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Jeu sous Linux et Cloud : Stadia irait de sa solution personnelle

Alors que Linux s’offre une percée dans le domaine du jeu grand public avec le Steam Deck (sauf pour les bidouilleurs Windowsiens), l’OS manchot a d’autres armes dans sa poche. En effet, si son utilisation n’est guère répandue sur PC de bureau et autres laptop, la tendance est inversée au niveau des serveurs où plus de 37 % des sites web sont hébergés par un système Linux, et presque 80 % sous un système UNIX. Dans ces conditions, difficile de ne pas imaginer une solution de streaming vidéoludique basée sur un autre système, et c’est justement ce que semble avoir dans sa manche Google pour son offre Stadia.

 

Pour un peu plus de contexte, Stadia se place dans la plus pure tradition du jeu dans les nuages : lancé en 2019, le projet a annoncé fermer sa division dédiée au développement de nouveaux titres l’an dernier : voilà qui sentait le sapin. Pourtant, voilà que du nouveau croustillant serait à l’œuvre : à l’occasion de la conférence Google for Games Developer Summit, offerte le 15 mars prochain, une des présentations s’intitule « How to write a Windows emulator for Linux from scratch », comprendre : « comment écrire un émulateur Windows pour Linux à partir de rien ». En cherchant un peu, son auteur répond au nom de Marcin Undak, un canadien ayant travaillé sur des adaptations de moteurs 3D pour Statdia en indépendant avant de passer chez Google. Selon ses propres dires, le gus a bûché pendant 2 ans sur ce système de compatibilité, entre autres en collaborant avec The Forge, un think tank proposant un moteur de rendu multiplateforme du même nom.

 

Appétissant ? Clairement, d’autant plus que Stadia semble requérir jusqu’alors un portage natif des jeux sous Linux afin de pouvoir les proposer dans leur catalogue. Avec la domination de Proton dans le domaine, la tendance est davantage à ne proposer qu’une compatibilité Windows et se reposer sur le boulot de Valve pour ce qui est du manchot : voilà qui justifie l’utilisation d’une surcouche tierce. Par contre, pourquoi Google n’a-t-il pas directement employé ce même Proton, mystère et boule de gomme. Nous pouvons supputer que des soucis de licence sont à l’œuvre, soit au niveau de l’ouverture du code source, soit dans la collaboration nécessaire avec Valve dans la réalisation du bousin... À moins que le bonhomme ne nous présente une adaptation révolutionnaire de Proton pour serveur ? Rien n’est encore clair à ce sujet, mais nous aurons la réponse dans quelques jours ! (Source : BoilingSteam)

 

stadia

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