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Test • Inno3D RTX 2070 / 2080 Super Gaming OC X2
inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - mesure du courant instantanné
inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - radiateur
inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - vue de côté
inno3d rtx 2070 super gaming oc x2 - image ir au repos
inno3d rtx 2070 super gaming oc x2 - image ir en charge
inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - image ir au repos
inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - image ir en charge

• Protocole de test des cartes graphiques customs

prot picomatosIl est temps de passer aux choses sérieuses maintenant : que vaut cette petite carte graphique en situation réelle ? De nos jours, analyser les performances en jeu est tout juste utile pour faire des graphes bourrés de chiffres parfois creux. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte vraiment dans la vie de tous les jours : la stabilité, la température et le bruit. Et pour se faire, nous ferons appel à notre Picoscope favori Robert avec sa pince ampèremétrique. En plus de ça, nous rajouterons une caméra thermique pour les tests de température et un combo micro/carte son afin de mesurer la perturbation sonore sur tout le spectre de fréquence.

 

 

prot focusrite scarlett corsair rm850x ldlc f6 plus prot x470 gaming 7

 

Pour faire cracher les bits sur notre carte graphique, nous utilisons un moteur 3D assez gourmand et compatible RTX et DLSS. Tous les tests sont effectués en 4K afin de générer des pics de courants le plus fort que possible, ce qui fait consommer et chauffer au maximum la carte passée sur le banc.

Côté nuisances sonores, nous allons étudier quelles sont les perturbations non pas sur une valeur globale du niveau acoustique, mais sur un spectre correspondant à notre plage de fréquences audibles. Cela nous permet d'obtenir un résultat plus précis sur les sources de bruit et leur incidence réelle sur notre confort d'utilisation. Trois puissances de moulinage ont été retenues : 30% (idle / bureautique), 60% (charge normale) et 90% (jeu à burne et/ou applicatif intensif). Nous mesurons le son à l'aide de notre interface son Scarlett en plaçant le micro à 30 cm de la paroi fermée.

 

• Faisons péter les Watts !

Niveau alimentation, les cartes de chez Inno3D montrent la qualité du design proposé par NVIDIA sur cette génération Turing. Elles ne génèrent pas de gros pics de courant monstrueux, le courant est propre et bien régulé, et nous n'observons pas d'oscillations parasites ou transitoires. Avec 25 A de courant maximal, une alimentation de 650 W - ou 600 W en monorail - suffira pour alimenter les bêtes.

 

inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - mesure du courant instantanné [cliquer pour agrandir]

Le courant est propre, lisse et n'est influencé que par des pics de petite taille, ce qui est pratique pour les petites alimentations

 

Les cartes disposent de consommations en charge raisonnables vu les GPU, restant dans les eaux des modèles FE de NVIDIA, mais le résultat est peu étonnant étant donné que les PCB sont similaires. Par contre la consommation au repos est élevée, il est possible que ce soit un soucis de BIOS, la ventilation restant éteinte à faible température. 

 

 

• Burn baby burn !

C'est ici toute l'originalité des cartes de chez Inno3D : la conception du radiateur. Celui-ci est surprenant, avec un design classique avec ailettes fines et caloduc d'un côté, et un radiateur en bloc usiné dans de l’aluminium pour la moitié qui recouvre le GPU, ce qui n'est pas commun : 

 

inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - radiateur [cliquer pour agrandir]inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - vue de côté [cliquer pour agrandir] 

Sur ces photos du radiateur, nous remarquons que la partie à droite du radiateur est composé d'un bloc massif d'aluminium pour le refroidissement

 

Alors avant de critiquer un tel choix, il faut savoir que ce genre de bloc permet en théorie d'obtenir un refroidissement passif plus efficace, le bloc pouvant accepter plus de chaleur au repos. Cependant, la majorité de la puissance thermique à dissiper est bien plus élevée lorsque la carte est pleinement utilisée, et dans le cas d'une carte graphique à base de TU104 cette dissipation est réalisée de manière active, c'est-à-dire avec des ventilateurs. Et dans ce cas là, un bloc massif devient moins intéressant qu'un montage à ailettes, qui permet une plus grande surface de contact avec l'air pulsé, ce qui garanti un meilleur refroidissement lorsque la puissance devient conséquente. Le choix du tout aluminium est aussi discutable, les caloducs auraient dû être en cuivre pour et en contact direct dans l'idéal. Bien entendu, la version RTX 2070 SUPER est moins gourmande et profitera plus du mode passif que sa grande sœur. Pareil, la plaque arrière n'est pas liée thermiquement, ce qui n'aide pas à rafraîchir l'ensemble.

 

 inno3d rtx 2070 super gaming oc x2 - image ir au repos [cliquer pour agrandir]inno3d rtx 2070 super gaming oc x2 - image ir en charge [cliquer pour agrandir]

 

Sur les images IR De la RTX 2070 SUPER, le pari est plutôt réussi, la carte restant dans des températures intéressantes et stables. Les autre éléments ont l'air de peu chauffer, malgré la faible plaque d'aluminium qui sert au refroidissement des VRM, mais la puissance consommée par le GPU n'est pas suffisante pour mettre à bas les 8 phases de l’alimentation de la carte. Par contre, nous observons tout de même les limitations de la plaque arrière.

 

inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - image ir au repos [cliquer pour agrandir]inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 - image ir en charge [cliquer pour agrandir]

À gauche, image IR au repos ; à droite, image IR en charge : la carte chauffe pas mal au niveau du GPU, conséquence des choix sur la dissipation thermique

 

Sur les images IR de la RTX 2080 SUPER, il n'y a aucun doute sur la surchauffe du GPU, qui est visible même sur la face arrière du PCB. La chaleur semble se concentrer vers ce point uniquement, les modules mémoires ou les VRM ont l'air de moins souffrir du design de la carte. C'est fort dommage, car au final la carte perd en efficacité et en puissance, le blocage en température étant actif à partir de 85 °C, et la fréquence du GPU va baisser à partir de ce point pour éviter de dépasser cette limite. Avec une température limite rapidement atteinte, la durabilité de la carte peut être remise en question, les composants n'aiment pas être mis à rude épreuve ou subir des variations de températures brusques.

 

 

• Turbo au maximum

C'est encore à notre cher Geralt de faire chauffer cette carte graphique pendant quelques minutes pour la faire culminer à ses limites de fonctionnement. Et une fois que celle-ci est bien chaude, voici ce que l'on en tire : 

 

inno3d rtx 270 super gaming oc x2 freq

 

La RTX 2070 SUPER se comporte bien avec le refroidisseur, qui lui permet de stabiliser très rapidement ses performances sous une charge lourde en jeu. Grâce à cela, la fréquence n'oscille pas trop, permettant d'avoir une expérience en jeu sans saccades et sans problèmes, qu'importe la durée de votre session.

 

inno3d rtx 2080 super gaming oc x2 freq

 

Comme prévu, une fois le plafond en température atteint la RTX 2080 SUPER diminue sa fréquence, jusqu'à ici perdre quelques MHz face au modèle FE. Et ce plafond est atteint très vite, ce qui donnera une expérience désagréable en jeu, car la ventilation va essayer de rattraper les dégâts en moulinant à 100 %, une situation qui devient vite désagréable pour la majorité des joueurs.



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