COMPTOIR
  
register

Vous reprendrez bien quelques lignes de CAMM2 ?

Computex 2024 - Nous vous parlions des modules CAMM2 de Kingston hier. Ce format, normalisé par le JEDEC fin 2023, a essaimé sur de nombreux stands. Outre celui d’ASRock, dont la carte mère Taichi OCF se décline dans une version CAMM2, G.Skill fait la démonstration de sa mémoire Ripjaws DDR5 dans ce facteur de forme, cette fois à une vitesse de 7800 MT/s. D’autre part, Adata exhibe une console portable XPG Nia muni d’un module CAMM2 avec mémoire LPPD5X, tandis que de son côté, MSI tente de refroidir par liquide un exemplaire.

De la DDR5-7800 en CAMM2 chez G.Skill

Le stand de G.Skill, photographié par Hassan Mujtaba de WCCFTech, expose un module CAMM2 qui porte la référence « F5-7800M3848H48GX1-CAMM2 » ; il a été produit seulement en mai dernier – et est toujours en cours de développement. C’est un unique module de 48 Go en DDR5-7800 avec des timings CL38-48-48-128 et une tension de 1,45 V.

g.skill camm 2 computex 2024 demo zoom module

© WCCFTech

Vous le constatez, contrairement à bon nombre de kit DDR5, ce module ne possède aucun dissipateur de chaleur. L’équipe de G.Skill a néanmoins orienté un gros ventilateur dans sa direction pour le refroidir.

g.skill camm 2 computex 2024 demo

Une belle soufflerie © WCCTech

La pièce est installée sur une carte mère Asus ROG Lengshuikeng, ou simplement Maximus Z790 HERO. Pour la démo, elle fonctionne avec un processeur Core i9-14900K dont tous les E-cores sont désactivés afin de garantir un maximum de stabilité – bien que la démonstration ne consiste en aucun lancement de benchmark particulier. Notre confrère rapporte que de l’aveu même des participants, ces modules CAMM2 n’en sont qu’à un stade précoce de développement. Ces derniers y voient toutefois un bon potentiel, tant en matière de performance que d’encombrement – et certainement une belle opportunité commerciale.

Une première ébauche de waterblock CAMM2 par MSI

En lien avec ce qui précède, MSI ambitionne un waterblock pour module CAMM2. Pas de démonstration cette fois, sans doute parce que le produit n’est pas encore pleinement fonctionnel.

waterblock camm2 msi computex 2024

Un waterblock pour module CAMM2 © Tom's Hardware US

Rien de très extravagant dans l’absolu ; ce type de refroidissement existe déjà pour les barrettes DIMM. Outre les blocs d’eau cantonnés à la RAM à l’image de celui d’Alphacool ci-dessous, des produits plus originaux, comme l'AIO CPU + RAM de Thermaltake, existent également. Quoi qu’il en soit, l’initiative de MSI pose la question du refroidissement de ces modules CAMM2, forcément assez denses, notamment à des fins d’overclocking.

alphacool watrercooling ram

XPG Nia, une nouvelle console portable signée Adata

Un petit détour par le stand d’Adata pour finir. Après Asus avec sa ROG Ally (bientôt disponible dans une version Ally X), MSI avec sa Claw (qui va également avoir droit à une version plus musclée baptisée Claw 8 AI +), ou récemment Zotac avec sa Zotac Zone, la société a elle aussi une console portable à proposer : la XPG Nia.

adata xpg nia console computex 2024

Adata XPG Nia : la décapotable des consoles portables © THUS

Pour se démarquer de la concurrence dans un marché de plus en plus encombré, la marque mise, du moins sur le papier, sur une machine évolutive en matière de stockage et de mémoire vive, via l’intégration d’un module CAMM2 avec de la LPPDR5x pour ce deuxième aspect. L’entreprise évoque ainsi la possibilité d’installer jusqu’à 64 Go de RAM et un SSD S55 M.2 2230 d’une capacité maximale de 2 To. Pour cela, le panneau arrière, permettant l’accès aux emplacements RAM et SSD, s’annonce facile d’accès.

adata xpg nia console computex 2024 fiche presentation

adata xpg nia trappe arriere

© THUS

D’autres spécificités singularisent cette console, notamment la présence d’une caméra compatible Windows Hello et offrant une fonctionnalité d’eye-tracking assurée par la société suisse Eyeware ; l’écran inclinable, garant d’un meilleur refroidissement et sans doute d’une meilleure visibilité dans certaines positions.

Enfin, en matière d’APU, Adata s’est contentée d’une puce Phoenix, donc d’ancienne génération (Ryzen 7040). La raison : la volonté de proposer une machine abordable. Par ailleurs, la marque n’écarterait pas la possibilité d’un lancement via Kickstarter pour tester différentes configs.

Outre les quelques clichés fournis par Tom’s Hardware US, vous pouvez visionner la vidéo de présentation ci-dessous, proposée par la chaîne KLGadgetTV.

Un poil avant ?

Le premier ordinateur portable armé d'une carte graphique Voodoo 4 est enfin là

Un peu plus tard ...

NVIDIA écrabouille la concurrence sur le marché des cartes graphiques desktop

Les 9 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !