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Wolfram, un langage de programmation basé sur les connaissances

Une grande partie des défenseurs du web et innovateurs en nouvelles technologies sont d'accord pour dire qu'il serait utile de donner des bases de programmation aux plus jeunes. Si les passionnés enthousiastes ne manquent pas, se dire "demain j'apprends à programmer" n'est pas à la portée de tout le monde, et pour cause, la plupart des langages sont assez difficiles d'accès pour qui a peur des maths et les algorithmes arrivent à bout des plus motivés. C'est pourquoi des alternatives naissent pour créer des langages plus simples d'accès, basés sur une logique différente. Ici le Wolfram essaie de placer la chose à un autre niveau en étant basé sur les connaissances.

 

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Dans les langages courants, tout se base sur les variables. Lorsqu'on crée une variable "X", il faut qu'une valeur lui soit attribuée. En Wolfram, cette variable est symbolique, ce qui veut dire que pour ce langage, "X" c'est juste "X" et vous en faites ce que vous voulez. L'idée de Stephen Wolfram, le papa de ce langage que vous pourrez écouter dans la vidéo qui suit, est de rendre la chose facile d'utilisation, interactive et cohérente. Si vous regardez les premières minutes de la vidéo, vous verrez qu'il pose simplement des questions à l'aide de son langage et la réponse est instantanée. Si un "2+2" ou un "Hello World" ne vous émerveille peut-être pas, pouvoir contrôler votre webcam ou connaitre le drapeau du Suriname pour l'exposé du fiston d'une simple commande pourra vous montrer combien il est simple d'utilisation et plein de ressources.

 

Et comment connait-il le drapeau du Suriname, allez-vous demander ? Et bien comme on le disait plus haut, ce langage est basé sur les connaissances, pour ce faire, il dispose d'une base de données constamment mise à jour sur leur cloud. Ainsi, à l'aide d'une question simple ou de la bonne série de commandes (car oui, il faudra tout de même apprendre quelques commandes si on veut s'en servir) vous pourrez lui demander l'heure qu'il est à Tokyo ou de préparer votre prochain roadtripe en Amérique latine. En fait son utilisation se veut tellement simple que vous pourriez l'utiliser de la même façon que la barre de recherche de Google votre moteur de recherche préféré. Pour le tester, il existe le site Wolfram|Alpha, vous avez simplement une barre au milieu et la possibilité de découvrir des exemples dans différents domaines, demandez-lui quelque chose (en anglais), il répondra forcément. Pour ceux qui aiment se faire mal aux yeux, on vous conseille de lui demander d'écrire en L33T, il vous suffit de précéder une phrase de L33T et il vous la transformera.

 

Les amateurs de code et ceux qui sont déjà à l'aise pourraient trouver ça léger de prime abord, mais il y a de quoi creuser. Les codeurs du dimanche et ceux qui n'ont jamais osé s'y intéresser pourraient y trouver un moyen de plonger dans le grand bain d'une manière différente. Si la vidéo vous semble trop compliquée à comprendre, leur site web pourra vous en apprendre plus. 30 ans de boulot pour en arriver à ce langage chargé de connaissances et lié au cloud, un cloud qui fait qu'il n'est pas Open Source, ce qu'on ne pourra que regretter. Même si la programmation n'est pas votre truc ou vous fait peur, jetez-y un oeil, ça ne coute rien !

 

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