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Le noyau Linux en 32 bits, ça se perd lentement !

Les premiers processeurs 64-bit ont commencé leur conquête du grand public à partir de 2003 via les Opterons puis les Athlons 64 en 2003. Pour l'anecdote, c'est d'ailleurs la solution d'AMD qui s'est imposée comme standard, d'où le nom d'AMD64 - désormais x86_64 - la version d'Intel, Itanium IA64, s'étant peu à peu éteinte jusqu'aux Kittson dont les ventes se termineront en 2020 sans successeur.

 

Quel rapport avec la Bretagne Linux ? Hé bien, après plus de 15 ans de vie, le 64-bit est devenu de plus en plus courant, si bien que les développeurs ne testent pas vraiment (comprendre parfois pas du tout) les nouveautés... Vous devinez la suite : KPTI, une des corrections logicielles de Spectre, a laissé passer un bug dans le noyau. Depuis l'été 2018 jusqu'à la future version 5.3, un souci d'association entre les pages mémoire virtuelles et physiques touchait uniquement la mouture 32-bit (x86 uniquement !), et résultait en un comportement indéfini... comprendre des plantages, reboots et autres kernel panic.

 

Le patch sera très probablement intégré dans les branches précédentes, comme Windows le fait par ailleurs sur d'autres rustines. Si l'on peut se désoler de tels problèmes, il faut en revenir aux structures du libre - surtout en version software - : sans contrôle strict de la qualité et avec des moyens très rarement centrés sur le support à long terme, les configurations trop vétustes ou ésotériques sont souvent laissées de côté. Mais en même temps, qui utilise encore des CPU X86 32-bit sur une machine maintenue à jour ? (Source : Phoronix)

 

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