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Didiou, voilà qu'on nous (re)fait le coup aussi avec les disques durs ?

On en a déjà entendu parler plusieurs fois, le coronavirus est venu mettre le bordel à tous les niveaux des chaînes d’approvisionnement et ça se présenterait donc déjà relativement mal pour les mobales et les GPU, mais aussi le PC en général. Dans les rangs des composants spécifiques très sensibles aux perturbations, l’on n’avait jusqu’ici pas encore mentionné la situation des bons vieux disques durs. Eh bien voilà qui est fait !

Avant-hier, la nouvelle a désormais circulé que les fabricants de cette l’industrie n’échapperont pas aux conséquences des mesures de confinements mis en place un peu partout dans le monde, en ce qui concerne l’industrie disque dur, particulièrement les Philippines et la Malaisie où se concentrent la majorité de l’infrastructure de production.

 

Aux Philippines, les usines d’assemblages de disques durs auraient ainsi été arrêtées pour un minimum de 3 jours, mais également d’autres activités de fabrication tierces liées à l’industrie du stockage. En sachant que cette industrie fonctionne principalement autour du principe d’un flux particulièrement tendu, la moindre (petite) perturbation peut potentiellement avoir de grosses conséquences en un rien de temps et donc provoquer des pics de prix mesurables également assez rapidement (ça, on ne le sait que trop bien depuis les fameuses inondations, et dont certains diront que l’industrie et ses prix ne s’en sont jamais vraiment « remis »).

En l’occurrence, une épidémie du coronavirus provoquant potentiellement des semaines, voire des mois, de pénurie de main-d’œuvre (notamment pour les usines en Malaisie) et de pièces/matériaux d’assemblage pourrait effectivement avoir un effet rapidement et durablement dévastateur. En parallèle, avec le travail à distance en passe de devenir définitivement la nouvelle norme du siècle, la pression monte encore d’un cran sur l’infrastructure  réseau et qui pourrait entraîner une demande encore plus forte que prévu de matériel réseau et de supports de stockage.

 

Cela dit, il serait évidemment frustrant de constater une hausse du prix des disques durs, alors que les fabricants n’ont eu de cesse de consolider ou reconvertir leurs usines pour contrer une baisse de la demande en faveur du SSD, sans oublier que la densité de stockage faramineuse des nouveaux disques durs a déjà contribué à une réduction du nombre d’unités livrées — une tendance qui n’est pas prête de s’inverser. En réalité, on peut donc supputer que Seagate et Western Digital possèdent certainement un excédent de capacité de production suffisante pour rebondir rapidement après cette crise, à moins de vouloir s’en servir comme prétexte pour faire gonfler les prix et amortir leurs résultats. Bon, pas de conclusion hâtive, gardons un œil sur les prix en magasin, on devrait être fixé assez rapidement. (Source : Storage Newsletter)

 

thailande inondation 2011 wd usine disque dur

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