Test • GIGABYTE RTX 3070 Ti Gaming OC

Ceci est le test d'une carte graphique "custom". Il est destiné à évaluer ses qualités propres, mais vous pouvez retrouver le test de la carte de référence et de son GPU, incluant les performances, ici :

• Fouille intégrale de la carte

Les cartes Gaming OC deviennent de plus en plus travaillées, avec un carénage solide et bien pensé pour la ventilation.

Puisqu'il s'agit d'un refresh de GPU, GIGABYTE ne modifie pas son concept Gaming OC au niveau du design, qui arbore un style sobre à base de nuances de gris. Nous apprécions le carénage en aluminium, qui donne un côté propre à la carte, et la plaque arrière est bien pensée pour permettre la ventilation traversante. Autre point, la ventilation n'est pas symétrique, avec un ventilateur de 80 mm côté gauche, et deux ventilateurs de 90 mm à droite, et le RGB reste très léger. Pour ce qui est des dimensions, nous sommes sur du 320 x 129 x 55 mm, ce qui reste assez imposant et qui donnera quelques difficultés dans les plus petits boitiers.

Vues de face et de derrière des PCB avec des annotations afin de bien identifier chaque module présent sur la carte.

L'électronique n'est pas en reste sur ce modèle, avec un nombre impressionnant de composants de filtrage et de découplage sur un PCB de petite taille. GIGABYTE montre son savoir-faire sur l'électronique en optimisant leur emplacement et en exploitant les différentes couches de PCB mises à disposition. Le PCB raccourci permet d'avoir le maximum d'espace possible pour le flux d'air de la ventilation traversante, et comme d'habitude sur les cartes Ampere, nous retrouvons plusieurs capteurs pouvant donner une analyse de la consommation assez précise.

Les VRM sont assez nombreux, mais restent plutôt basiques dans leur fonctionnement.

Par contre pour la puissance, nous sommes légèrement déçus de la mise en œuvre du fabricant. En effet, nous restons sur la même conception que sur la RTX 3070, alors qu'un écart immense en puissance est présent, autant sur le GPU débridé que sur la mémoire qui passe en GDDR6X, ce qui nous parait léger. Car nous restons ici sur une alimentation modeste -pour gérer 300 W - avec 10 VRM SIC 653 pour le GPU sur un contrôleur de 8 phases - nous sommes probablement sur du 6 + 2x2 - et 2 VRM pour la mémoire, en MOSFET à l'ancienne. Le problème de ce type de configuration est qu'elle est moins précise, ce qui peut amener à des instabilités ou à une surchauffe sur les puces de GDDR6X, il faudra donc compter sur un bon refroidissement.

GIGABYTE utilise des références standards pour les cartes graphiques vertes, mais dont l'efficacité a déjà été prouvée.

Continuons avec une petite analyse GPU-Z de nos cartes à base de GA104. Les fréquences de boost sont légèrement gonflées par rapport à la Founder Edition, ce qui devrait faire gagner quelques mégahertz à froid, mais il convient de tester sur la durée le résultat afin de vérifier l'influence du GPU Boost 4 dans l'équation.

Données GPU-Z de la RTX 3070 Ti Gaming OC.

Le traditionnel GPU boost est toujours présent sur cette série, et nous pouvons voir que selon les tâches utilisées, les fréquences sont loin de ce qui est indiqué sur les informations statiques. Malgré le débridage appliqué par NVIDIA sur son GPU, le souci reste encore et toujours le même, puisque la carte se retrouve limitée par sa consommation avant même de surchauffer. À noter, GIGABYTE utilise une ventilation à la vitesse de rotation plus faible que la moyenne, nous y reviendrons plus tard.

 Données GPU-Z de la RTX 3070 Ti Gaming OC : à gauche au repos, à droite en charge