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- Cherry, tu as vu le chien ? - Oui, il mange des XTRFY

Amorcée en décembre dans la mouvance du mangeage de Mountain par Listan, Cherry officialisait hier par voie de presse la naissance de sa marque gaming : Cherry XTRFY ( nom masculin non genré singulier [ixthéière faille] ). Enfin naissance pas vraiment, c'est un kiboufki en bonne et due forme du deuxième par le premier, et c'est plutôt une bonne nouvelle, Cherry étant non seulement le détenteur des switchs mécaniques du même nom, mais historiquement pourvoyeur de bonne came. Quant à XTRFY, c'est un acteur officiant depuis 2013 bien représenté mondialement, designed in sweden et axé sur l'esport, dont le catalogue est encore au stade "a encore des choses à prouver" et tend à se démarquer sur l'identité des produits.

 

xtrfy tapis souris calavera

Le tapis de salon XXL "calavera" de XTRFY

 

1953, c'est la date de la création de la firme aux états unis, bien que le siège sera transféré en Allemagne 20 ans plus tard et que sa filiation germanique est encore aujourd'hui bien revendiquée — le fameux deutsche qualität, un peu moins utilisé ces derniers temps par les services marketing, Dieu merci —. Cherry fabriquait alors des micro-interrupteurs, puis des claviers dès 1973. C'est en 1985 que les fameux commutateurs MX font leur apparition avec lesquels le constructeur fera sa renommée de fiabilité, et équiperont avec l'explosion du marché gaming un bon nombre de claviers de tout bon intégrateur qui se respecte : encore aujourd'hui on pense à Corsair, Cooler Master, HyperX, Filco, ou encore Ducky.

 

cherry xtrfy

Un logo dédié pour l'occasion. Oh, il rappelle un switch !

 

Mais qui dit émancipation de business, dit dents aiguisées, comme un bon toutou qui va manger des ixthéière faille. Les brevets étant tombés, la concurrence s'est réorganisée dans la production de solutions maison à forte valeur ajoutée : Kailh,  Logitech, Gateron, Roccat, Razer, Steelseries, TTC, SP, Redragon, Outemu, Durock, Everglide, Keychron... La liste, ici exhaustive, est impressionnante.

 

Malgré cela, les MX restent synonymes de qualité, il était donc temps pour Cherry de proposer sa propre gamme, après avoir fait quelques tentatives d'incursions pas vraiment transformées. L'arrivée d'un acteur a priori qualitatif est donc aussi une bonne nouvelle, même si elle ne fera peut-être pas trop plaisir aux partenaires intégrateurs fidèles à la marque bénéficiant d'exclusivités de marché au lancement de nouveaux switchs, comme notamment Corsair. Dans le secteur des périphériques sérieux-mais-pas-trop, clairement en panne d'innovation depuis quelques années — même le RGB à ses limites —, les dernières productions de XTRFY ont été plutôt bien saluées pour leurs qualités de fabrications, avec quelques déclinaisons rétro plutôt sympathiques. Cerise sur le gâteau (cerise, Cherry... vous l'avez ?), vous pouvez faire du custom.

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