoire.
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Finissons par le menu dédié aux tensions et fort logiquement dénommé Advanced Voltage Control. Parmi la quantité impressionnante de réglages disponibles, on retiendra les valeurs de 1.9v maximum pour le VCore et 2.6 pour la DDR3! A manipuler avec précaution donc...
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Nos trois cartes mères ayant été passée en revue, passons à présent au protocole de test qui nous permettra de les évaluer.
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