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La majorité des ados ne font pas la différence entre une recherche Google et un lien sponsorisé

L'internet mondial est devenu aussi usuel que la machine à laver le linge. Pourtant, nos chères têtes blondes ont toujours beaucoup plus de facilités à utiliser le premier que la seconde, allez savoir pourquoi (peut-être devrait-on streamer du PiouDiPaille sur l'écran de paramétrage du lave-linge ?).

 

Si cet outil permet une documentation et un apprentissage qui vont bien au-delà de ce que les encyclopédies et bibliothèques pouvaient offrir à la génération actuelle des 25 - 40 ans, il semblerait que ceux qui sont nés dans l'ère pleinement numérique ne soient pas aussi bien armés pour en déceler les pièges. Dans une récente étude d'Ofcom, analyste indépendant des moyens de télécommunication au Royaume-Uni, l'analyse est claire, seulement 31% des 12 - 15 ans savent faire la différence entre un lien de recherche Google et un lien sponsorisé et de 8 à 11 ans, moins d'un enfant sur cinq y arrive (mais sont-ils en âge d'utiliser le web seuls ? C'est une autre question).

 

Pour faire ce test, les chercheurs ont présenté des captures d'écran de recherche Google a un panel d'enfants en leur laissant trois choix pour classer ce qui était présenté : a) lien sponsorisé b) résultat le plus à même de répondre à la recherche c) résultat le plus populaire. Le test ne s'arrêtait d'ailleurs pas là et d'autres résultats sont disponibles, comme le fait que 19% des 12 - 15 ans pensent que si c'est sur Google c'est forcément vrai (gloire aux parents des 81% qui savent croiser les données) et seulement 46% étaient certains que le géant du web était financé par la publicité (ads et autres).

 

Puisque le test parlait de Google et d'enfants, Ofcom s'est aussi intéressée à YouTube. C'est là qu'on sent un gros changement de génération, car une majorité a annoncé préférer regarder la chaine de streaming plutôt que la télévision et sur tous les 12 - 15 ans questionnés, 53% n'avaient aucune conscience que les acteurs des différentes chaines pouvaient être payés pour présenter ou posséder certains produits.

 

Ofcom ne s'intéresse là qu'à Google et YouTube, mais si on poussait l'expérience à Facebook, Twitter ou encore Instagram, on se rendrait vite compte que les plus jeunes sont noyés sous la publicité ciblée, bien plus qu'à l'époque des réclames durant le Club Dorothée. Les parents ont certainement un devoir dans l'éducation de leurs enfants pour qu'ils puissent se protéger des dangers du web (le marketing agressif en étant un), mais il faut aussi que les outils (lorsqu'ils n'ont pas de limite d'âge, rappelons que Facebook est interdit aux moins de 13 ans) prennent en compte que leurs utilisateurs sont multiples et qu'ils ne sont pas tous des cibles financièrement intéressantes. (source : The Verge)

 

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