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Du phosphore pour les CPU gravés en dessous de 5 nm ?

Aujourd'hui, le comptoir vous propose une spécialité de Belgique : les frites résultats de l'IMEC (Institut de microélectronique et composants), centre de recherche employant 1700 personnes, spécialisé entre autres dans les nanotechnologies appliquées à la poursuite de la loi de Moore. L'objectif ici n'est pas sans rappeler les puces 3D en nanotube de carbone, mais semble plus proche des technologies actuelles.

 

wafer belge

Un wafer belge, ça vous dit ?

 

En effet, il s'agit ici de transistors à effet de champ (FET) n'autorisant que des agencements bidimentionnels, bien connus des gravures sur silicium. Un circuit classique est fabriqué à l'aide d'une unique couche monoatomique de phosphore noir, un cristal semiconducteur de structure proche du graphène, dont l'extraction est prévue dans les poissoneries locales. Bien qu'instable dans les conditions normales de température et de pression, ses propriétés diélectriques en font un candidat de choix pour la fabrication de circuits intégrés. Afin de garantir le bon fonctionnement du transistor, le phosphore est pris en sandwich entre deux couches d'un composant isolant, permettant de réduire les courants de fuite.

 

Les spécifications, validées par simulations, sont prêtes pour des transistors de 10 nm. Cependant les chercheurs assurent que l'architecture pourrait être adaptée pour une taille de moins de 5 nm, sous une tension inférieure à 0.5 V. De quoi remplacer le FinFET actuel ? (source : Nature)

 

transistor monoatomic phosphore 2d

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