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En cabine • Mountain Everest Max
mountain everest max
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• L'Everest MAX utilisé et filmé

 

À l'usage

Il n'y a pas grand-chose à dire sur la prestation de l'Everest en tant que clavier gaming équipé d'interrupteurs Cherry MX. Tout dépendra évidemment de la couleur choisie. Dans notre cas, les Cherry MX Red Silent RGB n'ont pas déçu. On retrouve bien la polyvalence des interrupteurs rouges du constructeur allemand, mais avec une nuisance sonore sensiblement moindre que les autres, subjectivement peu gênante et  fatigante sur la durée, même en bureautique. Bien entendu, ce sera toujours de trop pour certains, tout est une question de sensibilité auditive.

 

Contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer du fait de sa taille, le repose-paume est parfait pour offrir un supplément de confort appréciable à l'usage, d'une certaine manière c'est peut-être même mieux ainsi, puisque cela permet — selon la taille de vos paluches — d'exercer un peu moins de pression directement sur le canal carpien. Naturellement, du fait de sa hauteur modérée, le clavier peut aussi s'utiliser convenablement sans, mais on n'en verrait pas l'intérêt. Bref, sachez que le clavier s'est avéré très stable sur le bureau, confortable à utiliser et peu bruyant, parfaitement adapté au jeu et à la bureautique.

 

mountain everest max [cliquer pour agrandir]

Que dire de ses bonus ? De prime abord, la modularité est un aspect accessoire avec lequel vous ne jouerez probablement pas très souvent après la mise en place initiale, mais si un jour l'envie vous prenait de changer de bord et de vivre comme un gaucher (ou droitier dans le cas inverse), l'Everest Max s'y prêtera bien mieux que d'autres. Il est par conséquent aussi plus facile à adapter selon votre usage et vos envies du moment.

 

Les 4 boutons avec écrans LCD sont un atout sympathique, pratique pour faire de l'Everest Max véritablement votre clavier ! Vous pouvez les configurez comme bon vous semble via le logiciel Base Camp, ce que nous verrons plus en détail dans la partie suivante. Dans notre cas, nous avons réglé le premier pour ouvrir Steam, le second pour ouvrir la page internet du comptoir (#fanboy), bien entendu avec les icônes qui vont bien. Les deux autres auront conservé leurs fonctionnalités d'origine, à savoir la mise en vieille du PC et l'ouverture du gestionnaire de tâches. En pratique, chaque fonction testée a toujours bien fonctionné, et rapidement. Base Camp n'a pas besoin d'être lancé pour que ça puisse marcher. Rappelons aussi que le pavé numérique peut être distancé physiquement du clavier avec la rallonge USB-C incluse dans le bundle, pour un montage potentiellement plus ergonomique.

 

mountain everest max [cliquer pour agrandir]

 

 

L'usage de la molette est un poil plus laborieux, du moins à la volée. En effet, la molette n'est pas tactile (et vu sa taille de smartwatch, c'est probablement mieux ainsi), elle permet seulement de sélectionne le menu en la tournant vers la droite ou la gauche. Il faut ensuite se servir du bouton adjacent pour naviguer dans les menus (à presser une fois pour valider et deux fois rapidement pour retourner en arrière). En fin de compte, même si la solution n'est pas parfaite et n'est certainement pas faite pour un usage « nerveux », elle donne aux claviers des fonctions que l'on ne trouve plus vraiment ailleurs de nos jours. Là encore, ce n'est pas tellement indispensable, mais c'est assurément un bonus sympathique et tout de même assez utile. Vous pouvez aussi ne pas installer ce module, mais vous perdrez alors aussi les raccourcis multimédias et les voyants lumineux...

 

Et donc, indispensable cet ensemble ? Non, mais finalement très chouette à avoir tout de même. À vrai dire, il peut même devenir difficile de s'en passer à la longue. Il faut dire que le clavier offre un niveau de personnalisation plutôt inégalé.

 

Voilà, terminons maintenant cette partie avec une petite démo vidéo des qualités RGBesques de l'Everest Mountain - par ailleurs compatible avec l'écosystème Razer Chroma. Assez basique, mais plutôt réussi et sans coil-whine (!), l'éclairage et sa gestion sont individuels — touche par touche et pour chaque LED le long de la bordure —, avec un léger réfléchissement qui mettra légèrement en avant les traces de la machine CNC sur la surface en alu. La luminosité est réglable, mais même au maximum cela reste plutôt doux. Attention, éteindre l'éclairage aura pour l'instant aussi pour conséquence d'éteindre l'écran de la molette et des boutons LCD. On nous a assuré que ce défaut de programmation sera toutefois corrigé prochainement avec une simple mise à jour du logiciel et du firmware, et qui permettra ainsi de gérer la luminosité des touches sans affecter celle des écrans des modules. Enfin, on est loin du niveau de personnalisation et de la quantité d'effets proposés par certaines marques, mais les classiques sont là et en ce qui nous concerne, c'est largement suffisant.

 

 



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