Test • D-Link ShareCenter DNS-345 Quattro

Nous découvrons ce petit cube très discret, qui, s'il traine dans votre environnement de travail, devrait passer inaperçu. Le DNS-345 est compact : 178mm de hauteur, 128mm de largeur et 200mm de profondeur. Poids plume, il n'excède pas les 2.7kg à vide évidemment.

En faisant le tour de l'engin, nous découvrons la façade très aérée, sur le centre de laquelle est positionné l'écran OLED (128x32px) et les touches de contrôle.

DNS-345, posaÿ

Les côtés de la carcasse sont constitués sur leur partie centrale de plaques en alu brossé, flanquées du logo D-Link. La partie supérieure est en acier à la finition granuleuse, tout comme le bas qui pour sa part est équipé de deux bandes de caoutchouc faisant office de patins.

L'effeuillage...

À l'arrière il faudra composer avec la connectique disponible. Elle comprend deux ports RJ-45 Gigabit Ethernet, un port USB 2.0 et c'est tout. Nous découvrons également deux ventilateurs de 40mm chargés d'apporter de l'air aux disques durs installés. Vous voyez également sur la gauche les quatre leviers d'extraction des unités de stockage.

Quand on parlait de Link à poil, c'était ça en fait...

Pour accéder à l'intérieur du Quattro, il suffit de tirer la façade vers le haut. On découvre la carte mère placée à l'horizontale, au centre de l'appareil. L'écran OLED sur l'avant, et dans le fond les cartes filles chargées de gérer les disques durs. Le DNS-345 est d'une simplicité extrême. Il embarque un processeur monocore Marvell Kirkwood 88F6282 cadencé à 1,6Ghz, appuyé par 512Mo de DDR3 provenant de chez Hynix. Nous trouvons également sur le PCB une puce de 128mo de mémoire flash Samsung. Au-dessus et en dessous de la carte mère prendront place les unités de stockage, sur des ports SATA II. La capacité maximale supportée est de 12To (4x3To).

Rien de folichon ici, alors revenons à l'avant du boitier. En pressant la touche de droite, l'écran nous dispense des informations basiques : Nombre de disques durs installés via un graphique très explicite, adresse IP de la machine, version du firmware et température de fonctionnement, état et taux de remplissage des différents volumes; de quoi faire un premier diagnostic en cas de pépin. La touche de gauche sert à la mise sous tension de l'appareil. Voilà pour la partie physique. Voyons comment se déroule l'installation.

Avant toute chose, on télécharge le Setup Wizard qui va bien. Une fois lancé, choisissez la langue : "french" si vous ne parlez que français, "English" si vous êtes bilingue et que vous aimez vous la raconter. On démarre ensuite la procédure. Oui, en cliquant sur "démarrer" juste en dessous ! De là, vous suivez les instructions pour la mise en oeuvre du NAS (ouverture de la façade, mise en place des HDD, connexion des différents câbles, etc.).

Quand l'assistant vous le demande, effectuez la mise sous tension en pressant la touche avant gauche. L'écran, dans son habit de lumière, s'illumine de mille feux. Attendez qu'il cesse de clignoter pour cliquer sur suivant (cette étape prend quelques loooongue minutes. Enfin 1, voir 2min...). Dans l'onglet de sélection d'appareils, vous devriez voir apparaitre votre NAS, avec son nom de code ainsi que son adresse IP. Vous le sélectionnez et vous laissez le champ suivant libre, celui ou l'on vous demande le MDP.

L'étape suivante consiste à choisir cette fois votre mot de passe, ensuite l'IP, puis le nom du groupe de travail. Renseignez après coup les champs concernant votre compte DDNS si vous en possédez un, ensuite les paramètres de fuseau horaire et tout le toutime... c'est long, mais il faut le faire! On peut ensuite configurer une adresse de messagerie pour la gestion des sauvegardes et autres données importantes.

On vous donne après ça quelques info succinctes sur HDD présent, avant de vous proposer de construire vos différents volumes. Vous aurez certains choix en fonction du nombre de disques installés. Le DNS-345 gère le JBOB, les RAID 0/1/5/10 et 5 + Hot Spare. On fait son choix et on clique sur suivant. Là le formatage se lance (EXT4). À l'issue, l'assistant d'installation créé des liens sur votre poste de travail, vers les volumes créés.

Nous pouvons enfin commencer à travailler.