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Windows 8 : ce sera le 26 octobre

Alors que la RTM ne devrait plus tarder, le 26 Octobre 2012, c'est la date finalement retenue par Redmond pour l'arrivée officiellement officialisée et du coup franchement officielle du dernier rejeton de la lignée, Windows le huitième. Annoncée par Steven Sinofsky (le patron développement Windows chez MS) lors d'une automasturbation annuelle -un meeting sur les ventes quoi-, l'annonce a été relayée via l'incontournable twitter ainsi que sur le blog officiel lui aussi de Windows, en restant évasif sur les versions concernées, qui néanmoins en toute logique devraient concerner retail et OEM.

 

Le 26 octobre donc, sainte journée pour les geeks de tout poil, il ne vous restera que 56 jours très exactement pour découvrir metro et ses jolies cases colorées avant la nouvelle daube de Sexion d'Assault la fin du monde.

 

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Un poil avant ?

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Un peu plus tard ...

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Les 78 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par k'stor, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 21h14  
J'aime beaucoup ton dernier commentaire, (version interpretée de tavers : "faisons la guerre, on payera moins cher les loyers..."

Pour ce qui est des disparités riches/pauvres, le problème c'est que si on appauvrit les riches, ils vont se barrer de france. Il faut taxer au niveau mondial, et là c'est pas gagné.
Je suis bien d'accord pour l'éducation, c'est super important. L'inconvénient c'est qu'il faut là aussi le faire à l'échelle mondiale, si un pays se met à balancer plein de fric pour éduquer les pays émergents, ils seront moins compétitifs.

Donc le soucis de ta solution c'est qu'elle demande une gestion mondiale centralisée et qu'elle est absolument incompatible avec le système actuel, du coup la transition devra se faire du jour au lendemain et ça dans tous les pays du monde.

A la limite, la solution peut marcher (je trouve ça proche du communisme mais j'y comprends rien en politique et économie) mais là faut bosser sur la transition.
par k'stor, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 11h38  
par Hornpipe le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h14
Si je ne m'abuse, tu prends pour acquis le fait que les pays émergents sont plus compétitifs car ils ont à disposition de la main d'oeuvre vivant et travaillant dans des conditions déplorables. Tu suis donc la politique du moins-disant.
C'est malheureusement la voie prise par un grand nombre de clients. Quand le pays devient riche grâce à la main d'œuvre sous payée, il commence à monter en gamme pour arriver a un très bon compromis prix/offe globale. C'est là qu'il commence à devenir dangereux. Sa main d'œuvre est encore sous payée mais il monte en gamme. Je pense qu'en fait c'est le déphasage entre la montée en gamme et les salaires qui pose problème (le salaire est toujours en retard sur la gamme). Il favorise les pays émergeant dont la montée en gamme est en avance sur les salaires et défavorise les pays développés.
par Hornpipe, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 10h35  
Ca tombe bien, le système des brevets est complètement à revoir : Pour le moment, on remarque que tout le monde se copie et règle ses comptes en justice (Apple et Samsung derniers en date). De plus, être le premier sur un marché reste un avantage, y compris dans un marché homogène, car pour que les autres soient intéressants avec leur retro-ingénieurie à prix égal, il faut qu'ils parviennent à améliorer le produit eux-mêmes, ce qui est largement plus difficile quand on a un train de retard dans la recherche.
par k'stor, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 10h02  
par Hornpipe le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h06
- ouvre de nouveaux marchés et donc de nouveaux revenus, quelque soit la modalité de fixation des prix ;
Oui mais si on leur impose le prix, ça veut dire qu'il n'y a plus de brevets (ou du moins que le système de brevets est à revoir complètement) et du coup tout le monde pourra fabriquer et vendre au même prix qu'elles
par Hornpipe le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h06
- permet de réduire le prix de revient et donc d'augmenter les marges, à prix fixe.
On est d'accord
Pour ce qui est de l'amélioration des process, je comprends bien mais pour la recherche de nouveaux produits... Chacun doit se dire qu'il vaut mieux attendre que le concurrent le développe.
par Hornpipe, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h29  
On accuse les français d'être "privilégiés". Il faut savoir que la population française n'est pas une communauté travaillant peu et profitant beaucoup. Les chiffres Eurostat classent notre production de PIB par heure de travail première d'Europe avec un coût du travail comparable à celui des allemands.

Premier contre-argument : Une partie non négligeable de français vit actuellement en dessous du seuil de pauvreté (800 euros si je me souviens bien), c'est à dire que ces français là peinent à se nourrir tous les jours. En comparaison, un ouvrier thaïlandais parvient à se sustenter avec 200 euros par mois. Alors il est vrai que la répartition des richesse en France, elle, s'aggrave, c'est à dire que la proportion de richesses détenue par les plus gros détenteurs de patrimoine n'a jamais été aussi élevée, et donc, avec une meilleure répartition, le problème de la pauvreté serait moins évident.

Deuxième contre-argument : S'il est vrai qu'il nous faudrait actuellement 3 planètes pour que le monde entier vive comme un européen, les pays européens ont toujours été des participants actifs à la politique écologique mondiale. De plus, il existe un sérieux problème de surnatalité dans le monde, dû principalement au fait que le tiers monde n'a pas encore connu une révolution industrielle intégrale et qu'aucune guerre d'ampleur n'a pu contrecarrer l'explosion démographique.
par Hornpipe, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h14  
Si je ne m'abuse, tu prends pour acquis le fait que les pays émergents sont plus compétitifs car ils ont à disposition de la main d'oeuvre vivant et travaillant dans des conditions déplorables. Tu suis donc la politique du moins-disant.

En ce qui me concerne, je milite davantage pour une généralisation des acquis sociaux dans la mesure où ils permettent :
- l'éducation des masses et donc le recul des extrémismes, le progrès humain ainsi que le bien être des populations,
- la santé et l'hygiène, parce que les épidémies pourraient être éliminées plutôt que de se répandre à travers le monde,
- le bonheur de chacun, parce que si chacun peut vivre dans des conditions qui lui permettent de connaître la mort de vieillesse plutôt que la dégénérescence, nous aurons une société plus stable et plus équitable.
Je suis donc la politique du mieux-disant.

Et en ce qui me concerne, je considère la politique du moins-disant comme responsable des crises que nous connaissons. En voulant raboter les prix et faire n'importe quoi avec la finance pour couvrir la pauvreté plutôt que de s'atteler aux vrais problèmes, nous créons chaque jour plus de nécrose.
par Hornpipe, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h06  
Enfin, pour ce qui est de la fixation des prix, elle n'empêcherait pas les sociétés d'investir dans le progrès, tout simplement parce que le progrès :
- ouvre de nouveaux marchés et donc de nouveaux revenus, quelque soit la modalité de fixation des prix ;
- permet de réduire le prix de revient et donc d'augmenter les marges, à prix fixe.

Seulement, ceci suppose qu'on réfléchisse autrement qu'à court terme.

De la même manière, il ne faut pas négliger la passion. Car c'est elle qui guide le chercheur salarié dans ses découvertes, lui dont l'augmentation de la rémunération n'est jamais garantie.
par Hornpipe, le Vendredi 27 Juillet 2012 à 08h02  
Deux choses que je souhaitais relever en particulier :
par k'stor le Jeudi 26 Juillet 2012 à 20h17
le problème c'est que ça va à l'inverse de la nature, dans la nature c'est chacun pour soit et que le meilleur gagne. Comme dit le dicton chassez le naturel...
N'est-ce pas le rôle de la civilisation de bouleverser l'ordre naturel pour inciter chacun à coopérer au bien être de tous ? N'est-ce pas lorsque nous avons réussi à mettre de côté les rivalités que nous sommes parvenus au progrès ? Penser que çà c'est de l'idéalisme, c'est avoir succombé au chant des loups.
par k'stor le Jeudi 26 Juillet 2012 à 20h17
Le problème c'est que ça ne s'équilibre pas. Un pays qui décline le fait jusqu'à devenir pauvre parce que les acquis sociaux sont trop durs à supprimer.
Depuis quand réduire les acquis sociaux, qui permettent une meilleure santé et une meilleure sociabilité de chacun, est un tremplin pour la croissance ? Toutes les périodes de forte croissante s'auto-regénèrent grâce à la montée des acquis sociaux et que les crises s'aggravent avec leur réduction. Croire que ces acquis sont une variable d'ajustement qui permet plus de souplesse et de compétitivité est une énormité, comme le fait d'accuser le coût du travail en France plutôt que le dumping monétaire et social.
par k'stor, le Jeudi 26 Juillet 2012 à 20h50  
C'est uniquement ma vision de la chose.
Bien sur ça exclut les pays tels que ceux dont le sol est plein de pétrole.
Le problème c'est que ça ne s'équilibre pas. Un pays qui décline le fait jusqu'à devenir pauvre parce que les acquis sociaux sont trop durs à supprimer.
par k'stor, le Jeudi 26 Juillet 2012 à 20h20  
Je fais de la R&D, il y a souvent une fine frontière entre la réussite et l'échec. Pour franchir cette frontière, il faut soit la passion (ce qui est impossible à avoir pour tous les projets), soit l'espoir d'une récompense mais s'il y a une récompense dans un monde où tous doivent recevoir la même chose, tu crées des jalousies.

Désolé si suis pas très clair sur le sujet, j'avoue que je suis assez défaitiste sur l'économie en général (même si je m'estime "favorisé" par le système actuel). Pour moi il n'y a pas de solution miracle, l'"avantage" de la libre concurrence, sur le principe c'est qu'un pays riche ne peut que s'appauvrir et inversement. Je m'explique : supposons qu'il naisse proportionnellement autant de gens intelligents dans tous les pays du monde.
par k'stor, le Jeudi 26 Juillet 2012 à 20h17  
Bah, si un organisme décide le prix des produits, il faut qu ça soit fait à l'échelle mondiale parce que sinon ça oblige à bloquer(ou surtaxer) les importations des pays non soumis à cet organisme. Sans compter que ça va être le bordel, regarde les agences de notation les merdes qu'elles foutent. C'est ingérable à l'échelle mondiale.
Regarde la PAC, les agriculteurs gagnent plus d'argent grâce aux aides que de leurs ventes.
Quand un seul organisme qui gère tout ça ressemble à la définition que je me fais du communisme. Sur le principe c'est très noble et ça favorise le peuple dans sa globalité, le problème c'est que ça va à l'inverse de la nature, dans la nature c'est chacun pour soit et que le meilleur gagne. Comme dit le dicton chassez le naturel...

Deuxième point, si les entreprises sont payées pareil qu'elles évoluent ou non, elles ne feront pas l'effort. J'ai même du mal à voir comment certains pays (je ne vois que la Russie) communistes ont réussi à innover. Par nature l'homme a moins de mal à aller travailler si c'est pour ne pas mourir. Comment favoriser l'innovation dans un monde où tout le monde est traité pareil ? Dans recherche, il n'y a pas trouve (captain obvious is back). Tu ne peux pas donner l'obligation de résultat, sinon ce n'est pas de la recherche.
par Hornpipe, le Jeudi 26 Juillet 2012 à 08h21  
Le débat est intéressant car, malgré nos divergences, nous aboutissons à des avancées.

Je n'ai, pour l'instant, aucune solution miracle. Seulement des pistes.

J'insiste : le réel problème n'est pas la concurrence ou le monopole mais la libre détermination des prix par le marché, ce qui est déstabilisateur dans un modèle capitaliste. L'exemple de la NAND qui vient d'être annoncé aujourd'hui est révélateur : lorsque les marges diminuent, les entreprises (en concurrence) peuvent choisir entre se solidariser et créer artificiellement la hausse des prix en baissant leurs stocks ou se faire la guerre. Le résultat est une incertitude qui se propage d'opérateur économique à opérateur économique.

Un modèle alternatif pourrait exister avec la fixation des prix par des institutions indépendantes qui ne sont pas parties prenantes sur le marché. Toutefois, la mise en place d'un tel système demanderait énormément de préparation, une entente au niveau mondial, et un choix particulièrement étudié des institutions qui assumeraient ce rôle.

Les sociétés devant vendre leurs produits au même prix, celles-ci seraient probablement encouragées à se fédérer. Avec la publication de l'évolution des prix prévisible par les organismes de régulation selon les stocks, la visibilité sur le marché serait renforcée. Il reste l'inconvénient de l'absence de diversité de l'offre pour le consommateur...