Test • Inno3D RTX 2070 / 2080 Super Gaming OC X2

• Fouille intégrale de la carte

Commençons par une mise à nue des belles, avec une précision majeure : Inno3D a fait le choix de produire deux cartes totalement similaires sur tous les points techniques, seul le GPU change, les photos produits seront donc valables pour les deux modèles. Le style est travaillé, avec un carénage au design original qui reste par contre en plastique d'apparence pas très solide, ce qui donne surtout des cartes volumineuses avec une épaisseur de 2,5 slots. La longueur reste toutefois dans les grandeurs du modèle Founder Edition, une chose peu étonnante, car Inno3D réutilise grandement le PCB du modèle de référence en RTX 2080 de chez NVIDIA.

Vues de face et de derrière des PCB avec des annotations afin de bien identifier chaque module présent sur la carte.

La carte ne change pas du design traditionnel proposé par NVIDIA sur ses modèles Founder Edition, mais ça n'est en rien un mal. Nous retrouvons une alimentation à 8 phases pour le GPU, le tout géré par un up9512P et entouré d'un ensemble de capteurs pour le courant et les tensions. Pour la GDDR6, l'alimentation se fait par deux phases avec des VRMs plus solides : ce sera suffisant pour gérer les 8 Go. Finalement, nous n'avons pas grand-chose de plus à dire sur l'électronique ! Sans RGB et sans double BIOS, la carte devient de suite plus simple, limitant les puces présentes à la gestion de l'alimentation. Autre point à noter, les PCB sont les mêmes que les modèles iChill, puisque le fabricant a laissé la sérigraphie emblématique de la gamme en haut du PCB.

La carte embarque une bonne gestion de l'alimentation, en séparant correctement chaque module

Les TU104 sont des GPU gourmands, il faut donc une bonne alimentation pour gérer la puissance délivrée. Inno3D met donc le paquet sur ce point, en fournissant des composants de qualité et en nombre. Le filtrage n'est pas mis de côté, ce qui permet à la carte d'accepter des pics de courants forts et rapides sans broncher. Le routage est bien fait aussi et utilise le double face pour mieux répartir les composants, dommage cependant que le filtrage de l'alimentation n'est pas été renforcé sur les face arrière.

Les VRM reprennent le modèle de référence, déjà vu et approuvé par le passé

Continuons avec une petite analyse GPU-Z de nos cartes à base de TU104. Fait étonnant, ce dernier ne détecte pas de variation de base des paramètres en fréquence dans le BIOS des cartes, alors qu'elles sont vendues comme OC. Mais ne vous y attachez pas trop, car la valeur donnée ne tient pas compte du fonctionnement du GPU Boost 4 de NVIDIA.

Données GPU-Z des deux cartes graphiques, qui ne diffèrent pas d'apparence des cartes de référence

Déjà présenté plusieurs fois sur le comptoir, la technologie GPU Boost 4 apporte de gros changements au niveau de la gestion de la fréquence et de l'OC de notre carte graphique : ceux-ci sont régis par la température et la puissance consommée, avec un réglage selon votre bon vouloir - et les limites électroniques de la carte - de la température et de la puissance maximale. Nous pouvons voir ici un premier soucis, la RTX 2080 SUPER est limitée durant le test par son enveloppe thermique, nous allons donc expliquer le pourquoi de la situation.

 Données GPU-Z de la Inno3D RTX 2070 SUPER Gaming OC X2 : à gauche au repos, à droite en charge

 Données GPU-Z de la Inno3D RTX 2080 SUPER Gaming OC X2 : à gauche au repos, à droite en charge