Nous avons essayé • Logitech G700 et Roccat Pyra

• La partie Software : à l'ouest, rien de nouveau

Chez Logitech on retrouve les indéboulonnables SetPoint. Une interface sobre voir un peu austère, mais qui permet très facilement de configurer finement la G700. Jusqu’à cinq profils, cinq niveaux de résolution par profil, la résolution pouvant même être différente verticalement et horizontalement, fréquence d’échange, configuration de macros… On ne va pas tout énumérer, c’est très complet, accessible et avec des petits paragraphes d’aide affichables en cliquant sur les liens « plus d’infos » disponibles un peu partout.

Logitech et son austère traditionnel Setpoint

Il y a même la possibilité de décrire le profil afin de se remémorer les petites subtilités de configuration choisie. Configurer finement la G700 demande un peu de temps et de patience, mais le jeu en vaut la chandelle. On se retrouve en fin de course avec un mulot qui répond à nos moindres souhaits (ou presque... bande de pervers) et pour tout type d’usage.

Les 3 moniteurs disponibles dans la suite logicielle de la Roccat Pya Wireless

Du côté de chez Roccat, l’interface de configuration est clairement plus moderne et stylée à l'image des produits gaming type Razer ou CM Storm, intégralement noire et bleue comme à peu près tout chez la marque des fans des Cosmocats. Interface moderne donc, mais efficace avec notamment des petits repères visuels sympathiques dans la partie configuration des boutons, notamment pour la fonction EasyShift; déjà rencontrée sur certains rongeurs de la marque. Cette dernière permet d’associer 2 boutons -dont un dédié à l'appel de la routine easyshift- pour lui affecter une fonction (suivant/précédent, gestion du volume, macro…).

La transition facile dîtes-vous ?

Par défaut le bouton maitre de la fonction EasyShift est celui qui tombe sous le pouce, mais il est possible de choisir un autre bouton de la souris. Cela étant le choix sera très restreint à moins de sacrifier le clic droit ou gauche… Ce qui parait assez inenvisageable. Le soft intègre également une choose-box pour basculer entre le mode droitier et gaucher très simplement. Les possibilités de configurations sont un poil moindre que chez Logitech, mais c’est déjà plus que suffisant et c’est donc du tout bon. Si l’interface en elle-même n’est pas traduite en français, le survol des différentes zones de configuration active tout de même une description française en bas à gauche. La souris ne disposant pas de mémoire interne, il sera en revanche impossible de sauvegarder les profils configurés directement sur la souris, il faudra donc penser à les emmener sur clé USB si vous prévoyez d’utiliser la Pyra Wireless sur une machine qui n’est pas la vôtre : une logique difficilement compréhensible pour un produit dédié au gaming.

Passons au point le plus important d'une souris : son ergonomie.