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En cabine • Sharkoon OfficePal C20

Appréciation générale

Après plusieurs semaines d’utilisation, dont désormais quelques jours par forte chaleur, le tissu mesh respirant s’impose comme un choix pertinent. Il évite les désagréments classiques du similicuir (chauffe, écaillage) tout en assurant confort et fraîcheur. L’assise et le dossier sont bien finis, sans excès ni artifice. Notons aussi un haut de dossier parfaitement plat. Ici, pas de renflements latéraux façon siège baquet — hérités du monde automobile et de rigueur sur bon nombre de fauteuils gaming, y compris certains de la gamme SKILLER de Sharkoon. Des renflements sans doute utiles pour maintenir le conducteur dans des virages pris pied au plancher, mais qui, chez le pilote de clavier et de souris, le force à avoir continuellement les épaules en avant, puis à se tenir voûté, indépendamment du poids des ans, sauf à avoir une carrure d’épaule équivalente à une brindille.

officepal c20 dossier

Le dossier propose un réglage de la courbure lombaire via une molette, tandis qu’un repose-tête ajustable en hauteur et en inclinaison soutient la nuque. Ce dernier peut se basculer intégralement vers l’arrière si vous préférez l’ignorer. Quant à l’assise, avec ses 49 x 49 cm, elle se montre confortable et plate, sans rebord gênant — idéal, que vous dépassiez, ou non, des limites.

Les accoudoirs 3D sont, c’est le principe, réglables en hauteur et en profondeur, ainsi qu'orientables vers l’intérieur ou l’extérieur. D’aucuns regretteront peut-être l’absence de réglage 4D, mais l’ensemble reste largement satisfaisant.

Durant deux mois d’usage quotidien, aucun signe d’usure prématuré n’est apparu. Globalement, cette OfficePal C20 fait assez haut de gamme. Elle ne grince pas, même en s’asseyant ou se relevant rapidement, et ne présente aucun jeu mécanique perceptible — notamment au niveau du mécanisme de levage par vérin à gaz, souvent source d’instabilité sur les chaises. La Sharkoon reste imperturbable même lorsqu'on se dandine dessus de tous les côtés (toujours dans un souci d’examen rigoureux). Son revêtement et sa teinte la rendent en revanche sensible aux traces. Rien qui ne soit pas parti sous la caresse d'un chiffon humide jusqu’à présent.

De manière générale, le confort est clairement au rendez-vous. L’assise est confortable. Même appréciation pour les revêtements. On ne peut objectivement lui imputer aucune douleur lombaire ou cervicale. Le support lombaire assure un bon maintien du bas du dos, tandis que le repose-tête remplit son office pour la nuque. Si vous n’aimez ni l’un ni l’autre, il est tout à fait possible de se passer du second, et ne quasiment pas subir la pression du premier.

Sauf à tomber dans des extrêmes, que vous soyez grand, petit, mince ou costaud, la chaise devrait ainsi s’adapter à votre morphologie grâce à ses nombreux réglages. Une anecdote pour finir : notre Sharkoon, pourtant inanimée et a priori pas dotée d’une volonté propre, a la fâcheuse tendance à se retrouver face à un bureau positionné à côté du nôtre ; un endroit où « travaille » quelques jours par semaine une créature plus petite et gracile que nous (nous ne parlons pas de Pascal, qui est grand comme un basketteur et costaud comme un bodybuildeur). C'est la preuve qu'elle est appréciée.



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