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Google menace de ne plus référencer la presse française

Depuis le mois dernier, un projet est à l'étude suite à la demande des éditeurs français : taxer les moteurs de recherche afin qu'ils reversent des droits vers les sites de presse français. Une idée qui peut paraître saugrenue, mais que les éditeurs justifient comme étant en quelque sorte un prolongement du droit d'auteur, via ces petits aperçus des actualités mis en avant par le moteur de recherche. Le feu aux poudres a été lancé par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti qui vient d'annoncer pas plus tard qu'hier qu'elle trouvait l'idée "très pertinente". Google a de suite vu rouge et sa réponse, relayée par l'AFP, ne s'est pas faite attendre...

 

Une réponse, une menace même, qui n'est pas dans la demi-mesure puisque le géant affirme qu'il est hors de question d'accepter une telle loi. Du coup la solution sera simple pour la firme : si le projet voit le jour, Google déréférencera les sites de presse français, purement et simplement. Google en profite pour rappeler qu'il enregistre chaque mois environ 4 milliards de clics vers les pages de ces éditeurs gourmands, justement car il ne propose qu'un aperçu de ces articles et qu'un clic vers le media est nécessaire pour tout lire. Pour eux les éditeurs sont gagnants donc et le message est on ne peut plus clair : en étant déférencés ils n'auront plus rien, ni argent ni clics.

Et pour ceux qui douteraient de la mise en pratique d'une telle décision par le moteur de recherche, nos voisins Belges ont connu plusieurs épisodes de ce genre. Pas plus tard que l'année dernière, Google avait retiré la quasi totalité de leurs organes de presse de son moteur de recherche lors d'une situation relativement équivalente. Inutile de vous dire qu'elle n'avait guère duré longtemps, et que ce n'est pas Google qui avait fait machine arrière...

 

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