Test • NZXT H9 Flow RGB+ (2025)

Le tour du propriétaire

Evacuons un point capital : au Comptoir, on sait monter les ventirads, mais ca arrive même aux meilleurs et parfois on installe les ventilateurs à l'envers, comme vous le verrez dans les clichés qui suivent. Un point qui a été corrigé pour la suite du protocole. Mais on n'est pas masochistes non plus, les photos n'ont pas été refaites. Bon, ca c'est fait, retour à la programmation habituelle.

Le H9 cru 2025 existe en 3 déclinaisons. Nous essayons ici la variante  la plus cossue, la RGB+, qui, par rapport au H9 Flow RGB (non +), ajoute un F420 RGB Core en bas ainsi qu'un Control Hub, vendu 50€ au détail. La variante standard est similaire à la version RGB, mais sans RGB. Eh oui, il fallait y penser à celle la hein !

Pour ce qui est du control hub, il permet de gérer jusqu'à 5 ventilateurs et 5 éléments RGB. Outre l'aspect régulation et centralisation, bien pratique, il permet également d'alléger les branchements sur la carte mère, puisqu'il n'y a besoin que d'un seul header USB 2.0, plutot que de devoir racorder ventilateurs et câbles RGB. 

Hormis les différences au niveau des modèles de ventilateurs et la présence éventuelle de ce Control Hub, tous les H9 Flow sont donc identiques. Et gigantesques. 77 L de boitier, ca en devient presque indécent. NZXT indique jusqu'à 459 mm de long pour les GPU, et le compartiment arrière dédié aux cables a de quoi faire pâlir le volume intérieur de certains boitiers plus modestes. A tel point qu'on se demande si c'est vraiment utile. Ce mastodonte totalise 31cm de large, en plus de la cinquantaine de centimètres en hauteur comme en profondeur. Une configuration classique semble presque perdue dans ce grand espace. L'avantage, c'est que le montage et la maintenance sont extrêmement aisés.

Reprenant les codes de sa gamme Flow 2024-2025, NZXT se contente de parois finement perforés partout ou c'est nécessaire (facade, top et coté droit), censées remplir le rôle de filtre à poussière, en moins restrictif. Si en pratique, ce n'est pas vraiment le cas (la poussière rentre quand même), ce pari a au moins l'avantage de maximiser le flux d'air. Pour le bas du boitier, le plus exposé à la poussière, la marque conserve en revanche un filtre amovible et lavable. 

Comme sur tous les autres boitier de la gamme, on retrouve également des panneaux amovibles très facilement, mélange de vis à main et d'ergots de bonne facture. 

Coté ventilation, il y a de quoi faire. Outre ce qui est livré d'office, soit à minima un triple 140mm en facade un 120mm en extraction, on pourra encore ajouter 6 140mm en haut et en bas. Et étant donné le volume disponible, ceux ci pourront aisément accueillir des radiateurs AIO ou watercooling. Ceux ci pourront atteindre 40mm d'épaisseur en bas et carrément 65mm en haut (un radiateur AIO mesure généralement dans les 28mm). Il serait meme possible d'ajouter un 3e radiateur en facade, mais cela se ferait au détriment de la place attribuée au GPU. Cela dit, les PCB mesurent rarement beaucoup plus que 30cm de long, et qui dit radiateur à cet emplacement dit watercooling massif, GPU inclus, aussi ca ne devrait pas poser de problème et un gros rad de 60mm serait tout à fait envisageable.

Petit bémol toutefois concernant la tolérance des USB Type-A en facade, qui étaient tellement étroits que quasiment tous nos périphériques refusaient de s'y insérer sans forcer au delà du confortable. Avec une de nos clés USB, c'est carrément la partie externe qui est restée dans la prise, et le PCB qui nous est resté dans les doigts. Les autres boitiers de la marque n'ont jamais démontré ce genre de problème auparavant.

Le montage

Sans surprise, le montage d'une config dans le H9 se fait en quelques minutes, et dans n'importe quel sens. Comme dans tout (très) grand boitier, le cable management est un peu frustrant. Non pas qu'il soit mal pensé, tout au contraire : NZXT a disposé de nombreux velcros pour attacher les cables, des ergots et des perforation pour faire passer les câbles. Mais dans la mesure ou les cables courrent sur une plus longue distance, ils sont moins guidés, il est moins aisé de les caler et de les attacher, et on obtient un rendu un peu plus fouillis que dans un modèle plus compact. Tout du moins sans y passer des heures.

Plein de goulottes, de velcros et de passage d'un compartiment à l'autre afin de faciliter le cable management.

Le clou du spectacle concerne surtout le compartiment de droite, celui qui héberge alimentation et stockage. De prime abord, l'espace semble restreint, mais un petit panneau qui peut abriter 4 unités 2.5" peut pivoter et laisser libre accès au compartiment de câbles. Ceci permet de les attacher et même de brancher ou débrancher des cables de l'alimentation sans devoir s'écorcher les doigts. Même chose pour la cage HDD 3.5" qui se retire très facilement pour laisser accès au Control Hub.

A gauche : la porte (aimantée et vissée ! ) qui peut abriter 4 SSD et qui libère l'accès aux velcro pour le cable management. A droite : la cage amovible qui accueille 2 unités 3,5".