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Test • AMD A8-3850 & A6-3650

• Moyennes et consommation électrique

Même si le résultat de chaque test est plus important qu'une moyenne globale, cette dernière permet toutefois en un coup d'oeil d'établir une hiérarchie. Voyons comment se comportent nos APU face à notre panel de test, tout d'abord pour sa partie GPU. Les A8 et A6 se montrent en moyenne entre 2 et 2,5x fois plus rapide que le HD 3000 Intégré aux Core ix-xxx5. Autant dire qu'il n'y a pas photo, pourtant on reste un chouia déçu car l'A8 finit relativement loin d'une carte d'entrée de gamme telle que la 6570 qu'il est censé remplacer... Qui plus est, il n'est pas toujours possible de jouer en 1080P (résolution nâtive de la plupart des moniteurs vendus à l'heure actuelle) avec des jeux pas très récents ni réputés pour être les plus gourmands et ce malgré de nombreux compromis visuels.

 

Moyenne perf. IGP

 

Passons à présent à la partie CPU de nos APU. Leur lien de parenté avec les Athlon II X4 est criant, les performances au global en sont proches, c'était inéluctable. En conséquence l'A8-3850 peine à atteindre le niveau de performance d'un simple Core i3-2100 (certes assisté de 2 coeurs virtuels via l'HT), il faut bien reconnaitre qu'il ne brille guère et ce particulièrement dans les applications peu threadées.

 

L'A6-3650 se retrouve quant à lui au niveau de l'Athlon X4 635 ce qui n'est pas si mal si on prend en considération le différentiel de fréquence séparant les 2 CPU. Reste que comme son grand frère, ce dernier aurait gagné à se retrouver plus véloce en environnement peu threadé par le biais d'un Turbo Boost par exemple, quel dommage qu'AMD l'ait réservé aux A8-3800 et A6-3600 bien moins rapides de base. (2,4 et 2.1 Ghz).

 

moyenne générale des performances CPU

 

Passons à un point important lors de l'achat d'un CPU, sa consommation. On mesure ici la consommation totale à la prise sous forte sollicitation CPU (carte graphique et HDD aux repos par contre), la carte mère a donc son importance et le design mono puce des P55/P67/A75 constitue un avantage indéniable. Nous mesurons les processeurs avec leur partie IGP "désactivée" dans un premier temps en utilisant notre HD 5870 comme source d'affichage. Au repos, les CPU modernes consomment peu ou prou la même quantité d'énergie, le Q9650 accusant lui le poids des ans. Relativisons aussi les mesures en rappelant que toutes les plateformes utilisant des cartes mères différentes, elles peuvent induire des variations de consommation non négligeables bien que tout ce qui n'était pas utile au fonctionnement ait été désactivé dans le bios avant ces mesures.

 

En charge sous OCCT, les nouveaux venus se montrent gloutons, dépassant largement le niveau des Athlon II X4. L'A6 termine au niveau du Core i5 Lynnfield, l'A8 ajoutant 13W à ce tableau pas forcément reluisant surtout en comparaison du 2400S, 4 coeurs lui aussi et autrement plus performant, le prix n'est pas le même non plus me direz-vous, mais derrière cette consommation des APU se cache une drôle de surprise ...

 

consommation

 

A présent nous démontons la HD 5870 et nous utilisons les solutions intégrées aux CPU/carte mères pour l'affichage. Au repos ce sont les APU qui se trouvent être les plus économes, à priori une partie des transistors GPU sont toujours actifs avec une carte discrete. En charge que ce soit uniquement CPU ou CPU+GPU ils se retrouvent à nouveau être les mauvais élèves. La raison en est simple : la tension de fonctionnement nominale pour des puces 32nm est élevée avec 1,392V relevés sous CPUZ !

 

Comme de nombreux confrères dont nos partenaires écolos de GinjFo, nous avons tâché d'abaisser cette dernière à une valeur plus conforme au procédé de gravure et avons réussi à stabiliser pleinement notre CPU à 1,275V (-0.125V dans le bios) avec pour conséquence une consommation à 100% CPU qui passe à 135W (-26W) et 145W (-33W) avec le GPU en charge en sus. A priori, AMD a été contraint d'opter pour une telle valeur afin de sécuriser le nombre d'exemplaires fonctionnels de ses puces, toutes ne sont pas équivalentes à ce niveau, preuve d'un procédé de fabrication pas totalement maitrisé... Reste qu'une fois optimisés avec une tension idoine, les APU se montrent bien moins voraces ce qui est rassurant pour l'avenir du 32nm de GlobalFoundries !

 

consommation IGP  

 

Dernier point mesuré aujourd'hui, l'overclocking. Nous nous sommes limité à l'A8, sachant que l'A6 atteint des valeurs de bus similaires. Les coefficients supérieurs à 29x n'étant pas autorisés sur l'A8, nous nous sommes rabattus sur le bus pour monter en fréquence. Comme toujours, les fréquences PCI/PCIE/mémoires étant indexées sur ce dernier, les instabilités surviennent rapidement (115MHz dans notre cas). Toutefois, le passage à un bus de 133 MHz semble resynchroniser tout le monde et dans ces conditions nous avons atteint 3,6 GHz stables via un coefficient 27 et 1,4v.

 

Overclocking A8-3850

 

A8-3850 overclocké

 

Voilà vous savez tout ou presque sur ces APU, passons à notre verdict page suivante.



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