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Test • Intel Nuc 12 extreme Dragon Canyon
• Performances applicatives

Continuons l'analyse en abordant le volet applicatif pur. Nous avons effectué des tâches courantes, d'autres qui le sont moins (comme la compilation Linux ou TensorFlow), pour évaluer les performances du modèle en test. Nous comparons ses résultats à ceux obtenus par d'autres processeurs de chez Intel et AMD, avec des concurrents plus haut de gamme testés via le même protocole.

 

 

Sans aucune surprise les résultats des benchmarks sont confirmés, puisque notre machine s'en sort assez bien en production. Le NUC 12 Extreme se positionne dans le milieu du tableau, se rapprochant des performances d'un i9-10900K, faisant parfois mieux dans certaines situations. Notre version basse consommation reste talonnée de près par le Ryzen 5 5600X d'AMD testé dans les mêmes conditions.

 

• Le jeu vidéo

Continuons nos investigations par la partie qui vous intéresse sans doute le plus et celle qui devrait mieux convenir à notre machine, le jeu. Comment se comporte le modèle en test lorsque l'on fait tourner un MOBA, un Battle Royal et un gros FPS ? Ainsi, pour ce dossier nous testons le PC sous DOTA 2, Apex Legends et Battlefield V en FHD, QHD et UHD toutes options à fond.

 

 

Si vous comptez jouer un peu avec cette machine, vous aurez de quoi faire. Le GPU déterminera les performances, et dans notre cas, cela se passe dans de bonnes conditions. Battlefield 5 reste une source de consommation de ressources importante dès que l'on active toutes les options. Notre carte ne permet pas de jouer tout à fond au-delà du full HD sur ce jeu. Il faudra sacrifier la qualité pour rester à plus de 50 FPS.

 

Le BR de compet' ne pose aucun problème à notre machine, jusqu'en QHD ou nous affichons encore 70 FPS toutes options graphiques à fond.

 

DOTA 2 n'est que formalité ici, avec bien plus de FPS que nécessaire jusqu'en 4K. Nous restons autour des 190 FPS tout au long du test.

 

• La conclusion

À qui s'adresse cette nouvelle itération du NUC Extreme ? Aux nomades fortunés sans doute, puisque le format compact permet de trimbaler une mini machine puissante sans trop s'encombrer. Sorti du carton, le NUC 12 Extreme est fonctionnel, mais pêchera côté affichage. Si vous le destinez à une utilisation complète et polyvalente, il faudra y ajouter une carte graphique.

 

Le NUC 12 Extreme est performant, et le sera bien plus encore si vous faites le bon choix de composants. Les contraintes limitent la mémoire à de la DDR4 au format SoDIMM, notre version de test étant cadencée à 3000 MHz "seulement". Vous pourrez y installer jusqu'à 64 Go si besoin. Le stockage ne permet pas de grandes folies, la carte mère n'est équipée que de trois supports M.2 NVMe. Le To de stockage étant à 140 € environ en PCIe 4.0, il faudra multiplier ce prix par le nombre de SSD qu'il vous faut. Le GPU quant à lui ne devra pas dépasser les 12 cm de large si les connecteurs sont sur le côté, et la contrainte de place limite le choix, le boîtier ne permettant pas plus de 130 mm de largeur.

 

Équipé comme nous l'avons fait, le modèle est convaincant, tant sur les performances en production qu'en jeu. Le NUC 12 Extreme ne manque pas de ressource, et son système de refroidissement lui permet de ne pas trop surchauffer. La marque fait de gros efforts sur les nuisances sonores, contrairement à la consommation qui grimpe en flèche du fait de la présence d'un i9-12900.

 

Compute Element reste intéressant en cas d'upgrade, encore faut-il que la base board suive. Se pose donc la question de l'entière compatibilité d'un Compute Element de dernière génération avec un NUC de 9ème génération par exemple, question en suspend mais à laquelle nous essayerons de répondre. Ensuite, la connectique du modèle testé est complète, et vous trouverez en plus un port RJ45 2.5 GbE, absent du modèle équipé de l'i7-12700. En parlant de processeur, la puce n'étant pas soudée, rien ne vous empêche de faire joujou avec d'autres versions d'Alder Lake. Attention tout de même au TDP, le système de refroidissement ne devrait pas suivre aussi sereinement.

 

Reste la question du prix. À 1800 € la machine incomplète, est-ce vraiment raisonnable ? Pour moins de 2000 €, il est possible de se monter une machine polyvalente au format Mini ITX. Nous avons mis dans notre panier un boîtier MasterBox NR200P Max à 370 € (AIO et Alimentation de 850W Gold inclus), une carte mère Asus Rog Strix B660-I Gaming WiFi à 230 €, 16 Go de DDR5 5200MT/S (Kingston Fury Beast) à 159 €, un SSD Sabrent Rocket 1 To PCIe 4.0 à 125 €. Le processeur pourra être un i5 12600KF à 330 €, mais vous pouvez économiser 130 € en y ajoutant un 12400F par exemple. Côté carte graphique on peut trouver des RTX 3070 à 700 € ou des RTX 3070 Ti à 800 € selon le budget. Nous restons ainsi sous les 2000 € et surtout tout aussi performant que l'option NUC Extreme testée.

 

Une nouvelle fois, Intel nous offre une belle démonstration de puissance dans un espace réduit. L'idée est assez bonne, mais la cible d'un tel produit n'est pas clairement définie. Peut-être est-ce l'avenir de nos PC ? Et si pour l'instant le Mini ITX garde notre confiance pour ce qui est de déplacer un PC puissant et fonctionnel dans peu de place, l'arrivée de la 13ème génération de processeurs Intel devrait permettre à cette version du NUC Extreme de voir son prix baisser comme c'est le cas pour les modèles précédents.

 

nuc 12 extreme i9 conclusion

 



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