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Présentation • APU AMD Trinity

• Le software : fondamental pour l'essor de Trinity.

Si au lancement d'un nouveau CPU, les yeux sont avant tout tournés sur les l'apport d'une architecture hardware, dans le cas des APU il est également un facteur essentiel sans lequel aucun succès n'est à prévoir : une bonne gestion de l'accélération hardware par les logiciels du marché. Gabe Gravning a ainsi succédé à Sasa Marinkovic pour nous en parler en détail.

  

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Ainsi, en 2011 au moment du lancement de Llano, AMD ne comptait que 26 logiciels officiellement aptes à profiter de l'usage d'un APU. Ils sont maintenant 60, dont des partenariats absolument essentiels aux yeux d'AMD, comme les navigateurs internet Firefox et Chrome, Photoshop CS6, etc.

 

winzip 16.5

 

Pour exemple de cette gestion de l'APU, Gabe Gravning nous a par exemple parlé du cas de Winzip 16.5, qui prend en charge le GPU contrairement à la version 16. Evidemment, Trinity s'en retrouve à la fête et, malgré une partie CPU qui aurait bien du mal à affronter les offres d'Intel, l'A10-4600M tient tête à un Core i5-2520M par exemple.

Non présent sur le slide, mais qui nous a été montré dans une petite vidéo en dehors des slides : lors d'une compression classique mêlant un "package" de fichiers de différentes tailles et formats, la même opération menée avec Trinity sous Winzip 16 (n'utilisant donc que le CPU) et Winzip 16.5 (s'aidant cette fois du GPU), la compression a été 2,7 fois plus rapide grâce à l'accélération matérielle de la version 16.5 !

 

photoshop.jpg

 

Autre exemple, cette fois-ci avec Photoshop CS6, qui dispose désormais d'une 30aine d'actions accélérées par le GPU. Dans l'exemple du Blur, la comparaison se passe de commentaires. Cependant, n'oublions pas qu'une 30aine de fonctions ne signifie pas tout, de nombreuses autres ne bénéficient donc pas, pour l'heure, de l'aide du GPU et doivent se contenter des prestations du CPU, ce qui pourrait bien mettre Trinity dans une situation plus délicate...

 

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Deuxième axe de cette présentation plus "software" faite par Gabe Gravning : nous parler du nouvel HD Media Accelerator. Un nom qui regroupe une série de fonctionnalités visant à améliorer l'expérience des utilisateurs dans ce qui est une des utilisations principales que font la plupart des gens avec un PC outre le jeu, il s'agit de la vidéo.

On retrouve ainsi l'AMD Perfect Picture HD, un processing revu pour une meilleure qualité d'image, la technologie Quick Stream pour des streamings plus agréables sur le net ou encore le Steady Video censé rentre plus acceptable une vidéo de très mauvaise qualité et qui passe en version 2.0

 

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On commence par parler un peu plus en détail du Quick Stream. Derrière ce nom se cache en fait une idée toute simple : lorsque vous regardez une vidéo en streaming sur le net, cette fonctionnalité permet de placer tous les autres téléchargements simultanés en priorité basse afin de permettre (dans la mesure du possible), une visualisation sans interruption de la vidéo.

En parlant de vidéo, Gabe nous a, là encore, fait une petite pause dans la présentation en slide afin de montrer un exemple. Deux notebooks, l'un en Llano A8-3510M (ce n'est donc pas réservé uniquement à Trinity), l'autre en Core i5-2520M. Après un test de bande passante visant à nous montrer qu'il n'y avait pas de déséquilibre à ce niveau entre les deux configurations, un téléchargement d'un gros fichier est lancé sur chaque ordinateur, avant le lancement d'une même vidéo en streaming. Le résultat est celui que vous voyez sur le slide : la barre de progression gardait bel et bien une avance confortable pour ne pas risquer de pause dans la lecture sur la configuration avec APU AMD. C'est tout simple, mais il fallait y penser à ceux qui lancent de longs téléchargements qu'ils ne veulent pas interrompre lorsqu'ils regardent une vidéo en ligne.

 

steadyvideo2.jpg

 

Le Steady Video 2.0, de son côté, permet donc de stabiliser une vidéo qui bougerait beaucoup (par exemple prise avec un téléphone portable) tout en améliorant légèrement (mais vraiment légèrement...) sa qualité. L'important à noter est qu'il ne s'agit pas d'un logiciel de retouche ou autre, mais de quelque chose qui fonctionne en temps réel, pour peu évidemment qu'il soit supporté (d'où l'importance de ces fameuses alliances stratégiques...). Ainsi le Steady Video 2.0 fonctionnera grâce à l'OpenCL avec les navigateurs Internet Explorer, Firefox, Chrome ou encore sous Windows Movie player, en l'activant tout simplement dans les options du Catalyst Control Center (sous le nom Video Demo Mode). Nous avons évidemment eu là aussi droit à une démo vidéo, en l'occurrence du décollage d'un avion, filmé par un cinéaste amateur avec son téléphone. Avec l'important zoom fait, non seulement la qualité était déplorable, mais surtout cela bougeait énormément. Sans révolutionner la scène, il faut admettre donc que la "stabilisation" était nettement plus acceptable, la qualité ne changeait en revanche pas sensiblement même si un léger mieux était discernable par moments.

 

vlc.jpg

 

Autre membre intéressant du club du Steady Video 2.0 : VLC. Le logiciel se pare ainsi, avec l'arrivée de Trinity, d'un bouton "Steady Video" tout simplement dans sa barre de commandes, qu'il vous sera donc possible d'activer à votre guise pour juger des effets plus ou moins positifs sur vos vidéos.



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