Nous avons essayé • G.Skill Ripjaws KM780 RGB

• Petit tour du propriétaire

On commence par un tour tout simple de l'engin. On le sort de la boite et une fois le repose-poignet assemblé, on se rend compte que le bestiau pèse son poids, en plus d'avoir l'air bien solide avec sa plaque en aluminium et son cadre tubulaire. Le layout est assez standard pour du clavier Gaming, les touches de macro ne sont pas trop proches du pavé alphanumérique et les touches de profils et multimédias sont situés de façon à être accessibles. Il est livré avec des touches texturées destinées aux joueurs qui veulent optimiser leurs mouvement, mais ces dernières sont malheureusement en QWERTY alors que le clavier est en AZERTY.

Le KM780 RGB de face (on clic !)

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il prend de la place sur le bureau. Le KM780 est large et profond (avec son repose-poignet). L'ensemble est confortable, le rétroéclairage peut en mettre plein les yeux (la vidéo vous le montrera). Ca n'est clairement pas le clavier rêvé du joueur nomade et l'attirail qui lui est attaché le prouve. Avec un câble composé de quatre connecteurs (deux USB 2.0 et deux jacks audio), un port USB 2.0 à l'arrière, de quoi brancher casque et micro et même un passe câble dépliable à l'arrière, il veut se poser bien au chaud devant votre Battle Station. Pour le joueur, il proposera six touches de macro sur la gauche et le bandeau du haut a le droit à tout un tas d'autres fonctionnalités. On commence par quatre touches permettant d'enregistrer des macros et d'activer les trois profils qu'il est possible de sauvegarder. A la suite, une touche pour bloquer les combinaisons de touches Microsoft (et la touche Windows), le bouton de réglage de l'intensité du rétroéclairage (sur trois niveaux) et un Timer, qui vous permet de vous rappeler d'aller retirer le lait du feu avant qu'il ne déborde. Sur la droite, on a des touches multimédias et une superbe molette pour le réglage du son, avec écran (pas RGB, juste rouge) pour en voir le niveau.

Le même de dos (du clic !)

De dos, on découvre que le KM780 se contente de quatre patins épais aux coins de son châssis, plus deux et un plot en plastique central sur le repose-poignet. Ca tient relativement bien en place (surtout grâce au poids de l'ensemble) et les plus curieux se seront peut-être rendu compte qu'il y a quelque chose qui cloche avec le cerclage métallique qui entoure le bestiau. On y reviendra plus tard, intéressons-nous plutôt aux pieds escamotables du haut.

Profil avec pieds rentrés et relevés (clic-clic)

Vous pourrez gagner un peu d'inclinaison une fois les pieds dépliés, mais ça sera au détriment de la stabilité. Il ne faut pas se mentir, un clavier pour joueur se fait souvent molester et ne pas mettre de patins sur les pieds escamotables les rend inutilisables en conditions de jeu. Dommage, deux bouts de gommes ne sont pas une dépense excessive sur un clavier facturé 169€.

La connectique sur la tranche arrière

Sur la tranche arrière de l'appareil (au niveau des touches multimédia), on trouve le fameux port USB 2.0 et les deux connecteurs Jack audio. A leur côté, un petit interrupteur permettra de passer de l'option "G" à la "S". Le site du constructeur ne disant rien à ce sujet (camouflant même la chose derrière le fameux passe-câble), on se jette sur le feuillet technique (oui, c'est tout léger) compris dans la boite et aucune information non plus. On s'est dit qu'on allait regarder sur la toile, et étonnamment personne ne parle de ce petit commutateur. Il fait pourtant partie du prix non ? Son utilité est simple, il permet de changer de mode de N-Key Rollover (tout comme le logiciel le fait) en "S" (comme Standard) vous aurez six touches et en "G" (comme Gertrude Gaming) on aura 100% du clavier (ce qui n'est pas entièrement vrai, mais suffira à la grande majorité des personnes qui n'ont pas 102 doigts). Maintenant qu'on en a fait le tour, voyons comment il est assemblé et ce qu'il donne une fois tout nu.

Tout nu, de dos et le câblage (toukiceclic)

Comme vous pouvez le voir en image, le cerclage en acier se compose de quatre tubes tenant dans le châssis plastique par deux vis chacun. Les retirer est assez aisé et ne posera pas de problème au reste de la structure. De l'optionnel que vous pourrez oublier de remonter s'ils ne vous plaisent pas. Pour le reste c'est assez basique, des vis sur le plateau en aluminium qui tienne dans le châssis en plastique. L'ensemble est de bonne facture et tient bien en place. Ca supporte tout à fait le démontage, même au niveau de la vis cachée sous le logo G.Skill en haut du clavier.

A l'intérieur, on a le droit à une puce ARM, de la mémoire pour les macros et profils, des contrôleurs et tout le bazar habituel d'un clavier pour joueur. Tout n'est cependant pas mécanique, les touches du haut étant à membrane, car il n'y a que peu d'intérêt à mettre du commutateur mécanique sur une touche que l'on presse peu souvent.

Sur ce clavier, on a du commutateur Cherry MX Brown. C'est un switch tactile à activation silencieuse nécessitant 45g de pression pour être activé, avec une course de 2mm. On est à mi-chemin entre le MX Red (45g linéaire) et le MX Blue (45g tactile à retour sonore), pour un ensemble qui fait du bruit sans être excessif. Disons que le WAF (Wife Acceptance Factor) est accordé, mais qu'il ne faudra pas frapper trop fort pendant la sieste du petit dernier. Vous pourrez les écouter dans la vidéo à la suite.