Le processeur N1x de NVIDIA apparaît dans Geekbench |
————— 10 Juin 2025 à 13h38 —— 18756 vues
Le processeur N1x de NVIDIA apparaît dans Geekbench |
————— 10 Juin 2025 à 13h38 —— 18756 vues
Depuis plusieurs mois, des rumeurs campent l’ambition de NVIDIA de lancer des SoC Arm pour PC. En début d’année, le leaker Hoang Anh Phu évoquait une puce baptisée N1x. Début mai, ComputerBase précisait qu'elle ciblait les ordinateurs de bureau, et mentionnait une variante N1 pour les PC portables. Beaucoup s’attendaient à une annonce officielle lors du Computex 2025, mais celle-ci n’a pas eu lieu.
NVIDIA DGX Spark
Une entrée récente dans Geekbench vient néanmoins confirmer que ces spéculations n’étaient pas infondées. Le benchmark a ouvert ses portes à une puce NVIDIA N1x dotée de 20 threads. Cette quantité correspond possiblement à une architecture combinant 10 cœurs Cortex-X925 et 10 cœurs Cortex-A725 — soit la configuration de la GB10 Superchip utilisée dans les systèmes NVIDIA Spark.
L’échantillon de test atteint 4,051 GHz et s’accompagne de 120 Go de mémoire dans un système HP 8EA3 inédit. Il tourne sous Ubuntu 24.04.1.
Côté performances, le N1X marque 3096 points en single-core et 18 837 points en multi-core (Geekbench 6.2.2). Pour situer ces résultats, on peut se référer à la base de données de NotebookCheck, plus fournie en processeurs récents que celle de Geekbench. En ST, des puces desktop haut de gamme comme le Core Ultra 9 285K ou le Ryzen 9 9950X se situent autour de 3200 à 3400 points, tandis que l’Apple M4 Max culmine à environ 3900 points. En MT, cette dernière caracole à 25 760 points, contre 21 000 à 22 000 pour les Core et Ryzen susmentionnés.
En l’état, le N1X ne brille donc pas vraiment par ses performances CPU face à la concurrence x86 ou Apple. Reste à voir ce que la partie graphique offrira : la GB10 intègre 6144 cœurs CUDA Blackwell, soit autant que la GeForce RTX 5070.
![]() | Un poil avant ?Ceci n'est pas une carte graphique | Un peu plus tard ...RTX 5050 : la mémoire hésite entre GDDR6 et GDDR7 | ![]() |
Un Smartphone est utilisé à la base et au tout début pour faire tourner des petites applications. Mais même maintenant, bien que les applications font de plus en plus appel à des calculs à virgule flottante, ce n'est toujours pas la majorité des calculs.
@++
J'ai dans l'idée que le gros du problème n'est absolument pas hardware mais bien software, avec une lourdeur excessive des OS PC et en particulier de Windows, car on peut déjà faire beaucoup avec la puissance consommée par un SOC de smartphone, mais il faut beaucoup plus de puissance sur un PC, magré un gros poste constitué par les GPU/IGP pas forcément bien différents. Tout ça nous ramène à l'époque du P4C et son SMT qui mettait en évidence la lourdeur du multi-threading, sachant que ça ne s'est pas vraiment arrangé, même si c'est devenu "invisible" avec l'augmentation du nombre de cores.