Test • ASUS NUC 15 Pro+

Du noir au gris & du carré au rectangle

Comme promis, après les ASUS NUC 14 Pro AI / AI+, place au test d’un autre modèle, le NUC 15 Pro+. Au premier coup d’œil, cette version dénote : exit les boîtiers noirs et arrondis aux allures modernes, place à un boîtier gris tout rectangulaire et anguleux qui a l'air tout droit surgi du passé — ou alors, c'est juste l'Apple style.

À l’intérieur, se cache pourtant un composant bien actuel. Nous restons en présence d’un Core Ultra 200, mais issu de la lignée Arrow Lake. En l’occurrence, pour notre système, un Core Ultra 9 285H. Après nos NUC 14 Pro armés de Lunar Lake, retour sur terre donc, avec un processeur qui bénéficie toujours de la lithographique TSMC N3B, mais qui est à la fois plus fort et plus puissant.

En effet, tandis que le Core Ultra 9 288V qui anime nos deux précédents NUC a un PBP de 30 W, une puissance minimale assurée de 17 W et une puissance Tubro max de seulement 37 W, l’Arrow Lake évolue à un tout autre niveau : PBP de 45 W, et puissance Turbo max de 115 W ! De plus, la quantité de cœurs CPU double : nous passons de 8 en 4 + 4, à 16, en 6 + 8 + 2 (P-Cores / E-Cores / LPE-Cores).

Pour l’iGPU, ce n’est plus l’Arc 140V, mais l’Arc 140T. Celui-ci implique toujours 8 Xe-cores, mais une meilleure fréquence maxi, en théorie : jusqu’à 2,35 GHz, contre 2,05 GHz pour le Lunar Lake. En outre, le TOPS de pointe GPU (Int8) passe de 67 à 77.

Pas de quoi compenser la perte de la Neural Processing Unit 4 en revanche, à laquelle se substitue une NPU 3 moins performante. Alors que celle, plus moderne, des Lunar Lake, délivre 48 TOPS (toujours Int8), celle de l’Arrow Lake plafonne à 13 TOPS. En conséquence, le système ne peut prétendre au badge Copilot+. D’où l’absence de la mention AI dans le nom de ce NUC 15.

Pour le reste, nous restons logés à la même enseigne : 32 Go de RAM (LPPDR5-6400) et un SSD NVMe de 1 To.