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En cabine • Sharkoon Skiller SGM50W

Une mise en veille problématique

Le tableau n'est toutefois pas idyllique. Le principal reproche que nous devons formuler concerne la mise en veille automatique. Elle survient après seulement une minute d’inactivité. Autant dire que la moindre saisie de quelques phrases sur le clavier mettra la souris en somnolence. Le hic, c’est qu’il faut cliquer sur le bouton droit pour la sortir de sa léthargie ; il ne suffit pas de la secouer pour la réveiller.

En pratique, ce délai est bien trop court. Typiquement, pour la rédaction de ce test, notre mulot a fait des dizaines de micro-siestes — pour presque autant de fois où nous l’avons bêtement agité à la recherche du curseur, pour finalement nous souvenir qu’un clic s’imposait. C’est probablement un coup à prendre, mais ce n’est pas très intuitif. Un délai un peu plus long, disons de 5 minutes, aurait été bien plus cohérent. Au moins, voyons les choses du bon côté : ce premier clic est « gratuit » : il ne vous fera rien ouvrir par inadvertance !

sharkoon skiller sur tapis 2

Après, c’est peut-être le revers de l’endurance de la souris. Faute de logiciel et donc de jauge, nous n’avons pas de mesure précise à fournir pour une durée définie. Mais en quatre jours d’utilisation quotidienne, notre Sharkoon n’a toujours pas montré de signe de fatigue. C’est donc un très bon point. De plus, tel que rapporté ci-dessus, au pire, le socle de recharge facilite grandement la procédure.

Nous avons laissé notre souris sur son tapis pour essayer de l'y mettre — au sens figuré. Sinon, la poser sur son socle en quittant notre poste de travail pour la décrocher à notre retour serait vite devenu naturel, et nullement fastidieux. À vrai dire, par rapport à une souris qui se recharge uniquement par câble, le système de charge via une station comme sur la SKILLER nous apparaît comme un indispensable.

skiller sgm50w black content 02 photoroom

Verdict

Maniabilité globale

Intégralement Plug and Play

Autonomie

Socle de chargement

Chape Uniforme

Cliquer pour sortir d'une mise en veille trop précoce

Capteur quelconque

Si toutes ces considérations ne vous ont pas suffit à vous forger un avis, voici de quoi poser le verdict. Est-ce que si nous avions eu un budget de 40 euros pour une souris et que notre choix s’était porté sur cette SKILLER SGM50W, nous l’aurions regretté ? La réponse est non.

Le plastique dur et la prise en main un peu lisse ne sont pas des plus plaisantes, mais la souris reste agréable, endurante, et suffisamment performante même pour des jeux — à notre petit niveau. Son système de recharge sans-fil via la station est un véritable atout ; le RGB, bien que discret, est utile et n’est pas un simple gadget.

Habitués à avoir un software pour tout et n’importe quoi, nous étions de prime abord un peu désemparés d’avoir une souris à l’ancienne ; regrettions qu’il n’y ait pas un logiciel dédié, au moins en option. Mais après réflexion, nous en sommes venus à la conclusion qu’il n’apporterait rien que les boutons ne permettent déjà. Le seul véritable défaut concerne la mise en veille. Elle s'amorce trop rapidement, et impose de cliquer pour sortir la souris de cet état.

En dehors de cette réserve, cette SKILLER SGM50W est plaisante à bien des égards, et cohérente avec sa tarification actuelle. En résumé : c’est une souris abordable et pratique.



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