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SAPPHIRE vous invite à arrêter de précommander vos jeux

La précommande de jeu vidéo ne date pas d'hier. Ceux qui ont eu à réserver une extension pour leur MMO préféré le savent bien et ne voyaient aucun inconvénient à le faire à une certaine époque. Et pour cause, il suffisait de vous rendre dans votre enseigne préférée (ou chez certains distributeurs en ligne précoces en la matière) et un petit dépôt de 5€ vous assurait d'avoir votre galette le jour J.

 

Une manoeuvre tout à fait pratique qui a - comme beaucoup de choses dans ce milieu - mal évolué au fil des années et de l'intérêt grandissant pour le monde vidéoludique. Aujourd'hui, on peut précommander un jeu (ou même participer à son financement) des mois ou années avant son lancement. On paie le jeu plein pot (le même jeu qui sera vendu à -30% trois mois après sa sortie), on gagne quelques goodies virtuelles et dans la majorité des cas on a le droit à une version alpha bêta qui, si elle arrive à tenir ses promesses, n'offre pas une jouabilité parfaite pour cause de problèmes de codage, de QA Test bâclé, de pilotes foireux et autres joyeusetés (si le jeu n'est pas tout bêtement repoussé ou carrément retiré du marché en attendant des jours meilleurs).

 

Pour aller plus loin, il est même maintenant possible de précommander les DLC d'un jeu pas encore sorti grâce à des passes saisonniers (ou Season Pass pour les anglophones). Le joueur peut décider de s'offrir du contenu additionnel pour un jeu qu'il n'a pas encore essayé (et qu'il n'est en toute logique pas certain d'apprécier à 100%). Les titres à pointer du doigt ne manquent pas, Watchdog pour son lancement foireux, Assassin's Creed ou Batman pour leurs suites de suites qui apportent un peu plus de bugs à chaque nouvelle version, Deus Ex : Mankind Divided qui a essayé de faire passer des paliers de récompenses en fonction du nombre de précommandes (projet heureusement abandonné au profit des joueurs, Square Enix ayant compris que ça ne plaisait pas) ou encore un Star Citizen au budget colossal qui envoie du rêve et promet de vous mettre la tête dans les étoiles, même si pour l'instant ça ressemble juste à une grosse démo énergivore.

 

Que faire contre cela ? D'après Edward Chrisler, représentant de SAPPHIRE pour l'Amérique du Nord et old-timer de la scène vidéoludique, il n'y a que deux positions à tenir. Soit vous êtes du genre à soutenir un système qui marche sur la tête en détruisant petit à petit l'offre sur PC, soit vous vous levez, vous faites comprendre qu'il y en a marre et vous attendez le jour de sortie pour acheter un titre (ou quelques jours après), car après tout, qu'avez-vous à faire d'un skin et de trois gadgets inutilisables en jeu ?

 

On est assez d'accord avec lui, depuis des années nous ne cachons pas notre position face à cette dérive qui est devenue un cap pour de nombreux studios éditeurs, qui visent plus à satisfaire le compte en banque des investisseurs que les joueurs. Heureusement que le jeu indépendant se développe un peu (même si complètement noyé par Steam qui permet à des clones de clones de clones de sortir tous les jours) et que des plateformes comme Good Old Games, Humble Bundle, Gamasutra ou encore Indie Gala les mettent en avant face aux écrasants titres AAA payés à prix d'or et torchés en 10 heures. Il reste par miracle bonheur quelques studios qui respectent le joueur, tous n'ont pas succombé à l'offre d'éditeurs leur promettant monts et merveilles et nous avons encore le droit à quelques titres sympathiques et biens finis. Mais pour combien de temps ?

 

assassins creed unity preco

Ca valait bien le coup de payer le jeu deux mois en avance ! (bon ok, il y avait aussi un DLC buggé avec)

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