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GPU Entry Intel, premières informations de la voie choisie

Quand Raja Koduri, alors patron du Radeon Technology Group, s'est mis en retrait à la rentrée 2017, clairement il y avait anguille sous roche. Et lorsqu'en fin d'année il a officialisé son arrivée chez Intel, peu furent surpris, un tel bonhomme ne peut que rebondir et tant qu'à faire dans une boîte qui lui donne les coudées franches. Nvidia étant au point sur tous les segments et pas dans la nécessité, le choix d'Intel était tout indiqué. A vrai dire, ce dernier se vautre depuis plus de 10 ans sur ses projets de GPU. On se souvient du mémorable i740, ou du fantastique projet Larabee qui a dû se perdre dans le désert.

 

Et pourtant, les puces graphiques d'entrée de gamme Intel, celles intégrées aux CPU, sont poussives comme pas possible alors que la concurrence AMD et Nvidia lui met une volée de bois vert en termes de puissance brute. C'est dans cet objectif que Koduri a été employé : développer du GPU Entry (entrée de gamme donc) efficace et autrement plus testicouillu que les sinistres HD Graphics exonérés d'eDRAM. Lors du International Solid-State Circuit Conference que l'on nommera ISSCC pour des raisons évidentes de commodité, Intel a dévoilé l'ébauche des travaux de Koduri, un prototype 14nm.

 

intel igpu prototype 2018

 

Intel a donc repensé ses EU acronyme de Unités d'Exécution, et a pensé une architecture similaire dans sa philosophie à celle rencontrée chez AMD et Nvidia : n'activer les EU qu'en cas de besoin de patate, moduler la puissance en fonction de la demande, ce qui est nouveau chez Intel même si les iGPU ont une fréquence de base et un turbo. Il y en a 18 et elles peuvent fonctionner à 400 MHz, de génération Gen9LP, on rappelle que c'est un prototype. Il y avait 24EU dans l'iGPU de Broadwell C à titre d'exemple.

 

intel igpu prototype 2018 schema

 

La puce mesure 64mm² soit un carré de 8mm de côté, et embarque 1.542 milliards de transistors. Oui, ça ne fait pas beaucoup, mais c'est un début et surtout ça ne fait pas rêver, ce n'est pas une révolution mais une évolution. On verra à l'avenir comment le géant va faire fructifier cette piste, d'unités de calculs disposant de mémoire cache interfacées au reste via un pont PCIe. Le plus dur au final sera la mise au point des pilotes, là où Intel s'est toujours cassé les dents. (Source PC Watch)

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