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Microsoft ne compte pas rendre Windows 10 plus privé qu'il ne l'est

Ces derniers jours, le web a été mis en émoi par les révélations d'un certain CheesusCrust sur Voat. Grâce à ses talents de flic du réseau, il avait pu analyser ce qui sortait d'un Windows 10 (tout neuf ou bricolé pour en virer les spywares) et son analyse n'était pas glorieuse pour Microsoft. En effet, avec 5500 connexions à 51 adresses IP appartenant à la Raymonde en huit heures, on avait le droit de penser que ça n'était pas juste du Windows Update ou la mise à jour de l'horloge système.

 

windows spyDepuis, ces découvertes ont disparu de la plateforme Voat et un autre sujet a déchainé les passions. En réponse à ceci, Microsoft aurait contacté nos confrères de chez Forbes (ou l'affaire CheesusCrust avait eu un franc succès) pour leur dire qu'ils allaient modifier leur politique sous Windows 10, des mises à jour étant prévues en 2016 pour permettre aux utilisateurs d'avoir vraiment les pleins pouvoirs sur leur système d'exploitation. De quoi faire la joie de plus d'un utilisateur réticent à l'utilisation de l'OS à cause de sa propension à l'indiscrétion.

 

Manque de bol pour Forbes, d'après Ed Bott de chez ZDnet et trois de ses sources indépendantes, Microsoft n'a rien prévu de tout cela et compte bien laisser les choses en l'état. Les "révélations de Microsoft" chez Forbes ont pourtant un air de vrai, et c'est peut-être parce qu'elles reprennent une déclaration faite par Terry Myerson, Mr Windows, en septembre dernier. Il avait en effet promis une mise à jour en 2016 au sujet de la télémétrie, mais elle est déjà arrivée (avec la version 1511) et ce uniquement pour la version Enterprise de l'OS. De plus, elle réduit au minimum la télémétrie, mais ne permet pas de totalement la stopper, et désactive au passage de petits outils sympas comme Windows Update, Windows Defender et l'antimalware intégré. Une option qui ne sera donc sélectionnée que par ceux qui ont l'infrastructure qui va bien derrière pour assurer la mise à jour et la sécurité des PC concernés (du gros serveur quoi).

 

Résultat des courses, si les différents sites qui en ont parlé ne sont pas d'accord sur ce que dit Microsoft, il semblerait que la Raymonde n'ait aucune intention de limiter le flicage des utilisateurs de Windows 10 Home et Pro. Le point à retenir est que le retrait de ces options invasives serait le bienvenu pour un grand nombre de possesseurs de PC et que Windows 10 aurait eu plus de facilité à passer sans cette politique qui transforme les usagers en produits. Est-ce que cela va les décider à revoir la chose ? En attendant, il vous reste toujours Windows 7, Windows 8.1 (à condition de faire attention à vos mises à jour), OS X et l'écosystème GNU/Linux pour rester loin de ce Windows 10.

 

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