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Test • Intel Core i5/7 LGA 1156 & P55 Express
Impact turbo boost et HT
perf. archi. comparées

• Le lynnfield en pratique

 

Abordons notre étude des performances du Lynnfield en mesurant l'impact de l'HyperThreading et du Turbo Boost sur les performances des nouveaux venus. On débute par le Turbo Boost, le gain moyen sur Core i5- 750 atteint 6% pour un surcoût (au niveau de la configuration complète) de 5% en terme de consommation. Le Core i7-870 atteint lui un gain de 7,5% fort logiquement plus élevé (voir les explications relatives à ce sujet en page 3) pour une pénalité de 7% au niveau de la consommation de la configuration. En comparaison des Bloomfield (ici représenté par le Core i7-920), le gain est plus notable car ces derniers n'utilisent au mieux qu'un coefficient +2 en monothread (ce qui n'est presque jamais le cas comme nous l'avons précisé) et donc se contentent généralement de +1 quand les Lynnfield peuvent afficher parfois des +4 dans les mêmes conditions.

 

Au tour de l'Hyperthreading, le Core i5-750 en étant dépourvu nous nous consacrerons exclusivement au Core i7-870. Le gain moyen est beaucoup plus mesuré à 4.8% pour une surconsommation maximale (attention il s'agit du pire cas sous OCCT en burn et pas d'une surconsommation moyenne) de 8%. Mais en fait cette moyenne faible traduit d'énormes disparités selon les applications (en cliquant sur le graphique vous pouvez afficher le détail). On peut donc constater des gains de plus de 20% mais aussi des pertes équivalentes, l'hyperthreading est donc une arme à double tranchant....

 

Impact turbo boost et HT [cliquer pour agrandir]

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Second point d'analyse, l'impact de la fréquence mémoire. Nous mesurons donc la réaction de nos Lynnfield en faisant varier la mémoire de DDR3-800 à DDR3-1600 (uniquement accessible sur le 870, le 750 ne dispose pas du coefficient ad hoc) à timings équivalents. Le résultat est exprimé en pourcentage du niveau atteint avec la DDR3-1333 préconisée par Intel. Grosso modo on ne gagne rien ou presque à augmenter la fréquence mémoire, la réduction à 1066 MHz n'induit qu'un impact limité, par contre il peut devenir notable si la fréquence ne dépasse pas 800 MHz. Puisque l'on parle de mémoire, petite remarque en passant, à l'instar des Bloomfield, il est nécessaire sur les Lynnfield de peupler les premiers slots mémoire sous peine de se retrouver avec un bel écran noir au boot. Ces slots sont les plus éloignés du socket et ce pour chaque canal.

 

impact fréquence mémoire

 

Poursuivons avec l'impact des timings mémoire, la fréquence mémoire est fixe cette fois (DDR3-1333) et seuls les timings principaux varient passant de 6/6/6/18 à 9/9/9/27. Là encore, les impacts sont très limités (attention à l'échelle permettant de mettre en évidence les variations mais qui dans ce but les amplifie visuellement), et s'il peut y avoir un écart de 9% lors des opérations de compression avec Winrar entre les réglages les plus agressifs et les plus relachés, en moyenne on reste très proche ! Inutile donc de se ruiner avec des barrettes affichant de fiers timings à prix d'or.

 

impact timings mémoire

 

Continuons avec l'impact du nombre de barrettes et de canaux mémoire. Nous réalisons donc les tests avec la mémoire cadencée à la même fréquence et aux mêmes timings, mais en faisant varier le nombre de barettes de 1 à 4. Avec une seule barrette, on perd donc le dual channel alors qu'il est préservé avec 2 et 4 barrettes (ce mode pourra intéresser ceux désirant recycler 4 barrettes de 1 Go par exemple). Les différences entre le dual channel à 2 ou 4 barrettes est insignifiant, plus lié aux imprécisions de mesure qu'autre chose, le passage à un seul canal mémoire induit lui une légère perte mais malgré tout très limitée.

 

impact canaux mémoire

 

On poursuit cette fois avec l'étude du comportement de la plate-forme dans le domaine ludique en mesurant l'impact de la réduction des  lignes PCIE dédiées à la carte graphique.  Les mode 16x et 8x sont nativement gérés par le contrôleur PCIE intégré aux Lynnfield alors que le mode 4x utilise un port câblé via les lignes incluses au PCH (P55 Express). On utilise les 4 jeux de notre panel avec des réglages suffisamment gourmands pour utiliser une grande quantité de mémoire vidéo et induire des transferts PCIE importants, tout en évitant de mettre à genoux le GPU. On reporte ensuite la moyenne des résultats dans les graphiques exprimée en pourcentage du niveau atteint avec le câblage optimum (16x). Nous avons répété cette opération avec 2 cartes graphiques différentes, une 3850 embarquant 256Mo (bon je sais c'est vicieux) et une 4870 1Go. Les résultats entre les cartes graphiques ne sont pas comparables puisqu'adaptés individuellement à la puissance respective des GPU, mais là n'est pas le but du test mais bien l'influence du câblage du port PCIE.

 

Avec une carte embarquant 1 Go de mémoire vidéo, la différence entre le mode 16x et 8x est très limité pour ne pas dire imperceptible, le passage en 4x est par contre fort pénalisant puisque l'on divise tout simplement par 2 les performances dans des conditions exigeantes. Avec la 3850 n'embarquant cette fois que 256 Mo, le passage de 16x à 8x entraine une perte déjà notable de 10%, mais que dire alors du port 4x qui ne laisse subsister qu'un quart des performances initiales. Certes, ce cas de figure est volontairement défavorable dans nos tests, mais il a le mérite de mettre en lumière les limitations que peuvent parfois engendrer un tel port dans des conditions sévères (exit le tri-sli par exemple utilisant un tel port).

 

impact câblage PCIE

 

Maintenant que les variations de performances liées à l'architecture intrinsèque de la plate-forme ont été décrites, passons à une petite comparaison entre micro-architectures. Pour ce faire, nous avons désactivé l'HypertThreading et le Turbo Boost des Core i7/i5 et cadencé tout ce petit monde à la même fréquence soit 2,66GHz. On exprime ensuite les résultats obtenus en pourcentage du niveau atteint par le Yorkfield (Core 2 Quad 45nm).

 

On constate que les Lynnfield apportent un gain de 10% en terme de performances par rapport aux Yorkfield tout en consommant  6% de moins au niveau de la configuration global. Les Bloomfield (Core i7-9xx) qui partagent la même architecture mais disposent d'un troisième  canal mémoire sont légèrement plus performants mais aussi beaucoup plus voraces au niveau de la consommation totale de la machine... Enfin les Deneb (Phenom II X4) se montrent certes un peu moins gourmand que les Bloomfield, mais leurs performances à fréquence égale sont bien inférieures aux Yorkfield. Il s'agit ici de moyennes issues de notre panel, vous pouvez afficher le détail par application en cliquant sur le graphique car les variations ne sont bien sûr pas uniformes.  

 

perf. archi. comparées [cliquer pour agrandir]

Cliquez pour afficher le détail

 

Pour finir avec notre évaluation de la plate-forme, voyons le résultat obtenu par les contrôleurs HDD respectifs. Ces derniers sont intégrés au sein des Southbridge (ou PCH pour Lynnfield), l'ICH9R est utilisé sur la plateforme Core 2 sachant que cette dernière peut aussi employer l'ICH10(R) lorsqu'associé au P45 au lieu des X38/48/P35. L'iCH10R est utilisé pour la plate-forme Core i7-975, le P55 pour les Core i5-750 / i7-870 et enfin le SB750 pour les Phenom II. Nous utilisons le test HDD de PCMark Vantage avec pour cible un Falcon 128 Go fraichement réinitialisé (HDD Erase), les contrôleurs sont paramétrés en mode AHCI et les derniers drivers des constructeurs utilisés.

 

C'est le contrôleur inclus à l'ICH9R qui se montre légèrement plus véloce que ses comparsses made in Intel. Le P55 utilise des drivers jeunes, il pourra donc évoluer légèrement à ce niveau. Le SB750 se montre quant à lui un ton en dessous de tout ce petit monde.

 

perf. HDD

 

C'est fini pour notre évalution de la nouvelle plate-forme, passons aux performances synthétiques de notre panel du jour.

 



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