Le déploiement de la FttH subit aussi la crise du CoVID-19

Durant cette période trouble, beaucoup de services sont impactés par le confinement et les mesures sanitaires appliquées sur l'ensemble du territoire. Si nous pensons à nos chers services nécessaires - comme le personnel soignant ou l'ordre public - il faut aussi penser à l'état de nos infrastructures réseau, qui rencontrent de nombreuses difficultés suite à l'arrivée massive d'utilisateurs sur la toile en permanence. Mais les entreprises en charge de leur entretien rencontrent aussi des difficultés pour réaliser correctement les travaux de maintenance, mais surtout pour garantir le déploiement de la fibre optique sur l'ensemble du territoire. Des difficultés qui mettent en pause donc le plan "THD pour tous" d'ici 2022, ce qui provoque l'inquiétude d'InfraNum, la fédération des industriels des infrastructures numériques.

Durant un communiqué officiel, le président d'InfraNum a fait savoir qu'il était inquiet "qu'aucune nouvelle prise ne soit installée pour le deuxième trimestre" en parlant de la FttH. Il faut dire que l'activité est très ralentie, payant un peu les pots cassés de l'externalisation des travaux : chômage technique de la sous-traitance, fermeture des grosses entreprises du BTP, refus de l'accès aux travaux, distanciation difficile à appliquer, priorisation à la maintenance plutôt qu'au déploiement... Tout un ensemble qui avait déjà des difficultés à tenir correctement, qui se retrouve fragilisé par la crise actuelle.

Malgré tout, l’État se veut rassurant envers le domaine, en garantissant après ce communiqué que les travaux ne pourront être annulés de par le confinement, mais le problème de fond est parfois ailleurs, tant les opérateurs ont parfois peu de contrôle de la gestion des chantiers dans l’installation des réseaux. Nous espérons cependant que la situation va se désengorger pour limiter l'impact, les réseaux xDSL montrant leurs limites ces derniers temps avec leur saturation. (source : Degroupnews)

 Appliquez correctement la distanciation sociale : chacun sa rame, et 3 m de distance entre les rameurs