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La scène jeu vidéo indé crée son propre E3 sur le web

Les contre-soirées c'est à la mode et c'est ce qui a motivé certains enthousiastes et acteurs du monde du jeu vidéo indépendant à lancer l'IndiE3 qui se déroule du 9 au 16 juin. L'événement est un peu créé à l'arrache et mis en place rapidement, mais il ne manque pas de contenu et permet au fan de jeu vidéo indé d'avoir lui aussi son salon sans avoir à se payer un billet d'avion pour les States.

 

Si les titres AAA ne vous suffisent pas, ils ont mis en place deux pages Hitbox.tv qui vous permettront de découvrir les titres à paraitre (sur le Hitbox IndiE3) et des interviews, reportages et analyses du genre (sur le Hitbox IndiE4), juste à suivre les liens en fin de news. Le streaming n'est pas H24, mais certains sites (comme IndieGameMag) proposent un planning afin que vous puissiez regarder ce qui vous intéresse. Pour se tenir au courant des publis et des grosses annonces, le plus simple restant de passer par leur page Twitter ou leur Tumblr. Un hashtag a aussi vu le jour, #indiE3, et c'est certainement le meilleur moyen de se tenir au courant en temps réel de ce qui s'y passe.

 

Ce premier opus n'a pas eu le droit à beaucoup de pub, la chose ayant été décidée rapidement et mise en place à la dernière minute, mais en fonction du retour qu'elle aura, on pourra peut-être avoir le droit l'année prochaine à quelque chose de mieux ficelé et offrant une plus grande visibilité aux acteurs de la scène indépendante. Que vous vouliez vous tenir au courant des jeux qui vont sortir, voir leur trailer, découvrir les coulisses de ce monde ou encore suivre des débats sur l'évolution du genre, vous trouverez votre bonheur sur leur planning (virez 6 heures à l'heure d'ici pour avoir celle EST). (Source : IndieGames.com)

 

IndiE3 2014 

 

Le tumblr de l'IndiE3Les Hitbox.tv IndiE3 et IndiE4

Le programme complet chez IndieGameMag

Un poil avant ?

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Un peu plus tard ...

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Les 8 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par Quatorze embusqué, le Jeudi 12 Juin 2014 à 09h41  
Le quatrième, enfin, a la volonté d'être un jeu AAA co-financé par kickstarter. Le studio reste indé dans son financement, mais est identiques aux studios "classiques" dans tout le reste.

Enfin il y a cette chose que je hais plus que vous haïssez Dieu et que l'on appelle les gamejam où les consignes sont généralement du genre à devoir créer un jeu en moins de 48h. L'exercice est plaisant pour qui le pratique, mais les jeux n'ont absolument aucun intérêt pour celui qui y joue.

Le problème, donc, de la scène indé selon moi, c'est justement que tout est mélangé à tout, et que la profusion de jeux n'ayant aucun intérêt, ou seulement un intérêt "d'estime" (Ceux pour lesquels on peut lire des critiques du genre "De bonnes idées, mais..." ou encore "quelques concepts intéressants..." voire "original" ) sont légion et noient sous leur nombre les très rares jeux indés développés avec une qualité professionnelle et dans des genres de jeu mainstream (càd divertissants).
par Quatorze embusqué, le Jeudi 12 Juin 2014 à 09h33  
Outre les problèmes évoqués (optimisation parfois foireuse), la scène indé est quand même ultra particulière et ne peut pas être traitée dans sa globalité tant ses produits sont divers.
Il est impossible de comparer Minecraft, Kentucky Route Zero, Deponia, et Kingdom Come, par exemple.

Le premier est le minimalisme à son paroxysme, et se coupe volontairement et entièrement de tout le plaisir graphique que l'on peut trouver dans un jeu vidéo. (Cet argument peut être discuté, certains trouvant justement du plaisir dans le pixel art, mais globalement, toutes les avancées graphiques de ces 20 dernières années sont laissées de côté dans Minecraft).

Le second est, comme énormément de jeux de la scène indé, un pseudo-truc intello ayant pour but de perdre le joueur dans des histoires sans queue ni tête et emplie de masturbation intellectuelle (un peu à la façon qu'a Damasio dans son Contrevent en numérotant les pages en ordre inverse, inventant une foultitude de néologismes, et signalant le narrateur par un symbole plutôt que par son nom). L'histoire reste sympa, et l'on peut trouver du plaisir dans KRZ, mais c'est vraiment de la branlette mentale.

Le troisième est abouti. Un vrai Point & Clic plaisant et bien fini, de la qualité d'un Monkey Island. Les P&C ont toujours été un des genres les plus (et les mieux) représentés de la scène indé, mais on finit par en avoir vite fait le tour.

(suite dans le prochain message)
par Reaperz7, le Mercredi 11 Juin 2014 à 19h11  
par Un ragoteur qui revient embusqué le Mercredi 11 Juin 2014 à 18h11
Quant à la scène du jeu vidéo indépendant elle est loin d'être aussi belle qu'on veut bien le dire ou le montrer 95% des jeux sont de la pure merde et de l'arnaque "Early acces/alpha test" and co, donc stop mettre ça sur un pied d'estale et pour moi cela ne vaut pas mieux que certaines dérives et mauvaise pratique de l'industrie du jeu video.
L'exemple le plus flagrant est Minecraft. Sérieusement, est ce que quelqu'un a senti la différence entre la version finale et la version bêta ? Le jeu n'est toujours pas optimisé du tout et prend toujours autant de ressources, depuis le début de la bêta c'est rajout de matos. Et je ne sais pas pourquoi je sens que je vais me faire allumer pour ce que j'ai dit
par Un ragoteur qui revient embusqué, le Mercredi 11 Juin 2014 à 18h11  
par Un ragoteur lambda d'Ile-de-France le Mercredi 11 Juin 2014 à 14h46
Toute une époque revolue (vieux con blasé...ndlr) ca fait des siecles que je n'ai pas vu de demo
Perso j'ai 30 ans+ c'était une autre époque et elle est révolue ! La nostalgie c'est une chose mais les démos sont obsolètes et non nécessaire aujourd'hui, et aussi croire qu'avant les jeux étaient crée par des joueurs pour des joueurs, le jeu video sera toujours un business.

Les jeux avant n'étaient pas forcement plus finis mais reposaient sur un concept obsolète de fausse durée de vie/difficulté basé sur un système sans sauvegarde auto etc.. Aujourd'hui les jeux sont tellement plus riche sur tellement de point et leur code est à des années lumières de ce qu'était le jeu vidéo il y a 10 ans en arrière.

Après je ne dis pas que tout est rose et qu'il faut cautionner le système de DLC, mais après tout si cela ne fonctionnait, il ne le ferait pas...

Personnellement je n'ai que rarement payé pour des DLC et franchement je ne ressent pas que mon expérience de jeu soit différente avec ou sans DLC.

Quant à la scène du jeu vidéo indépendant elle est loin d'être aussi belle qu'on veut bien le dire ou le montrer 95% des jeux sont de la pure merde et de l'arnaque "Early acces/alpha test" and co, donc stop mettre ça sur un pied d'estale et pour moi cela ne vaut pas mieux que certaines dérives et mauvaise pratique de l'industrie du jeu video.
par Un ragoteur qui draille de Bretagne, le Mercredi 11 Juin 2014 à 15h37  
il a quité la bretagne depuis longtemps

==> On parle de quoi par quitter ? Car je rappelle qu'hormis son siège, rien n'a été conçu en Bretagne. Hors le siège est toujours à rennes... donc en Bretagne à fortiori.
par neelrocker, le Mercredi 11 Juin 2014 à 15h30  
Je serais eux je le ferais la semaine d'avant ou p-e mieux celle d'après, mais pas en même temps.
par Un ragoteur foufou embusqué, le Mercredi 11 Juin 2014 à 14h51  
par Un ragoteur lambda d'Ile-de-France le Mercredi 11 Juin 2014 à 14h46
le futur appartient à la scene indepedante, il n'y a qu'avoir notre cher editeur breton ubisoft( il a quité la bretagne depuis longtemps) qui utilise les meme mécaniques, la meme inteface /UI, (ayant joué à WD, AC 2/3/4, SC et FC3 ca choque forcement... ) dans tous ces jeux c'est l'exemple le plus parlant de marché Mainstream : un machine à frique ou les jeux sont rarement fait par des joueurs pour des joueur...
Attention, Ubi Soft est une machine ultra-formatée, bien plus que d'autres éditeurs. On parle d'une entreprise "créative" avec un service éditorial qui dispatche des game designers pour s'assurer une homogénéité entre les divers jeux Ubi Soft ...
par Un ragoteur lambda d'Ile-de-France, le Mercredi 11 Juin 2014 à 14h46  
le futur appartient à la scene indepedante, il n'y a qu'avoir notre cher editeur breton ubisoft( il a quité la bretagne depuis longtemps) qui utilise les meme mécaniques, la meme inteface /UI, (ayant joué à WD, AC 2/3/4, SC et FC3 ca choque forcement... ) dans tous ces jeux c'est l'exemple le plus parlant de marché Mainstream : un machine à frique ou les jeux sont rarement fait par des joueurs pour des joueur...

la scene indé, le crowfunding et les project kickstarter c'est ce qui me redonne foi car ca me rapelle une epoque plus saine du jeu video, ou des des projets innovants ont vu le jour et jeux qui resteront dans les annales (sic!) tel WOlfestein et Doom et le système de Shareware en disquette 1.44mo ...

Toute une époque revolue (vieux con blasé...ndlr) ca fait des siecles que je n'ai pas vu de demo pc pour tester les jeux que je acheter comme je le faisais gamin dans les années 90/2000
aujourd'hui on vends des jeux en kit (DLC), patché et repatché et non fini (BF3/BF4)
Dans les années 90... le patch n'existait pas :-) mais les jeux faisaient quelques centaines de ligne de codes