Test • Ryzen 9 3950X vs Core i9-9900KS

• Températures

Avant de surcadencer nos processeurs, jetons un rapide coup d’œil aux différentes températures relevées pour nos protagonistes durant les tests avec leurs fréquences par défaut. Les refroidisseurs utilisés sont décrits en page protocole, quant à la pâte thermique, il s'agit d'Arctic MX-4.

Du fait de ses fréquence et consommation en hausse, le Core i9-9900KS prend 4°C par rapport au modèle K. De son côté, le Ryzen 9 3950X n'a pas ce genre de comportement puisqu'il est dans les pas de son petit frère, malgré la réactivation de 4 cœurs.

• Overclocking

Poursuivons ce tour d'horizon des deux CPU Zen 2 testés ce jour, par une petite séance de surcadençage. Pour cela, nous utilisons le toujours excellent Ryzen Master qui passe à présent en version 2, et permet une gestion plus poussée de la mémoire (timings). À noter le profil Precision Boost Overdrive est toujours disponible, permettant de s'affranchir de la limite de consommation pour autoriser le maintien des fréquences PB. On peut également coupler ce dernier avec un overclocking automatique ajoutant jusqu'à 200 MHz. Enfin, dernière nouveauté ajoutée par AMD, la possibilité de "basculer" les processeurs les plus énergivores vers un profil plus conservateur (passant d'un TDP de 105 W / 95 W à 65 W par exemple, ou d'un TDP 65 W à 45 W). De quoi s'adapter au besoin selon les situations.

Ryzen Master, toujours aussi agréable à utiliser !

Et manuellement, qu'est-il possible de faire ? Après avoir posé la question à AMD qui ne veut toujours pas communiquer sur une tension maximale à ne pas dépasser, nous avons à nouveau décidé de limiter la tension maximale appliquée à 1,4 V (il faut saisir une valeur supérieure sous Ryzen Master pour la mesurer à ce niveau) tous cœurs actifs, sachant qu'une valeur plus élevée est appliquée lors du boost sur un ou deux cœurs. Commençons par le 3950X. Ce dernier s'avère finalement capable d'atteindre 4,325 GHz tous cœurs actifs, soit un résultat proche de celui obtenu avec le 3900X. Rappelons que tout ceci reste une loterie dépandant de la qualité du silicium.

Ryzen 9 3950X overclocké

Les performances progressent de 10,7 % sous Cinebench R20, la consommation prenant quant à elle 119 Watts supplémentaires sur le 12 V, soit +76% pour une température en hausse de 6°C. Comme souvent avec les Ryzen 3000 dans ce domaine, le jeu n'en vaut pas toujours la chandelle même si certains trouveront leur compte, du fait d'un gain plus siginificatif que d'autres CPU Zen 2, celui-ci étant bridé par son TDP. Quid du Ryzen 5 3600 cette fois ? Eh bien c'est tout sauf brillant, puisqu'il ne nous a pas été possible de stabiliser mieux que 4,15 GHz avec 1,4 V.  Le gain sous Cinebench se limite à 3,4% pour une consommation en hausse de 7 W soit +8%. L'overclocking de notre 3600 est donc sans réel intérêt, c'était déjà le cas de notre 3600X. Pour être exhaustif sur le sujet, la température croît de 2°C après surcadençage pour notre hexacÅ“ur. 

Et le Ryzen 5 3600 overclocké

Finissons par le Core i9-9900KS. Ce dernier étant déjà fortement cadencé, peut-on aller plus haut ? Eh bien oui, mais c'est cher payé. En effet nous avons atteint 5.2 GHz, mais au prix d'une consommation en hausse de 90 Watts soit + 67%. Nous avons été obligé de dégainer notre NH-D15 pour maintenir la température dans des valeurs acceptables (+8°C quand même). Les performances progressent d'un peu moins de 10% sous Cinebench R20. Là-aussi le jeu n'en vaut pas la chandelle et la qualité de la puce restera prépondérante pour cette activité, notre 9900K prenant 100 MHz de plus avec une tension légèrement moindre, comme quoi. Les cartes mères utilisées lors de ces 2 tests respectifs étant toutefois différentes, il peut y avoir des variabilités au niveau des valeurs reportées.

Le Core i9-9900KS overclocké 

Il est temps de passer au verdict page suivante.