Test • 9 cartes graphiques modifiées en compétition

• GTX 560Ti DirectCU2 - La carte

Toujours Asus, cette fois avec la GTX 560Ti, overclokée d'usine et disposant d'un ventirad Direct CU2 réduit à des dimensions plus humaines. En effet il redevient double slot, et la carte perd en longueur, puisque le PCB est mesuré à 23.2cm, et la carte à 25cm à cause, là encore, du carénage du déborde sur la face arrière.

Qui dit Direct CU 2 dit caloducs au contact du heatspreader, mais contrairement à la HD 6970, les radiateurs et les ventilateurs n'ont pas strictement la même forme. Le radiateur principal ressemble plus à un bloc d'aluminium, d'où partent des caloducs qui vont alimenter en Joules un bloc d'ailettes, qui semble suspendu au-dessus des VRM. D'ailleurs le fait que ces deux radiateurs n'ont pas la même physionomie fait qu'Asus a modifié les ventilateurs, celui sur le bloc principal a 9 pâles, tandis que celui sur le second bloc a 11 pâles et est plus fin. Le look général de la carte reste bien dans la lignée de ses soeurs l'employant, c'est sobre tout en conservant un style agressif. On reste en termes de réalisation bien loin des piteux Formula ! Comme sa grande soeur du jour, les molex d'alimentation PCIe, au nombre de 2 x 6 pins, sont orientés à 90°, et donc laissent la carte à ses 25cm, de quoi rendre Pascal jaloux !

Vue de dessous, c'est moins glamour, on voit bien les 3 caloducs qui naissent du bloc principal et qui se jettent dans le second, excentré vers l'arrière de la carte. Passons au panneau arrière à présent.

Il est disposé en deux étages. Le supérieur est ajouré afin de faciliter l'expulsion d'une partie de l'air chaud, et l'inférieur comprend deux sorties DVI et un mini HDMI. C'est complet, tout en restant classique. le minimum à posséder en somme. Voyons comment GPU-Z voit la carte, au repos avec ses fréquences et tension basses et en full 3D avec fréquences poussées par nos soins et sa tension non touchée.

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Au repos, les fréquences tombent bas, comme toutes les Geforce, voire même les Radeon, et la tension suit cette tendance avec 0.95V au compteur. Après une bonne charge 3D dans le pif, les fréquences montent, ici ce sont celles que nous avons utilisées après overclocking, et la tension passe à 1.025V, histoire de filer à manger aux transistors. Passons au chapitre suivant.

• GTX 560Ti DirectCU2 - Thermographie IR

Maintenant que vous avez bien compris le système de mesure de la thermographie infrarouge, sensible à la chaleur qui rayonne, voici le comportement de la carte dans son environnement : au repos sur le bureau, image de gauche, et en OCCT GPU sur l'image de droite.

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Au repos, on peut voir que la carte chauffe autant que sa soeur HD 6970, dans l'ensemble il n'y a pas d'anomalies relevées. En charge, cette fois, on peut voir une zone plus éclatante que les autres, c'est celle des VRM situés à l'arrière de la carte. Par contre la température entre le Noctua et le GPU est plus basse de 5°C comparativement à la HD 6970, ce qui laisse augurer d'un GPU assez bien refroidi.

Et si on note que les températures des VRM de la carte mère et la zone sous la carte graphique ne changent pas, on peut voir que les barrettes, proches géographiquement des VRM de la GTX 560Ti, passent de 48 à 54°C, ce qui n'est pas rien. Faisons un focus sur la carte afin d'expliquer cela.

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Le GPU semble correctement refroidi avec un point chaud mesuré à 74°C, rien de bien anormal, en revanche les VRM quant à eux frisent les 100°C ! A ce moment on comprend facilement que les barrettes plus proches reçoivent plus de chaleur que les autres éléments comparativement, ce fait est d'ailleurs confirmé par la chaleur au niveau du radiateur situé sous le second ventilateur sur la 3e image. Ce n'est bien sûr pas lui qui chauffe, mais bien par transparence les VRM sur le PCB, le point le plus chaud est mesuré à 53°C dans le secteur. Tout est dit ou presque sur cette carte, continuons avec le modèle de Gainward.