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PlasticARM : un microprocesseur 100 % flexible dédié à l'IoT dans les cartons côté recherche
Structure logique et micrographe du die du PlasticARM

Quand le sujet des processeurs arrive sur votre Comptoir favori, vous vous attendez la plupart du temps à une bonne annonce ou rumeur concernant les puces grand public pour ordinateur de bureau ou laptop. Pour autant, ces derniers sont loin de représenter l’intégralité des circuits intégrés capable de calculs généralistes : trop souvent passés sous silence, les microcontrôleurs — Arm le plus souvent — sont monnaie courante dans la quasi-totalité des bouzins électroniques, par exemple pour la gestion du RGB ou des macros sur les périphériques gamer.

 

Bien que peu coûteuses, ces puces font toujours usage de technologies extrêmement proches des versions haute performance d’Intel ou AMD, avec un die en monocristal de silicium sculpté par lithographie. Or, dans un monde que certains aiment à imaginer 100 % connecté (ou presque), ces implémentations sont encore trop coûteuses, en plus d’avoir de désavantage d’être difficiles à intégrer dans des environnements présentant des contraintes mécaniques importantes, par exemple au sein d’emballages ou d’objets de la vie de tous les jours — coucou l’IoT !

 

Structure logique et micrographe du die du PlasticARM [cliquer pour agrandir]

 

À cette double problématique, les chercheurs de chez Arm ont répondu par un processeur radicalement différent. Totalement flexible grâce à l’usage de TFT (Thin Film Transitor) en oxyde de métaux sur un substrat en polyimide — grosso modo, du plastique haute performance —, le bouzin n’est ni plus ni moins qu’un Cortex-M0+ de la firme. 32-bit, compatible avec le même jeu d’instruction Armv6-M et les mêmes binaires, le processeur est en fait intégré au sein d’un SoC rassemblant de la RAM (128 octets) et de la mémoire morte (ROM, 456 octets) servant à sa programmation. Pour économiser de l’espace, les registres ont par contre été supprimés et sont remplacés par des accès directs à la mémoire vive : le tout est plus lent, certes, mais 3 fois moins gros qu’une version avec registres.

 

Au niveau de la connexion avec l’extérieur, le SoC intègre un GPIO relié à un gestionnaire d’interruptions, autant dire que les possibilités sont nombreuses du côte des applications pratiques. Toutefois, avec une alimentation en 3 V et une fréquence de 29 KHz, mieux vaut ne pas être trop ambitieux ! Reste à voir si l’industrie compte effectivement faire usage de microprocesseurs flexible, dans quel but, et, surtout, si une telle intégration séduit la clientèle finale. (Source : EETimes)

 

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